Ex : L'astre des nuits (la lune) Le roi des animaux (le lion) La ville éternelle (Rome) • L'apostrophe Figure de style par laquelle on adresse la parole à une personne, à un animal, à une chose (il peut s'agir de deux ou plusieurs personnes, etc.) Ex. : Poisson, mon bel ami, vous irez dans la poêle . Veux-tu rester tranquille, toi !
Extract Vers la fin du règne de Louis XIV, en 1702, un jour que Torsac, des gardes du corps, Aimon, portemanteau du roi, Saint-Martin, des mousquetaires, et plusieurs autres officiers se trouvaient réunis, ces messieurs firent mille plaisanteries sur une migraine dont l'un d'eux souffrait, et proposèrent d'apposer une calotte de plomb sur la tête du malade. La conversation s'échauffa. L'idée en naquit de corriger les moeurs, de combattre par l'arme du ridicule les styles alors à la mode et d'ériger un tribunal opposé à celui de l'Académie. Pour mener à bien une pareille entreprise, il fallait des troupes éprouvées. Aussi ne jugea-t-on pas pouvoir mieux faire que de créer un régiment où l'on incorporerait les personnes qui se distingueraient par l'extravagance de leurs discours et de leurs actions. Summary SummaryThis study explores the case of a group of “laughers” which was particularly active during the first half of the 18th century, the Skullcap Regiment. This group, while reaffirming its aristocratie cultural heritage, sought to play the role of jester in the king's court. The Skullcap Regiment also occupies a particular place in the literary scene of the time, fighting against the “vulgarity” of the farce and the grotesque and opposing the tragedians and the academics in the name of a reasoned and guarded use of laughter. Finally this study focuses on the rituals practiced by this group of merrymakers initiations, invectives, punitive expeditions; it is by way of this particular ceremony that the group forges an identity that of “bel esprit”. References 1. Oraison funèbre du général Aimon Ier, Paris, 1732, BN Z 17183 b, pp. Sur le Régiment de la calotte, on consultera Hennet, Léon, Le Régiment de la calotte, Paris, 1886 Google Scholar ; Dinaux, Arthur, Les sociétés badines, bachiques, chantantes et littéraires, Paris, 1867, I, pp. 134–142 Google Scholar, II, pp. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, monarque universel du monde sublunaire, généralissime du Régiment de la calotte, prononcé au Champ de Mars, et dans la chaire d'Erasme, par un orateur du Régiment, sd, BN Z 3475 b, p. Journée calottine, dialogues, si, 1732, BN Z 17183, pp. Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, Bâle, Brandmyller, 1725 ; Recueils des pièces du Régiment de la calotte, Paris, chez Jacques Colombat, imprimeur privilégié du régiment, l'an de l'ère calottine 7726 ; Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, à Moropolis. chez le libraire de Momus, à l'enseigne du Jésuite démasqué, 1739 ; Mémoires…, aux Etats calottins, de l'imprimerie calottine, 1752; Mémoires…, de l'imprimerie calottine, Bigarrures calottines, IV, 1732, p. 23, BN Z Cette crise de la culture française a été analysée par Koselleck, Reinhart, Le règne de lu critique, Paris, Éditions de Minuit, 1979 Google Scholar. Dans la première partie de Dire et mal dire. L'opinion publique au XVIIIe siècle, Paris, Le Seuil, 1992, Ariette Farge pointe également les phénomènes de ruptures dans la culture apparus autour de Castre Dauvigny, Jean du, Observations critiques sur le Temple du goût, Paris, 1733, p. Scholar 9. Oraison funèbre du général Aimon I”, op. cit., p. On lira, de Dancourt, les farces successives, Le chevalier à la mode, Paris, 1688 ; L'impromptu de garnison, Paris, 1693 ; La foire de Besons, Paris, 1695 ; La foire Saint- Germain, Paris, 1696 ; Le retour des officiers, Paris, 1697 ; Les curieux de Compiègne, Paris, 1698 ; Le prix de l'arquebuse, Paris, 1707 ; Le bon soldat, Paris, 1708. Les Œuvres de Dancourt, Paris, 1818, en cinq volumes, sont précédées d'une Notice sur la vie de Florent d'Ancour, le fou divertissant » et Emontey, P. E. , dans le tome II de ses Œuvres complètes, Paris, 1840 Google Scholar, consacre une partie de ses écrits à la carrière du Les curieux de Compiègne, Paris, 1698, BN Yf Gacon, Le poète sans fard, si, 1698, p. