LOffice de tourisme du Pays ribĂ©racois participera, vendredi 15 juillet, Ă  l’opĂ©ration RandonnĂ©e en fĂȘte. À l’honneur pour cette Ă©dition, la commune d’Échourgnac et l’abbaye
Deux ans aprĂšs l’incendie qui a ravagĂ© la cathĂ©drale Notre-Dame de Paris, les exploitants forestiers travaillent Ă  la sĂ©lection des chĂȘnes qui composeront la nouvelle flĂšche de la cathĂ©drale, l’ancienne Ă©tant tombĂ©e dans le brasier le 15 avril des mois, plusieurs propriĂ©taires de parcelles de forĂȘts, privĂ©s comme publics, se portent volontaires pour faire don d’un ou de plusieurs de leurs chĂȘnes centenaires. C’est le cas de l’abbaye cistercienne de La Trappe, situĂ©e Ă  Soligny-la-Trappe Orne, qui a choisi de participer Ă  la reconstruction de Notre-Dame en offrant deux arbres provenant de son domaine forestier de 80 hectares en gestion. C’est par un ami de la communautĂ© propriĂ©taire de bois dans le Perche et lui-mĂȘme sollicitĂ© que je suis entrĂ© en contact avec le coordinateur de la rĂ©colte, explique le pĂšre Thomas Georgeon, supĂ©rieur de l’abbaye de La Trappe depuis fĂ©vrier 2021. Nous l’avons ensuite mis en relation avec le gestionnaire de nos bois. »Au Moyen Âge les moines participaient Ă  la construction des cathĂ©dralesLa dĂ©cision a Ă©tĂ© prise en communautĂ© avec les moines de l’abbaye normande, nĂ©e au XIe siĂšcle Nous en avons parlĂ© avec les frĂšres en communautĂ©, et nous avons trouvĂ© que cela faisait sens pour nous, confie le pĂšre abbĂ©. DĂ©jĂ  au Moyen Âge, les moines Ă©taient trĂšs actifs dans la construction des cathĂ©drales ! »→ PORTRAIT. Le jour oĂč j’ai choisi un chĂȘne pour Notre-Dame de Paris »Les arbres, abattus le mois dernier, seront dĂ©bardĂ©s aprĂšs le printemps puis sĂ©chĂ©s pendant 18 mois avant d’ĂȘtre dĂ©bitĂ©s. Les deux chĂȘnes seront davantage utilisĂ©s pour faire des planches que pour des poutres », prĂ©cise encore le pĂšre Thomas Georgeon. La sĂ©lection des arbres dans les bois de l’abbaye a suivi un cahier des charges trĂšs strict. Il fallait des chĂȘnes ayant entre 100 et 200 ans, droits, sans nƓuds sur le tronc et mesurant 60 Ă  80 centimĂštres de diamĂštre », se souvient l’abbĂ©. Heureux » de reprĂ©senter la vie monastiqueLa communautĂ© trappiste est la premiĂšre Ă  avoir Ă©tĂ© sollicitĂ©e par les autoritĂ©s en charge de la collecte des chĂȘnes. Nous sommes heureux de participer Ă  la reconstruction de ce monument qui fait partie du patrimoine religieux français, poursuit le supĂ©rieur. J’espĂšre que d’autres communautĂ©s y prendront part aussi. »→ REPORTAGE. Des chĂȘnes bicentenaires pour la flĂšche de Notre-Dame de ParisLe pĂšre Thomas Georgeon estime que la participation du monastĂšre au projet de reconstruction est un symbole. La vie contemplative sera prĂ©sente Ă  Notre-Dame, par de modestes planches, rĂ©sume-t-il. Cela nous va trĂšs bien d’ĂȘtre perdus quelque part dans la flĂšche, qui elle-mĂȘme a une dimension d’élĂ©vation consonante avec la vie monastique. »Dans les prochaines semaines, un protocole sera mis en place afin de permettre aux propriĂ©taires des arbres sĂ©lectionnĂ©s de connaĂźtre l’emplacement exact des planches et poutres issues de ceux-ci. Si les frĂšres cisterciens ne savent pas encore oĂč seront placĂ©s leurs chĂȘnes, leur supĂ©rieur a une prĂ©fĂ©rence Si nous sommes tout en bas de la flĂšche, un peu cachĂ©s, pour la soutenir comme nous essayons de soutenir le monde dans la priĂšre, cela nous irait trĂšs bien », restauration de l’édifice commencera l’annĂ©e prochaine. S’il n’est pas sĂ»r que Notre-Dame de Paris puisse ĂȘtre rebĂątie en cinq ans, comme l’aurait voulu Emmanuel Macron, la cathĂ©drale devrait ĂȘtre nĂ©anmoins rendue au culte Ă  l’issue de ce dĂ©lai, le 16 avril 2024.