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. Cité par RauniÉ, Emile, Chansonnier historique du XVIIIe siècle, Paris, 1879, I, p. Scholar 15. La journée calottine, en dialogues, op. cit., p. Relations du royaume de Candavia envoyées à Mme la comtesse de D***, à Jovial, chez Le Goguenard, 1731, p. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet au sujet de l'histoire des chats, par M. de Montgrif [Plantavit de la Pause], chez Maturin Lunard, imprimeur et libraire du Régiment de la calotte, avec approbation et privilège de l'État major du Régiment, 1727, p. La question de l' honnêteté » et du bel esprit » peut être remise en perspective grâce à deux ouvrages Magendie, Maurice, La politesse mondaine et les théories de l'honnêteté en France, Paris, PUF, 1925 Google Scholar ; Dens, Jean-Jacques, L'honnête homme et la critique du goût. Esthétique et société au XVIIesiècle, French Forum Publishers, 1970 Google Scholar. On se reportera également à l'article de Dominique Bertrand, Du bon usage du rire et de la raillerie selon le discours de la civilité en France au XVIIe siècle », Savoir vivre, I, Césura Lyon Édition, Lettre d'un rat calottin, op. cit., p. On se reportera au portrait du Bel esprit tel que le propose la préface au Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, Paris, 1726, BN m 14018 [par l'abbé desfontaines].21. E. Raunié, Chansonnier historique, op. cit., p. Première séance des États calottins, chez Momus, aux états de la lune, l'an calottin 7724, BN Y2 48866, p. On trouvera la dénomination de divins abbés » ainsi que quelques commentaires sur ce groupe littéraire dans les Mémoires du duc de Villars, La Haye, 1735, III, pp. 213-217 [textes réunis par Plantavit de la Pause, proche de Villars et calottin lui-même].24. Le carnaval du Parnasse, ballet héroïque, aux dépens de l'Académie française [par Fuzelier], BN Yf 699, p. François Gacon, Nouvelles satyres contre les femmes, 1695 ; Discours satyrique, 1696 ; Le poète sans fard, 1698 ; Homère vengé, 1715 ; Le journal satyrique intercepté, 1719 ; Le secrétaire du Parnasse, Guillaume Plantavit de la Pause, Le Jansénisme démasqué, 1715 ; Politique et intrigue des jésuites, 1716 ; Première séance des états calottins, 1724 ; Lettre d'un rat calottin, 1727 ; Réponse d'un rat à un chat, Jean Baptiste Joseph WiLlartde Grécourt, Les Rillons-Rillettes, ou la bulle Unigenitus, 1727 ; Histoire véritable et divertissante des rieurs de ce siècle, 1735 ; Maranzakiniana, Pierre Charles Roy, Le carnaval et la folie, 1717; Le Palais Royal, divertissement, 1719 ; A Momus, philosophe, le jour de sa majorité, 1727 ; Le ballet des sens, 1732 ; Apologie des auteurs censurés, 1733 ; Amusements lyriques, Pierre François Guyotdesfontaines, Lessenrimente d' 1723 -justification du bel esprit français, 1726 ; Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, 1726 ; Les amusements de Burlon de la Busbaquerie, 1731 ; Lettres sur l'histoire des rats, 1732 ; Lettres sur l'histoire des chats, 1732 ; Le nouvelliste du Parnasse, 1733 ; Amusements historiques, 1735 ; L'esprit de l'abbé desfontaines, Bosc du Bouchet La journée calottine, dialogues, 1732 ; Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, poème calottin, Louis Fuzelier, Momus exilé, 1725 ; Momus fabuliste, 1727 ; Discours sur les parodies, 1731 ; Le carnaval du Parnasse, Alexis Piron, Le chiffonnier du Parnasse, 1732 ; Les deux tonneaux, 1744 ; Le temple de mémoire, 1744 ; La Ramée et Dondon, 1748 ; L'origine des puces, 1751 ; Pironiana, ou recueil des aventures plaisantes de Piron, Les divertissements de Carnaval, au mandarinat de l'abbé G***, 1738, BN Ln27 18296, p. Il semblerait que les quatre principaux poètes calottins orientent ainsi leurs productions brevetées à Roy les querelles littéraires, à Margon les disputes religieuses, à Gacon les affaires de la cour et de la ville, à Piron les éloges funèbres et les règlements internes au Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, poème calottin, au Palais de Momus, 1734, BN Ye 12249, p. Dialogue du Parnasse, chez le concierge de l'Académie, sd, BN Ye 12431, p. Dialogue du Parnasse, op. cit., p. Sur la farce d'Ancien Régime, on se reportera au livre classique d' Campardon, Émile, Les spectacles de la foire, Paris, 1877 Google Scholar ; puis à l'étude de Isherwood, Robert, Farce and Fantasy. Popular Entertainment in Eighteenth-Century Paris, Oxford University Press, 1986 Google Scholar ; tout en se référant à l'ouvrage éclairant les origines de ces spectacles, Bowen, Barbara, Les caractéristiques essentielles de la farce française et leur survivance dans les années 1520-1620, Illinois, Urbana, Scholar 39. Il s'agit du dramaturge Le Grand, brevet daté du 24 octobre 1721, cité dans L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. Oraison funèbre du général Aimon 1er, op. cit., p. Justification du bel esprit français, Paris, 1726, BN Li4 8, p. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. Cité par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. Momus exilé, par Fuzelier, Critique du ballet des éléments, représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens du Roy le 25 juin 1725, BN Yth 11975, p. Gaiffe, Félix, Étude sur le drame en France au XVIIIe siècle, Paris, 1910 Google Scholar rééd. 1970 ; Lancaster, Carrington, French Tragedy in the Time of Louis XV and Voltaire 1715-1774, Johns Hopkins Press, Scholar 47. Brevet adressé au Sieur Crébillon, le 5 décembre 1729, reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., édition de 1735, pp. Brevet adressé au Sieur Crébillon, op. cit. 49. On trouvera plusieurs exemples de cette satire contre la rhétorique parlementaire dans L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 155 ss. Sur les oppositions rhétoriques au début du 18esiècle, on se reportera à Fumaroli, Marc, L'âge de l'éloquence, rhétorique et res literaria de la Renaissance à l'époque classique, Genève, Droz, Scholar 50. Discours à l'occasion d'un discours sur les parodies, Paris, 1731, BN Z L. Hennet consacre un chapitre entier de son anthologie, Le Régiment de la calotte, op. cit., aux rapports des calottins avec les Le carnaval du Parnasse, op. cit., p. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. Apologie des auteurs censurés, si, 1733, [par Roy], p. Dictionnaire néologique à l'usage des beaux esprits, op. cit. 56. Éloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., pp. Le temple d'ignorance, au palais de Momus, 1739, BN Ye Cité par Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., p. 134 ; et l'Arrêt des États de la calotte portant condamnation de bannissement contre certains délinquants envers la raison et la langue Que le collège des quarante, Qui nous professe à Paris, L'art de quarrer la période Et de torturer les esprits, Qui tient ouvert, à juste prix, Magasin de mots à la mode, Glacières à rafraîchir l'Ode, Moules où chaque jour l'on fait des harangues de Dom Japhet, Est par jugement authentique Condamné à fermer boutique, Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., pp. L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. Brevet adressé au Sieur Fontenelle le 14 mai 1724, reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., édition de 1735, pp. Nouvelles calottines, du 16 juin 1731, récit reproduit dans les Mémoires pour servir à l'histoire de la calotte, op. cit., pp. Sur la France d'Ancien Régime comme société de corps ritualisés » on se reportera à The Political Culture of the Old Régime, K. M. Baker éd., Oxford, Pergamon Press, 1987 ; Rites of Power Symbolism, Ritual and Politics in Modem Europe, S. Wilentz éd., Philadelphie, 1985 ; Baecque, A. de, Le corps de l'histoire. Métaphores et politique 1770-1800, Paris, Calmann-Lévy, Scholar 63. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., pp. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit., p. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. Première séance des états calottins, à Babylone, chez Pierre de la Lune, rue des rats, 1724, p. Formulaire du cérémonial en usage dans le Régiment de la calotte, observé dans chaque emploi lors de la réception des nouveaux calottins. On y a joint un recueil des chansons qui ont été faites jusqu'à présent à ce sujet, si, 1715, BN H Les divertissements de carnaval, slnd, BN G 6967, p. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, slnd, BN Z 17183 1, p. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. Dinaux, A., Les sociétés badines, bachiques, chantantes, et littéraires, Paris, Scholar 73. Mémoires du duc de Villars, op. cit., III, p. Cité dans A. Dinaux, Les sociétés badines, bachiques, chantantes et littéraires, op. cit., I, p. Il est fait mention de ces sarabandes dans les Mémoires du comte de Maurepas, 1791, Paris, II, p. 94 ; dans les Mémoires du duc de Villars, op. cit., II, p. 247 ; et dans Le journaliste amusant, Paris, 1731, BN Z 16778, pp. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. Première séance des états calottins, op. cit., p. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. Lettre d'un rat calottin à Citron Barbet, op. cit., p. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. Plusieurs témoignages signalent cette survivance militaire, notamment le comte de Ségur dans ses Souvenirs et anecdotes, Paris, 1824, 2, p. 208, à propos du camp de Paramé en Bretagne, pour l'année 1779, ou d'ÉTalleville, M., La calotte du régiment Royal-Lorraine, Paris, 1820, pp. 246–251 Google Scholar. Enfin, Bonaparte a lui-même rédigé un Règlement de la calotte du régiment de la Fère, en 1788, édité en 1844 par M. de Jaurgain, J. B. E. de, Les mousquetaires. Esquisses biographiques et héraldiques. Suivies d'une notice sur les deux compagnies de mousquetaires, Paris, Scholar 84. Oraison funèbre du général Aimon Ier, op. cit. 85. Critique de la charlatanerie, chez le libraire des rats, 1726 [par Camusat], p. Justification du bel esprit français, op. cit., p. On trouvera de nombreux exemples de cette prise de conscience nobiliaire dans le livre d' Devyver, André, Le sang épuré. Les préjugés de race chez les gentilshommes français de l'Ancien Régime 1560-1720, Bruxelles, Scholar 88. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. Je renvoie ici à l'analyse classique de Chaussinand-Nogaret, Guy, La noblesse au X VIII” siècle, Paris, Hachette, 1976, pp. 20– Scholar 90. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. Boulainvilliers, Henry de, Lettres sur les anciens parlements de France, que l'on nomme États Généraux, Londres, 1753, t. I, p. Scholar 92. Saint-Simon, Mémoires, Chéruel, VIII, p. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, op. cit., p. Eloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. Recueil Clairambault-Maurepas, BN manuscrit, supplément du fonds français, pièces n° Ana, ou Bigarrures calottines, Paris, 1730, p. Éloge historique ou l'histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. Association de la République babinienne au Régiment de la calotte, Paris, Lettres patentes données par le conseil calottin, pour faire battre la médaille du Régiment, chez les frères de la Joye, sd, BN Z 17184 b, p. Cité par L. Hennet, op. cit., p. Cité par L. Hennet, op. cit., pp. Chaussinand-Nogaret, G., Une histoire des élites, 1700-1848, La Haye, Mouton, 1975, pp, 23– Scholar 103. Eloge funèbre du général Aimon Ie, op. cit., p. A. Devyver, Le sang épuré…, op. cit., pp. L'expression est de Claude de Seyssel, citée par Emile RauniÉ dans le Chansonnier historique du XVIIIe siècle, op. cit., p. La formule est de Dupin, l'avocat de Béranger, accusé pendant la Restauration d'avoir outragé dans un couplet la famille royale. Cité par RauniÉ, op. cit., p. E. RauniÉ, Chansonnier historique du XVIII siècle, op. cit., pp. Eloge historique ou histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. Le Conseil de Momus et la revue de son Régiment, op. cit., p. Cité par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. 45-48 et pp. Cité par L. Hennet, op. cit., pp. L'art d'égayer et de simplifier le travail du Roi, sl, Paris, 1730, Ld4 1664 On se reportera aux documents réunis par L. Hennet, Le Régiment de la calotte, op. cit., pp. Mémoires du comte de Maurepas, op. cit., II, p. Nouvelles calottines, op. cit., pp. Alain René Lesage, Le Régiment de la calotte, livret satyrique représenté à la foire Saint-Laurent le 1er septembre 1721, BN Yf 5904, pp. II-III. Lesage a connu une carrière en trois temps et en trois genres. Lancé par la comédie au début du 18e siècle Turcaret en 1708, il se rend bientôt célèbre pour ses romans Le Diable boiteux puis Gil Blas, avant de se consacrer, à partir de 1713, au personnage d'Arlequin et au théâtre de foire. Les calottins n'ont pas pardonné ce ralliement au genre de la farce à l'auteur le plus fécond du théâtre des foires Compliment du