Blog May 27, 2022. Inclusive meetings: 10 best practices to help incorporate diversity and inclusion in your online meetings; May 27, 2022. Microlearning: What it is and why you

Petit village de l’ancien Laonnois, situĂ© au milieu de la foret de St-Gobain, Ă  15k de Laon, autrefois de l’intendance de Soissons, du bailliage de Chauny, Ă©lection et diocĂšse de Laon, aujourd’hui du canton de La FĂšre, arrondissement de Laon, diocĂšse de Soissons. Le village de St-Nicolas doit sa naissance Ă  une abbaye de moines bĂ©nĂ©dictins, qui fut fondĂ©e dans les derniĂšres annĂ©es du 11e siĂšcle, sur son terroir alors dĂ©sert et sauvage. Cette maison religieuse, qui acquit promptement de grands biens, ne put Ă©chapper, malgrĂ© son isolement, aux malheurs dont eurent tant Ă  souffrir les Ă©tablissements de ce genre aux 14e ,15e siĂšcles. AprĂšs l’avoir pillĂ© une premiĂšre fois, les Anglais revirent en 1403, et tuĂšrent son abbĂ©. Quinze ans aprĂšs, ils la pillĂšrent de nouveau et massacrĂšrent beaucoup de monde qui s’y Ă©tait rĂ©fugiĂ©. Les calviniste achevĂšrent sa ruine en 1567, en en enlevant tout ce qui s’y trouvait de prĂ©cieux ; mais la paix s’étant enfin rĂ©tablie, une bonne administration rĂ©tablit si bien les affaires de cette abbaye, qu’au moment de la rĂ©volution ses revenus s’élevaient Ă  environ 40,000 liv. on y comptait alors 5 religieux. Au 14e siĂšcle, les habitants de St-Nicolas n’ayant pu obtenir leur affranchissement des religieux dont ils Ă©taient les serfs, abandonnĂšrent leur village et aillĂšrent Ă©tablir ailleurs,. Aucune menace s’ayant pu les dĂ©terminer Ă  revenir, l’abbĂ© de St-Nicolas leur accorda, en 1401, le rachat de la morte-main de leurs biens, moyennant 5 sous parisis par tĂȘte. Au commencement de 12e siĂšcle, ce village n’était encore qu’une annexe de la paroisse de St-Pierre de CrĂ©py ; mais en 1403, Enguerrand, Ă©vĂȘque de Laon, l’érigea en cure Ă  cause de l’accroissement de sa population ; elle Ă©tait, dit-on, devenue assez considĂ©rable, lorsque l’édit de Nantes la dispersa, les habitants ayant pour la plupart embrassĂ© la religion protestante. Dans la foret, Ă  peu de distance des ruines de l’abbaye, on voit un petit monument en pierre, composĂ© d’un fĂ»t de colonne surmontĂ© d’une croix . il fut Ă©levĂ© au milieu du 13e siĂšcle, en souvenir de trois jeunes Ă©lĂšves de l’abbaye qui , ayant Ă©tĂ© surpris chassant dans les bois du sire de Coucy, furent pendus aux branches des arbres par les gardes de ce seigneur sans aucune forme de procĂšs. Cette exĂ©cution sauvage donna lieu Ă  un procĂšs qui fut plaidĂ© devant St Louis. Ce prince voulut punir le sire de Coucy de la peine du talion, et ce dernier ne sauva sa vie qu’à grand peine. Culture en 1760, 3 charrues, 60 arpents de prĂ©s, 600 arpents de bois. Le Tortoir est un prieurĂ© fortifiĂ© qui se situe dans la commune de Saint-Nicolas-aux-Bois, dans le dĂ©partement de l'Aisne, dans la forĂȘt de Saint-Gobain. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© Monument historique le 1er aoĂ»t 1912. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il Ă©tait alors une dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait Ă©tĂ© fondĂ©e par Philippe Ier vers 1080. Ce monastĂšre avait fondĂ© un autre prieurĂ© Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la rĂ©gion. Le Tortoir est donnĂ© Ă  l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trĂ©sorier du chapitre cathĂ©dral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'Ă©vĂȘque de Laon BarthĂ©lemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'Ă©tait alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise paroissiale Sainte-GeneviĂšve dĂ©molie au xviiie siĂšcle. En 1196, l'abbĂ© de Saint-CrĂ©pin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbĂ© de Saint-Vincent de Laon cĂšdent les biens qu'ils possĂšdent au Tortoir Ă  l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siĂšcle que des bĂątiments rĂ©sidentiels ont dĂ» ĂȘtre ajoutĂ©s car en 1285, aprĂšs avoir abandonnĂ© ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bĂątiments actuels s'ordonnent sur un plan carrĂ©. Deux cĂŽtĂ©s,nord et ouest, sont occupĂ©s par des murs. Une chapelle formĂ© de deux travĂ©es barlongues voĂ»tĂ©es d'ogives se trouve sur le cĂŽtĂ© sud qui Ă©tait reliĂ© d'aprĂšs un plan de 1646 Ă  un logis placĂ© Ă  l'ouest. Un grand bĂątiment se trouve sur le cĂŽtĂ© est. La chapelle et le bĂątiment oriental Ce dernier bĂątiment de dimensions considĂ©rables, long de 28 mĂštres et large de 10 mĂštres, Ă  un Ă©tage Ă  l'origine, a fait l'objet de nombreuses suppositions sur sa fonction. Viollet-le-Duc y voyait une maladrerie, Camille Enlart en faisait le logis de l'abbĂ© de Saint-Nicolas, EugĂšne LefĂšvre-Pontais proposait d'y voir un rĂ©fectoire et dortoir des hĂŽtes de l'abbaye, Thierry CrĂ©pin-Leblond en faisait une maison abbatiale. L'architecture du bĂątiment se rapproche de celle de la galerie des Merciers du Palais royal de l'Ăźle de la CitĂ© Ă  Paris construite par saint Louis mais cette datation semble trop prĂ©coce. Les derniĂšres propositions font remonter ce bĂątiment au premier quart du xive siĂšcle en le faisant construire par l'abbĂ© Thierry II ou ThĂ©odoric de Suisy vers 1328-1360. Son oncle Étienne de Suisy avait Ă©tĂ© nommĂ© chancelier par Philippe IV, en 1302, puis cardinal par le pape ClĂ©ment V en 1305. En 1567 les protestants ravagent l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois. Bien qu'aucun texte ne concerne Le Tortoir, il est probable que ses bĂątiments ont subi le mĂȘme sort. En 1604 et jusqu'Ă  la RĂ©volution, les terres sont louĂ©es Ă  des fermiers. Un manuscrit de 1667 cite des travaux importants rĂ©alisĂ©s au Tortoir en 1660. Ces travaux avaient Ă©tĂ© laissĂ©s inachevĂ©s faute d'argent. En 1791, les biens du clergĂ© Ă©tant sĂ©cularisĂ©s, Le Tortoir est acquis par une famille de cultivateurs qui l'a conservĂ© jusqu'en 1883. Le Tortoir est acquis en 1925 par la SociĂ©tĂ© industrielle et agricole de la Somme qui avait Ă©tĂ© créée par l'industriel belge CoppĂ©e. Il souhaitait en faire un domaine d'expĂ©rimentation agricole. Il a alors confiĂ© Ă  l'architecte belge Vanden l'amĂ©nagement des bĂątiments. Le grand bĂątiment est transformĂ© en Ă©table. Les ouvertures sont bouchĂ©es pour consolider la façade. L'architecte en chef des monuments historiques Jean Trouvelot prĂ©senta un projet de restauration non rĂ©alisĂ© du fait de la guerre. Il est aujourd'hui une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il Ă©tait alors une dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait Ă©tĂ© fondĂ©e par Philippe Ier vers 1080. Ce monastĂšre avait fondĂ© un autre prieurĂ© Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la rĂ©gion. Le Tortoir est donnĂ© Ă  l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trĂ©sorier du chapitre cathĂ©dral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'Ă©vĂȘque de Laon BarthĂ©lemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'Ă©tait alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise paroissiale Sainte-GeneviĂšve dĂ©molie au xviiie siĂšcle. En 1196, l'abbĂ© de Saint-CrĂ©pin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbĂ© de Saint-Vincent de Laon cĂšdent les biens qu'ils possĂšdent au Tortoir Ă  l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siĂšcle que des bĂątiments rĂ©sidentiels ont dĂ» ĂȘtre ajoutĂ©s car en 1285, aprĂšs avoir abandonnĂ© ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bĂątiments actuels s'ordonnent sur un plan carrĂ©. Deux cĂŽtĂ©s,nord et ouest, sont occupĂ©s par des murs. Une chapelle formĂ© de deux travĂ©es barlongues voĂ»tĂ©es d'ogives se trouve sur le cĂŽtĂ© sud qui Ă©tait reliĂ© d'aprĂšs un plan de 1646 Ă  un logis placĂ© Ă  l'ouest. Un grand bĂątiment se trouve sur le cĂŽtĂ© est. La forĂȘt de Saint Gobain SituĂ© Ă  l’ouest de Laon sur une superficie de ha entre la vallĂ©e de l’Oise au nord et le canal de l’Oise Ă  l’Aisne au sud, ce massif forestier, composĂ© d’anciens bois seigneuriaux, de bois privĂ©s, de bois royaux et de bois ecclĂ©siastiques, est l’un des plus grands massifs de la rĂ©gion aprĂšs les forĂȘts de CompiĂšgne et de Retz. Il est principalement constituĂ© de chĂȘnes 41% et de hĂȘtre 34%, mais on y trouve Ă©galement une grande diversitĂ© d’essences frĂȘnes, merisiers, chĂątaigniers, bouleaux, Ă©rables, aulnes
 Les arbres que vous voyez aujourd’hui sont issus d’une gestion en taillis sous futaie. Elle permettait Ă  la fois la production de bois d’Ɠuvre arbre de futaie et la production de bois de chauffage coupe tous les 15 Ă  30 ans du taillis. Pour rĂ©pondre aux Ă©volutions des besoins, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier la production d’arbres de futaie et donc de convertir sur plusieurs dĂ©cennies le peuplement de taillis sous futaie en futaie. Aujourd’hui, de grands arbres hĂȘtres et chĂȘnes cĂŽtoient des individus plus jeunes chĂątaigniers, bouleau, Ă©rable, parfois issus de cĂ©pĂ©es charmes. Le peuplement est composĂ© d’au moins sept espĂšces et est constituĂ© d’arbres de tous Ăąges. Tous les huit ans, un forestier passe sur les parcelles afin de juger, arbre par arbre, de sa place et son rĂŽle dans le peuplement. Une fois la dĂ©cision prise, il utilise la partie en forme de hachette de son outil pour enlever un morceau d’écorce et faire