Sieur de Saint-Martin au Roi, de la part du Régiment de la calotte, dans les Nouvelles calottines, op. cit., pp. Lever, Maurice, Le sceptre et la marotte. Histoire des fous de cour, Paris, Fayard, Scholar 119. On lira surtout les deux drames de Victor Hugo, Le roi s'amuse, avec François Ieret le fou Triboulet, puis Marion de Lorme, autour de Richelieu, Louis XIII et du fou L' Poissou, Raymond, Le fou raisonnable, dédié à M. le Marquis d'Angély, Paris, Scholar 121. Bertrand, Dominique, Dire le rire à l'âge classique. Représenter pour mieux contrôler, Publications de l'université de Provence, Scholar 122. Momus exilé, op. cit., p. Cité dans les Nouvelles calottines, op. cit., p. Ana, ou Bigarrures calottines, op. cit., p. Éloge historique, ou histoire panégyrique et caractéristique d'Emanuel de Torsac, op. cit., p. Cité dans Raunié, E., Chansonnier historique du XVIIIe siècle, op. cit., VII, pp. 135– Scholar 127. L'affaire Sémiramis et les textes s'y rapportant occupent un chapitre dans La Bigarrure, ou mélanges curieux, instructif et amusant, si, 1749, pp. L'affaire Catilina et les textes s'y rapportant occupent un chapitre dans Raunié, E., Chansonnier historique du XVIIIe siècle, op. cit., VII, pp. 158– Scholar 129. Sérieux et Comique, chez les chats et les rats réunis, 1751, BN Ye 2435, p. Grimm, Friedrich Melchior, Correspondance littéraire, philosophique et critique, depuis 1753 jusqu'en 1769, Paris, 1813, I, p. Scholar 131. Carillonnement général de la calotte, opéra comique représenté pour la dernière fois au palais de Momus le 9 septembre 1752, jour de pleine lune, BN Yth 11280.
23février 1653. Le Ballet de la Nuit fut dansé le 23 Février 1653, dans la salle du Petit- Bourbon. Il était ordonné par le sieur Clément, Intendant du duc de Nemours. Le livret était de Benserade, la musique de Lully et les décors de Torelli. Le Ballet, en quatre parties, comptait 45 entrées. Le Ballet s'inspirait d'un divertissement
Dans une des plus agréables rues de Dijon, et dans une magnifique maison à colombages rouge, le restaurant le petit roi de la Lune. La première question est de savoir pourquoi ce nom là . Puis quand on cherche encore après une demi heure, on rentre dans le cuisine recherchée et raffinée, une décoration originale, un service impeccable, ce restaurant laisse un bon souvenir pour une trentaine d'euros par personne entrée-plat, ou plat-dessert ; pas de menus le soir.De mon point de vue, le camembert frit, gelée de mûre est une merveille, et le ris de veau crème safranée est très bon également.
Leclown Le clown Refrain Le roi du rire est dans la lune Il est venu se présenter Avec un beau chapeau à plumes Et des habits tout rapiécés. Qui met son manteau Toujours à l’envers Et
Lumière sur… ► vous êtes iciLumière sur…Bouffons et bouffonnerieBouffons et bouffonnerieAu théâtre, la bouffonnerie est l’esprit de la farce, et accidentellement de la comédie. Elle s’adresse surtout à la populace et réussit par des plaisanteries basses et grossières. On appelle bouffons certains acteurs ordinairement chargés de rôles d’un comique outré, et qui travaillent à provoquer la gaieté par des moyens, gestes, inflexions de voix, ou grimaces qui ne sont pas toujours d’un goût bouffons étaient classés en deux variétés le bouffon naturel », concernant un individu simple d’esprit ou atteint d’une maladie mentale, et le bouffon artificiel », qui n’est théoriquement qu’une copie imparfaite de la première variété, mais pourtant qui est présent en premier dans la littérature européenne certainement grâce à l’image archétypale du théâtre antique avait ses bouffons populaires, le Maccus le niais, le Bucco le glouton, le Pappus le vieil avare, le Dossennus le bossu malicieux et le Manducus l’ogre terrifiant, qui donnent de la vie aux atellanes ℹ. À la scène italienne, les bouffons sont devenus célèbres et se sont produits, avec une grande variété de types, dans les improvisations de la commedia dell’arte. La comédie française a eu aussi ses bouffons Tabarin, Mondor, Turlupin, Jodelet, Jocrisse, etc. Ils sont souvent désignés sous le nom de farceurs, mais que les grandes scènes, comme celles de l’Hôtel de Bourgogne et des Marais, n’ont pas dédaigné d’appeler à elles. Le gracioso a été le bouffon de la scène espagnole et le clown celui de la scène anglaise. Sous les noms principaux de ces personnages ou des genres auxquels ils ont dû leurs succès, nous marquons la part que s’est faite la bouffonnerie dans les divers théâtres anciens et Les atellanes Les atellanes sont des sortes de farces ou comédies bouffonnes de l’ancien théâtre italique, auquel les Romains les empruntent, en leur conservant le nom de fabulœ atellanœ qui leur venait d’Atella, commune italienne, située dans la province de Potenza, dans la région Basilicate en Italie méridionale.