un blanchis, avant de retourner son marteau muni d’un poinçon et de frapper l’arbre pour apposer l’empreinte de l’Administration ForestiĂšre les initiales AF ». Chaque arbre martelĂ© est alors mesurĂ© diamĂštre et hauteur pour prĂ©parer la vente des bois. Un exploitant forestier procĂšdera alors Ă  l’abattage et au dĂ©bardage de ces bois. Certains de ces arbres seront classĂ©s arbres remarquables » et dĂšs lors protĂ©gĂ©s. C’est le cas de ces 3 arbres qui nous ont Ă©tĂ© signalĂ©s sur notre forum par joce » et mathide » que je remercie au passage. Le chĂȘne de l'Europe D'une hauteur de 44 mĂštres pour une circonfĂ©rence de 4,40 m, son Ăąge peut ĂȘtre estimĂ© Ă  250 ans environ. le chĂȘne des trois fillettes D’une hauteur de 42 m pour une circonfĂ©rence de 4,50 m, il serait ĂągĂ© de 240 ans environ. puis en forĂȘt de Coucy Basse Le chĂȘne Geneau Grand et magnifique chĂȘne bien indiquĂ© par un panneau sur le bord de la D 937 entre Pierremande et Folembray Ă  l'angle de la route forestiĂšre du Praast en direction du Rond d'OrlĂ©ans. Le chĂȘne est en retrait de la route forestiĂšre avec un petit parking. D'une hauteur de 46 m pour une circonfĂ©rence de 7,30 m il aurait entre 340 et 360 ans. l y a 15 ans la hauteur Ă©tait de 34 m et la circonfĂ©rence Ă©tait mentionnĂ©e pour 6,88 m sur le panneau de l'ONF. Cet arbre est donc vigoureux et en pleine maturitĂ©. A noter que nos deux internaute » ont pris sur place, le 11 avril 2009, la circonfĂ©rence de ces arbres Ă  1,30 m du sol avec une cordeliĂšre graduĂ©e et qu’ils ont calculĂ© leur hauteur avec une croix de bĂ»cheron. Quelques donnĂ©es maintenant sur ce massif, donnĂ©es relevĂ©es sur les diffĂ©rents panneaux forestiers que nous avons pu relever lors de notre propre visite
 Saint Gobain, une origine irlandaise ! La forĂȘt de Saint Gobain doit son nom au moine irlandais Goban » venu pour Ă©vangĂ©liser la Gaule au dĂ©but du 7Ăšme siĂšcle. FatiguĂ© de son voyage et intriguĂ© par les curieuses roches de ce site, il dĂ©cide de s’y reposer quelques instants. A son rĂ©veil, en reprenant son bĂąton de pĂšlerin enfoncĂ© dans le sol, il aurait fait jaillir une source offrant une eau d’une puretĂ© remarquable. ConfortĂ© par cet Ă©vĂ©nement, il dĂ©cide d’installer en ses lieux son ermitage. Les sires de Coucy Roi ne suis, ne prince, ne comte, je suis le Sire de Coucy ». Partie intĂ©grante du manteau forestier qui s’étendait des frontiĂšres du Parisis jusqu’en ThiĂ©rarche, ces deux forĂȘts ont Ă©tĂ© individualisĂ©es Ă  la suite des grands dĂ©frichements du Moyen-Ăąge. Elles ont appartenu du XĂšme siĂšcle Ă  la fin du XVIĂšme siĂšcle aux Sires de Coucy, qui Ă©difiĂšrent Ă  Coucy-le-ChĂąteau une des plus formidables forteresses de l’Europe. Un milieu naturel diversifiĂ© Le massif de Saint Gobain, vĂ©ritable butte-tĂ©moin culminant Ă  plus de 200 mĂštres, prĂ©sente une diversitĂ© Ă©cologique remarquable oĂč s’entremĂȘle des hĂȘtraies Ă  sous bois de houx, des hĂȘtraies Ă  jacinthes des bois ou encore des aulnaies marĂ©cageuses
 Les vallons au relief marquĂ©, les Ă©tangs, les mares et les marais participent Ă  la biodiversitĂ©. L’avifaune y est particuliĂšrement intĂ©ressante. Le pic noir, le pic mar et la bondrĂ©e apivore y trouvent un habitat trĂšs favorable. L’ensemble du massif est d’ailleurs intĂ©grĂ© au rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en Natura 2000 » Les rochers de l’Ermitage Ils sont constituĂ©s de pierre Ă  liards, un calcaire presque essentiellement constituĂ© par l’accumulation de fossiles Nummulites laevigatus ressemblant Ă  une piĂšce de monnaie de l’ancien rĂ©gime le liard. Source de Fontaine Ă  la Goutte Elle avait pris rĂ©surgence entre les racines d'un arbre; Sa prĂ©sence n’est pas due au hasard, mais aux diffĂ©rentes couches gĂ©ologiques cachĂ©es sous vos pieds. Il s’agit de la rĂ©surgence d’une nappe d’eau perchĂ©e », retenue par la couche impermĂ©able formĂ©e par l’argile de Saint-Gobain. Cette argile a formĂ© une vĂ©ritable ligne de sources Ă  environ 180 mĂštres d’altitude, comme celle Ă  l’origine du domaine de Charles Fontaine. Ces sources ont rapidement Ă©tĂ© rĂ©putĂ©es pour offrir de l’eau particuliĂšrement pure ; l’importance de l’eau dans le massif ne cessera alors de croitre, comme en tĂ©moigne la mise en place de 12 Ă©tangs jalonnant la vallĂ©e de Saint-Nicolas au XVIIIĂšme siĂšcle, couvrant une superficie de plus de 34 hectares. Le poisson y Ă©tait abondamment Ă©levĂ© par les moines
 ainsi le 26 dĂ©cembre 1761, dans l’étang de la papeterie ou Papilloterie prĂšs du Tortoir, il a Ă©tĂ© consignĂ© la capture de carpes, 20 brochets, 150 perches et autres Ă©crevisses, tanches, et menu fretin ! Nul doute que la vie austĂšre des moines de l’abbaye en Ă©tait largement amĂ©liorĂ©e
 L’énergie hydraulique Ă©tait Ă©galement largement exploitĂ©e par des moulins et la ressource en eau utilisĂ©e pour les industries, notamment les verreries, et bien sĂ»r par les habitants du village de Saint-Nicolas-aux-bois. La Manufacture de glaces de Saint-Gobain Vue gĂ©nĂ©rale de la Manufacture Les dĂ©buts de la Manufacture des glaces, créée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert pour contrer la suprĂ©matie vĂ©nitienne dans le domaine de la glace » verre de grande qualitĂ© servant Ă  fabriquer les miroirs, sont assez rocambolesques. Des capitaux privĂ©s, provenant pour une part de la clientĂšle de Colbert, sont le socle de la nouvelle Manufacture des glaces. Si le monopole et les exemptions de taxes accordĂ©s Ă  la Manufacture sont des atouts considĂ©rables, le montage de capitaux est instable et les secrets de fabrication sont difficiles Ă  arracher aux VĂ©nitiens
 MalgrĂ© ses dĂ©buts laborieux, la Manufacture du XVIIIe siĂšcle connaĂźt un essor remarquable des ventes le miroir reste un objet de luxe mais devient plus accessible Ă  toute une frange de la population. Par ailleurs, s’il reste un objet personnel, il est dĂ©sormais Ă©galement une piĂšce d’un dispositif dĂ©coratif, avec la gĂ©nĂ©ralisation de la glace trumeau, rendue possible par un nouveau procĂ©dĂ© le coulage en table inventĂ© dans les annĂ©es 1680 et exploitĂ© sur le nouveau site de la Manufacture qui se trouve Ă  Saint-Gobain, en Picardie. CoulĂ©e en table d’une glace Ă  l’usine de Saint-Gobain en prĂ©sence du directeur Pierre Delaunay-Deslandes Ă  gauche,sanguine, non attribuĂ©e, vers 1780. © Coll. Saint-Gobain Du XVIIIe siĂšcle, Saint-Gobain va garder plusieurs traits qui vont dessiner les contours de l’entreprise du XIXe siĂšcle une direction collĂ©giale trĂšs marquĂ©e les statuts de la sociĂ©tĂ© anonyme de 1830 donnent le pouvoir davantage au conseil d’administration qu’au prĂ©sident, un actionnariat de familles, les banquiers protestants du XVIIIe Ă©tant remplacĂ©s par les familles catholiques de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie, une prise en charge de tous les aspects de la vie des ouvriers qui atteint son apogĂ©e pendant la prĂ©sidence d’Albert de Broglie, conseillĂ© par Augustin Cochin, chantres tous deux du catholicisme social. De maniĂšre provocatrice, on pourrait dire que les procĂ©dĂ©s de fabrication de la glace ne subissent pas d’évolution fondamentale jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle comme au XVIIIe, on fait fondre Ă  trĂšs haute tempĂ©rature les matiĂšres premiĂšres dans des pots dont le contenu est ensuite versĂ© sur une table mĂ©tallique puis laminĂ© par un rouleau. Les perfectionnements du XIXe siĂšcle concernent surtout les fours apparition du four Siemens et la mĂ©canisation des longues opĂ©rations de douci abrasion de la glace pour la rendre plane et poli pour lui donner sa transparence. La glace, plus Ă©paisse et plus rĂ©guliĂšre que le verre Ă  vitres, connaĂźt au XIXe siĂšcle un Ăąge d’or dĂ» en particulier Ă  la multiplication des Ă©difices publics qui ont recours Ă  de grandes surfaces vitrĂ©es, comme les halles ou les gares. La glace n’est en effet plus seulement destinĂ©e aux miroirs. C’est au dĂ©but du XIXe siĂšcle qu’intervient la premiĂšre grande diversification. Saint-Gobain se dote d’une soudiĂšre pour ses propres besoins le verre Ă©tant fabriquĂ© Ă  base de soude, de sable et de chaux et a rapidement l’idĂ©e de commercialiser l’excĂ©dent. En 1872, la fusion avec la sociĂ©tĂ© Perret-Olivier, premier producteur français d’acide sulfurique, conforte Saint-Gobain dans cette activitĂ© dont les engrais sont un dĂ©bouchĂ© intĂ©ressant qui fera connaĂźtre le nom de Saint-Gobain dans les campagnes. La raison sociale de Saint-Gobain est pendant plus d’un siĂšcle Manufacture des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey. » À la fin du siĂšcle, le chiffre d’affaires de Saint-Gobain se rĂ©partit Ă  Ă©galitĂ© entre le verre et la chimie. L’histoire du XXe siĂšcle est marquĂ©e par l’accĂ©lĂ©ration du temps et par l’extension du domaine de la lutte ! Saint-Gobain qui Ă©tait prĂ©sent en Allemagne depuis 1857 s’implante en Italie 1888, en Belgique 1898, aux Pays-Bas 1904 et en Espagne 1905. Au sortir de la PremiĂšre Guerre mondiale qui a beaucoup Ă©prouvĂ© la branche verriĂšre, tandis que la branche chimique Ă©tait mise au service de l’effort de guerre, Saint-Gobain, met en oeuvre une vĂ©ritable politique de recherche, avec des laboratoires dĂ©diĂ©s, et s’engouffre dans tous les secteurs verriers verre creux bouteilles, verres spĂ©ciaux optique, crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Pyrex, fibre de verre