→ À lire La farce. – La commedia dell’arte. – La comédie. – La comédie classique en Merritt Chase, Keying Up » – The Court Jester [Le Bouffon de la cour] détail, genre bouffonDe même que le bouffon au théâtre est l’acteur chargé de faire rire, de même le genre bouffon, en littérature, a le rire pour objet essentiel. Il ne travestit pas les caractères et ne cache pas une critique sous la plaisanterie, comme le genre burlesque. Il ne recherche pas, comme le grotesque, les effets hardis d’un art chaudement coloré. Il rit pour rire, il choisit à cet effet des physionomies, des scènes, des pensées triviales, et met en harmonie avec elles la trivialité du y a toutefois entre le burlesque, le grotesque et le bouffon, des analogies qui rendent la confusion assez facile entre les trois termes et entre les productions diverses qu’ils désignent. Le Typhon ou la Gigantomachie de Paul Scarron, que Nicolas Boileau a rangé dans le genre burlesque, est plutôt du genre simplement bouffon. L’auteur n’y a pas défiguré, comme dans son Virgile travesti, des types définitivement fixés par un écrivain. Les géants pris directement à la mythologie n’étaient pour lui que des personnages légendaires et de convention, qu’il pouvait peindre comme il lui plaisait, sans mettre une opposition réelle entre leur nature primitive et la vulgarité plaisante des actes ou des propos qu’il leur prêtait. La Baronéide du même auteur est une satire bouffonne. Don Japhet d’Arménie, Héritier ridicule et Jodelets sont des comédies de même genre bouffon est à la mode dans la première moitié du XVIIe siècle. C’est à ce genre qu’appartiennent les Lettres et les Histoires comiques de Cyrano de Bergerac. Jamais peut-être on ne pousse plus loin la bouffonnerie. Elle est à la fois dans les mots et les idées. À propos de la neige, il dit que l’univers est une tarte que l’Hiver, ce grand monstre, sucre pour l’avaler ». La lune est a une lucarne du ciel », ou bien la platine où Diane dresse les rabats d’Apollon ». Le comble est dans la plaisanterie suivante Vous avez la bouche si large, que je crains quelquefois que votre tête ne tombe dedans ».Les romans comiques, satiriques et bourgeois de la même époque rentrent aussi en grande partie dans le bouffon. Une foule de pièces de vers, comme quelques-unes de Claude-Emmanuel Luillier, dit Chapelle, l’ami de Boileau, attestent jusqu’à la fin du siècle la faveur d’un genre contre lequel Voltaire donnera le signal de la réaction.→ À lire Le burlesque. – La littérature française du XVIIe siècle l’âge baroque et l’âge à retenirUn bouffon est un personnage à l’apparence le plus souvent grotesque attaché à la personne d’un roi ou d’un haut personnage, chargé de l’amuser par ses facéties ou ses moqueries à l’égard de la cour. Employé en tant qu’adjectif, désigne ce qui provoque le rire par son côté comique, généralement peu délicat ou bouffonnerie est le caractère de ce qui fait rire par son extravagance. Elle implique également l’acte ou la parole dont l’extravagance est destinée à faire rire. En littérature, la bouffonnerie est une œuvre ou une situation littéraire caractérisée par l’extravagance connexes Rubriques du site Lumière sur… – Littérature. – L’univers des livres. La comédie. – La comédie classique en France. – L’opéra-comique. – Le vaudeville. Le théâtre et l’outrance baroque. La commedia dell’arte. Personnages » Figaro. – Pierrot. – Arlequin. – Polichinelle. Les personnages littéraires dans la langue française. Genres littéraires » Le théâtre. Le genre dramatique. Le texte théâtral » Les procédés du comique. Exercice à trous Au temps de Pierrot et de livresRecherche sur le site
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le roi du rire est dans la lune