 tandis que de nouveaux procĂ©dĂ©s rendent la distinction entre glace et verre Ă  vitres moins pertinente. Par ailleurs, la coulĂ©e continue est mise au point, qui permet de fabriquer du verre en grandes quantitĂ©s plus rapidement. GrĂące Ă  l’invention de la glace trempĂ©e brevet SĂ©curit, Saint-Gobain conquiert le marchĂ© naissant de l’automobile. Il renforce sa prĂ©sence dans le bĂątiment, l’architecture moderne faisant la part belle au verre. Saint-Gobain surmonte la crise des annĂ©es 1930 puis la guerre et retrouve la croissance dans les annĂ©es 1960 grĂące au verre plat et Ă  la laine de verre Isover. C’est Ă  cette Ă©poque que le procĂ©dĂ© rĂ©volutionnaire du float verre flottant Ă  la sortie du four sur un bain d’étain rendant inutiles les opĂ©rations de douci et de poli, toujours en vigueur aujourd’hui, est mis au point par le rival Pilkington. AprĂšs l’OPE offre publique d’échange manquĂ©e de BSN Boussois-Souchon-Neuvesel sur Saint-Gobain, le groupe qui est en difficultĂ© sur le plan financier s’allie en 1970 Ă  l’entreprise Pont-Ă -Mousson PAM, fabricant de tuyaux de fonte. S’ouvre une nouvelle pĂ©riode, celle des capitaines d’industrie Roger Martin, venu de PAM, rĂ©organise le nouveau groupe issu de la fusion et cĂšde plusieurs activitĂ©s dont la branche chimie PĂ©chiney-Saint-Gobain. Roger Fauroux assure pour sa part la dĂ©licate pĂ©riode de la nationalisation qui s’ouvre en 1982. Jean-Louis Beffa, nommĂ© prĂ©sident en 1986, a pour premiĂšre mission la privatisation, qui est un grand succĂšs. Il internationalise le groupe on passe de dix-huit Ă  soixante-quatre pays et le diversifie avec l’acquisition majeure de Poliet rĂ©seaux et Lapeyre qui fait entrer Saint-Gobain dans le monde du nĂ©goce de matĂ©riaux de construction 45 % du chiffre d’affaires aujourd’hui. Pierre-AndrĂ© de Chalendar, qui prĂ©side le groupe depuis 2010, centre la stratĂ©gie sur l’habitat avec un portefeuille trĂšs diversifiĂ© de produits dans lequel le verre ne reprĂ©sente plus que 12 % du chiffre d’affaires. Saint-Gobain a accompli bien des rĂ©volutions depuis 350 ans mais en douceur, avec des dirigeants souvent issus du groupe et des salariĂ©s qui dĂ©tiennent aujourd’hui 7,5 % du capital particuliĂšrement attachĂ©s Ă  leur entreprise. Saint-Gobain envisage l’avenir avec la sĂ©rĂ©nitĂ© et la philosophie de ceux qui ont traversĂ© les siĂšcles, les rĂ©volutions politiques et industrielles, les guerres, et qui ont su changer avec le monde qui les entourait sans se renier. Marie de Laubier archiviste palĂ©ographe conservateur gĂ©nĂ©ral des bibliothĂšques directeur des relations gĂ©nĂ©rales de Saint-Gobain La Manufacture de nos jours... L'Abbaye de PrĂ©montrĂ© Ordre sĂ©culier PremiĂšre assemblĂ©e de Norbert de Xantem et ses premiers disciples en la forĂȘt de Laon. L’ordre des chanoines rĂ©guliers de PrĂ©montrĂ© fut l’un des ordres religieux parmi les plus puissants en Europe pendant sept siĂšcles et compta jusqu’à 614 monastĂšres. Il est nĂ© au coeur de la forĂȘt de Saint-Gobain en 1120 lorsque BarthĂ©lĂ©my de Joux, Ă©vĂȘque de Laon, offrit Ă  Norbert de Xanten des terrains au lieu-dit de PrĂ©montrĂ© pour y fonder sa communautĂ©. Les PrĂ©montrĂ©s, Ă©galement connus sous le nom de Norbertins, sont Ă  la fois missionnaires, chanoines et pasteurs. L'abbaye de PrĂ©montrĂ©, xviiie siĂšcle. Le superbe escalier La chapelle Les bĂątiments actuels ont Ă©tĂ© reconstruits au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, c’est durant ces travaux que fut Ă©difiĂ© le monumental escalier suspendu du palais abbatial datĂ© de 1846. La RĂ©volution mettra un terme aux diffĂ©rents projets d’extension qui prĂ©voyaient notamment la construction d’une nouvelle Ă©glise. En 1793, les bĂątiments sont revendus Ă  la verrerie de Folembray. En 1835, 550 ouvriers verriers y travaillaient avant que le site ne soit rachetĂ© en 1843 par la Manufacture des Glaces de Saint-Gobain qui prĂ©fĂ©ra y stopper la production, voyant d’un mauvais oeil cette concurrence Ă  ses propres produits. De 1855 Ă  1860, le site devient un orphelinat pour les enfants pauvres du nord de la France sous l’égide de Monseigneur de Garsignies, Ă©vĂȘque de Soissons. Deux ans plus tard, il est acquis par le DĂ©partement qui le reconvertit en asile d’aliĂ©nĂ©s » selon la terminologie de l’époque. C’est aujourd’hui un Établissement public de santĂ© mentale » EPSMD de l’Aisne qui peut accueillir jusqu’à 862 patients. Les jardins, la chapelle et l’escalier monumental, tĂ©moins de la splendeur passĂ©e de ce site sĂ©culaire, restent accessibles aux visiteurs.

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OnFriedrich's request The Monk by the Sea was hung above The Abbey in the Oakwood. À la demande de Friedrich Le Moine au bord de la mer Ă©tait suspendu au-dessus de L'Abbaye
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En brefMaĂźtre du paysage tragique, Caspar David Friedrich 1774–1840 est l’un des acteurs du romantisme allemand. Ce contemporain de Johan Wolfgang Von Goethe n’a pas eu une vie facile, continuellement Ă©maillĂ©e de deuils. L’artiste, en quĂȘte de transcendance, est connu pour avoir reprĂ©sentĂ© la nature dans sa dimension mystique et spirituelle. Plus que la beautĂ©, c’est du sublime dont il est question dans les Ɠuvres de Caspar Friedrich, trĂšs loin des courants rĂ©alistes qui s’exprimaient dans les Ă©coles du paysage Ă  cette Ă©poque, en France comme en Angleterre. voir toutes les imagesCaroline Bardua, Portrait de Caspar David Friedrich, 1810iHuile sur toile ‱ 76,5 × 60 cm ‱ Coll. Alte Nationalgalerie, BerlinIl a dit Le divin est partout, jusque dans le grain de sable. »Sa vieOriginaire d’une petite ville dans le nord de l’Allemagne, Caspar Friedrich voit le jour dans une famille de commerçants aisĂ©s. MalgrĂ© cette sĂ©curitĂ©, le jeune garçon est confrontĂ© trĂšs jeune Ă  la mort, celle de sa mĂšre puis de plusieurs de ses frĂšres et sƓurs ils Ă©taient 10. La disparition de l’un d’entre eux, Johann, est d’autant plus tragique pour Caspar qu’il est mort en le sauvant d’une noyade certaine dans la mer de dessin, Friedrich suit des cours auprĂšs d’un professeur municipal, qui aimait emmener ses Ă©tudiants travailler sur le motif. Mais sa conviction qu’il deviendra paysagiste se prĂ©cise vĂ©ritablement au Danemark, lorsqu’il part Ă©tudier Ă  l’AcadĂ©mie royale des Beaux-arts, de 1794 Ă  1798. Il y apprend Ă  connaitre l’Antique, et se forge une solide culture jeune peintre dĂ©cide finalement de s’établir Ă  Dresde, une ville dynamique sur le plan des arts. Friedrich se fait connaitre principalement comme dessinateur. Il est apprĂ©ciĂ© pour ses paysages, reproduits par la gravure. MalgrĂ© tout, le succĂšs tarde et l’artiste est en proie Ă  des crises de dĂ©pression sĂ©vĂšres qui le poussent Ă  envisager le suicide. Il produit l’ñge de 30 ans, Friedrich voit son horizon s’éclaircir. Il obtient un prix au concours de Weimar grĂące Ă  ses dessins. À cette occasion, il entre en contact avec Goethe, son aĂźnĂ© de 20 ans, dont les thĂ©ories sur la couleur l’influencent. Avec le poĂšte allemand, il voit dans la nature la manifestation du divin. C’est Ă  cette Ă©poque seulement, vers 1807, que Friedrich se met Ă  peindre. Malheureusement, le jeune homme est une nouvelle fois endeuillĂ© par la perte de son pĂšre et d’une paysages sont le reflet de questionnements intĂ©rieurs et mystiques. L’artiste Ă©tait pieu et reprĂ©sentait de nombreux symboles chrĂ©tiens dans ses Ɠuvres, mais jamais l’image de dieu. Pour lui, la nature Ă©tait le cadre de la rencontre possible entre l’humain et le divin. Les personnages paraissent gĂ©nĂ©ralement fragiles face Ă  la monumentalitĂ© de la nature, qui s’impose avec puissance, et parfois les annĂ©es 1810, Friedrich acquiert une solide reconnaissance. Certaines de ses Ɠuvres sont achetĂ©es par le roi de Prusse. Il devient membre de l’AcadĂ©mie de Berlin, puis de l’AcadĂ©mie de Dresde. Par ailleurs, le peintre se marie. Trois enfants naĂźtront de cette union. Ses Ɠuvres deviennent recherchĂ©es et collectionnĂ©es Ă  la cour de Russie. MalgrĂ© cette Ă©volution heureuse, le malheur semble poursuivre le peintre qui est victime d’un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral qui le paralyse. S’il retrouve une certaine motricitĂ©, il est impossible Ă  Caspar Friedrich de reprendre pleinement son activitĂ© d’artiste. Il s’éteint auprĂšs des siens Ă  l’ñge de 65 Ɠuvres clĂ©s voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, L’Abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes, 1809iHuile sur toile ‱ 110 × 71 cm ‱ Coll. Alte Nationalgalerie, BerlinL’Abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes, 1809AchetĂ© par le roi de Prusse, ce paysage reprĂ©sente des moines accompagnant un cercueil vers les ruines d’une abbaye, au crĂ©puscule. Ils sont venus enterrer l’un des leurs. C’est une scĂšne mystique, qui associe la mort Ă  la dĂ©solation du paysage. L’atmosphĂšre est pleinement gothique. Il est possible que cette Ɠuvre ait Ă©tĂ© peinte par un Friedrich animĂ© d’intentions patriotiques, les chĂȘnes symbolisant les hĂ©ros blessĂ©s de l’Allemagne aprĂšs les guerres napolĂ©oniennes. voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, Voyageur contemplant une mer de nuages, 1818iHuile sur toile ‱ 95 × 75 cm ‱ Coll. Kunsthalle, HambourgVoyageur contemplant une mer de nuages, 1818Un homme solitaire, vĂȘtu de maniĂšre Ă©lĂ©gante et nullement apprĂȘtĂ© pour affronter la montagne, tourne le dos au spectateur. Il contemple un paysage imaginaire et tragique qui s’étend Ă  l’infini, entre rochers et nuages. Friedrich met l’homme face Ă  sa destinĂ©e elle sera peuplĂ©e de pĂ©rils et de rĂȘves, et son accomplissement se fera au prix d’épreuves. C’est ainsi que Friedrich considĂ©rait l’expĂ©rience intĂ©rieure et spirituelle, comme un chemin ardu devant mener au divin. voir toutes les imagesCaspar David Friedrich, Falaises de craie Ă  RĂŒgen, 1818–1819iHuile sur toile ‱ 90,5 × 71 cm ‱ Coll. Kunst Museum, WinterthurFalaises de craie Ă  RĂŒgen, 1818–1819Trois promeneurs se trouvent au bord de l’abĂźme, symbolisĂ©e par une falaise escarpĂ©e. Au loin, se dĂ©ploie la beautĂ© calme et infinie de la mer. Le gĂ©nie de ce tableau rĂ©side dans la composition qui crĂ©e un effet de progression du tragique vers l’harmonie. Il s’agit bien plus qu’une peinture de genre ou d’un paysage pittoresque. Friedrich donne Ă  rĂ©flĂ©chir sur les Ă©preuves qui conduisent la vie des Hommes, fragiles silhouettes toujours prĂȘtes Ă  basculer dans le vide avant d’atteindre la plĂ©nitude. De nombreuses hypothĂšses ont Ă©tĂ© tentĂ©es quant Ă  l’identitĂ© des personnages, qui pourraient compter un autoportrait de l’artiste.

Cest au cƓur de la forĂȘt que Dominique et StĂ©phane vous accueilleront dans un parc d’une surface de 6 ha, boisĂ© de chĂȘnes et de fayards (HĂȘtre) ĂągĂ©s entre 80 et 100 ans ont pu recevoir de magnifiques cabanes toutes diffĂ©rentes par leurs accĂšs. Seuls au monde, les petits oiseaux pour vous tenir compagnie, vous vivrez un moment inoubliable oĂč plus rien

.. . - . ~ ABBAYE DANS LA FORÊT DE CH ÊNE S 1809-1810 Peint re allem an d Analyse ..., Nous sommes Ă  l'aube. Tout respire la froide clartĂ© d' un lever de soleil hivernal. Les couleurs sont pures , l'atmosphĂšre glacĂ©e et le ciel , qui vire peu Ă  peu du gris au rose, prend des aspects de pierre prĂ©cieuse. Parmi les broussailles et les arbres dĂ©nudĂ©s, aux ramures torturĂ©es et entrela­ cĂ©es , sur un tapis d'herbes grillĂ©es par le gel oĂč se dressent d'innombrables croix plantĂ©es dans le sol, un cortĂšge de moines se dirige vers une abbaye en ruines. Quatre d'entre eux, en train de franchir le portail d'une Ă©glise qui fut jadis majestueuse, portent sur l'Ă©paule un cercueil renfermant de toute Ă©vidence la dĂ©pouille d'un de leurs compagnons. De cette immense cons­ truction que l'on a pu identifier, malgrĂ© ses notables modifications, avec l'Ă©glise conventuelle d 'Eldena, il reste peu de chose une partie de la façade, avec Je chĂąssis d'une verriĂšre et la partie infĂ©rieure des bas-cĂŽtĂ©s. Le tableau renferme de nombreuses Ă©vocations allĂ©goriques , Ă  commen­ cer par l'identification du moine portĂ© au tombeau avec l'artiste lui-mĂȘme. L'aube d'un gris rougeĂątre fait quant Ă  elle rĂ©fĂ©rence Ă  la vie Ă©ternelle, prĂ©figurĂ©e par la prĂ©sence tĂ©nue de la XIxe siĂšcle Romantisme Huile sur toile llO X 171 cm lune qui symbolise la venue du Christ , tandis que les ruines de l'abbaye reflĂštent , selon toute probabilitĂ© , la critique des institutions ecclĂ©siasti­ ques faite par un homme qui voyait la religion comme un dialogue mystique et personnel avec Dieu. Dans son commentaire sur une autre de ses toiles, l'Autel de Tetschen, Friedrich avait d'ailleurs expliquĂ© que le chĂȘne, en raison de sa forme bizarre et rude , Ă©tait un symbole de la vie hĂ©roĂŻco -paĂŻenne et se chargeait ainsi d'une valeur nĂ©gative. L'Ɠuvre C Cette Ɠuvre fut conçue par Friedrich comme pendant au Moine sur la plage, qui appartient au mĂȘm e musĂ©e et dont la premiĂšre version fut achevĂ©e en fĂ©vrier 1809. Abbaye dans la forĂȘt de chĂȘnes fut exĂ©cutĂ© par l'artiste Ă  Dresde aprĂšs son retour de Nembrandenburg , en juin de la mĂȘme annĂ©e. Les deux tableaux furent en tout cas vus par Goethe le 18 septembre 1810 , dans l'atelier mĂȘme du peintre, avant que ce dernier ne les envoie Ă  l'exposition de l'AcadĂ©mie de Berlin . L' atelier de Friedrich + L'atelier de Friedrich Ă©tait entiĂšrement nu [ ... ].Rien d'autre qu'un chevalet, un siĂšge et une table sur laquelle Ă©tait appuyĂ©, comme unique dĂ©coration, un tĂ© Ă  dessin, dont person ne ne comprenait pourquoi il avait droit Ă  cet honneur. MĂȘme la boĂźte Ă  couleurs, dont la prĂ©sence eut Ă©tĂ© plus que comprĂ©hensible, les flacons d'huile ~ et les chiffons Ă©taient relĂ©guĂ©s dans la piĂšce voisine car Friedrich pensait qu e toutes les choses extĂ©rieures troublaient ses images intĂ©rieures . » Cette description due Ă  Wilhelm von KĂŒgelgen s'accorde parfaitement avec le caractĂšre monacal et qua si mystique du peintre et de ses Ɠuvres, dĂ©pouillĂ©es et synthĂ©tiques jusqu 'Ă  l'essentiel. Du mĂȘme peintr e PICTO 619 Ă  625 Photo Bild archiv Preu ssischer Kulturbesit z. > N ar di ni Editore. 1992. VPC La rousse-Laffont p. »

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l abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes