LEJEUNE C. A. DIOP. En 1923, lorsque Cheikh Anta Diop naĂźt de Magatte Diop et de Massamba Sassoum Diop dans un petit village nommĂ© Caytou, lâAfrique occidentale française (AOF) nâa pas encore accouchĂ© du SĂ©nĂ©gal. Le continent tout entier est soumis Ă la domination coloniale impĂ©rialiste qui impose ses lois politiques,
Born in Brazzaville, Congo Central Africa, ThĂ©ophile Obenga has studied a wide variety of subjects and has obtained a wide range of degrees. His degrees include in Philosophy University of Bordeaux, France University of Pittsburgh, in History University of Paris, SorbonneAdvanced studies in History, Linguistics, and Egyptology University of Geneva, Switzerland; in Prehistory Institut de PalĂ©ontologie Humaine, Paris, and in Linguistics, Philology, and Egyptology University of Paris, Sorbonne, and College de France. ThĂ©ophile Obenga holds the in Letters, Arts and Humanities from Montpellier University, France. He is a member of the French Association of Egyptologists SociĂ©tĂ© Française DâEgyptologie and of the African Society of Culture PrĂ©sence Africaine. He contributed as part of the United Nations Educational and Scientific Cultural Organization UNESCO program, to the writing of the General History of Africa and the Scientific and Cultural History of Humanity. He was, until the end of 1991, Director General of the Centre International des Civilisations Bantu CICIBA in Libreville, Gabon. He is the Director and Chief Editor of the journal Ankh. From January 28 to February 3, 1974 at Cairo, Egypt, ThĂ©ophile Obenga accompanied Cheikh Anta Dip as Africaâs representatives to the UNESCO symposium on âThe Peopling of Ancient Egypt and the Deciphering of the Meroitic Script.â This meeting remains one of the single most important and famous defenses of African intellectual and historical integrity in the modern era. Dr. Obengaâs most recent work is African Philosophy the Pharaonic period 2780-330 Dr. Obenga is currently a professor at San Francisco State University, San Francisco, California. Bibliography LâAfrique dans lâAntiquitĂ© â Ăgypte ancienne â Afrique noire, Paris, PrĂ©sence Africaine, Ă la connaissance du peuple de la RĂ©publique Populaire du Congo, Brazzaville, Librairies Populaires, centrale prĂ©coloniale â Documents dâhistoire vivante, Paris, PrĂ©sence Africaine, Cuvette Congolaise. Les hommes et les structures. Contribution Ă lâhistoire traditionnelle de lâAfrique centrale, Paris, PrĂ©sence Africaine, ZaĂŻre, Civilisations traditionnelles et Culture moderne Archives culturelles dâAfrique centrale, Paris, PrĂ©sence Africaine, vie de Marien Ngouabi 1938-1977, Paris, PrĂ©sence Africaine, pour lâavenir poĂšmes, Paris, PrĂ©sence Africaine, une Nouvelle Histoire, essai, Paris, PrĂ©sence Africaine, dissertation historique en Afrique. A lâusage des Ă©tudiants de PremiĂšre AnnĂ©e dâUniversitĂ©, Dakar, NEA, Paris, PrĂ©sence Africaine, le chemin des hommes. Essai sur la poĂ©sie nĂ©gro-africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, traditionnelle des Mbochi. Etsee le Yamba, Paris, PrĂ©sence Africaine, Bantu, Langues-Peuples-Civilisations, Paris, PrĂ©sence Africaine, et Ă©crits politiques de Jacques Opangault, Paris, PrĂ©sence Africaine, si longtemps. PoĂšmes en Sept Chants, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1988, Collection Philosophie africaine de la pĂ©riode pharaonique â 2780-330 avant notre Ăšre, Paris, LâHarmattan, Egypt and Black Africa A Studentâs Handbook for the Study of Ancient Egypt in Philosophy, Linguistics and Gender Relations, Edited by Amon Saba SAAKANA, Londres, Karnak House, commune de lâĂ©gyptien ancien, du copte et des langues nĂ©gro-africaines modernes â Introduction Ă la linguistique historique africaine, Paris, LâHarmattan, GĂ©omĂ©trie Ă©gyptienne â Contribution de lâAfrique antique Ă la mathĂ©matique mondiale, Paris, LâHarmattan / Khepera, Anta Diop, Volney et le Sphinx â Contribution de Cheikh Anta Diop Ă lâhistoriographie mondiale, Paris, PrĂ©sence Africaine / Khepera, sanglante du Congo-Brazzaville 1959-1997â Diagnostic dâune mentalitĂ© politique africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, le Congo-Brazzaville â RĂ©flexions et propositions, Paris, LâHarmattan, 2001, Collection Ătudes sens de la lutte contre lâafricanisme eurocentriste, Paris, Khepera / LâHarmattan, AFRICAINE dans le cadre de lâUnion Africaine, Paris, Pyramide Papyrus Presse, 2003, Collection Philosophy â The Pharaonic Period 2780-330 BC, Dakar, Per Ankh, 2004. Traduction de lâouvrage La Philosophie africaine de la pĂ©riode pharaonique 2780-330 avant notre Ăšre, Paris, LâHarmattan, 1990.LâĂgypte, la GrĂšce et lâĂ©cole dâAlexandrie â Histoire interculturelle dans lâAntiquitĂ© â Aux sources Ă©gyptiennes de la philosophie grecque, Paris, Khepera / LâHarmattan, 2005. Sesh Medew Netcher Responses
CheikhAnta Diop, Volney et le Sphinx â Contribution de Cheikh Anta Diop Ă l'historiographie mondiale, Paris, PrĂ©sence Africaine / Khepera, 1996. Lâhistoire sanglante du Congo-Brazzaville (1959-1997)â Diagnostic dâune mentalitĂ© politique africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1998.
19 aoĂ»t 2009 3 19 /08 /aoĂ»t /2009 2007 AsĂšt, OusirĂ©, Hor. Certains d'entre nous ont entendu parler du concept de "Renaissance Africaine", que l'on Ă©crit en Ro En Kemet, "Uhem Mesut" Le Renouvellement des Naissances. Pour RenaĂźtre, il faut avoir Ă©tĂ©. C'est ainsi que la connaissance de l'histoire de l'Afrique Kemet doit ĂȘtre connue. Et retracer l'histoire des Kamits Noirs depuis l'apparition de l'Homme Moderne sur le Sol Africain, c'est remonter aux origines de La Longue Marche de L'HumanitĂ©. Avant toute chose, interrogeons nous sur le concept de "races humaines" . Cette notion dans l'histoire rĂ©cente, a souvent Ă©tĂ© utilisĂ©e pour justifier les pires actes commis Ă notre encontre. Nous verrons ici, que pour connaĂźtre notre passĂ© d'Africains, il faut embrasser l'histoire de l'espĂšce humaine depuis son commencement. de lâhumanitĂ© La science nous apprend que nous appartenons Ă lâespĂšce dite homo sapiens sapiens» apparue en Afrique il y a environ 200 000 ans avant l'Ăšre occidentale dans la vallĂ©e de lâOmo. En effet, les crĂąnes Omo 1 et Omo 2 dĂ©couverts par Richard Leakey en 1967, ont Ă©tĂ© redatĂ©s en 2005 par le Pr Ian Mc Dougall. Citons Pascal Picq, palĂ©oanthropologue, membre du CollĂšge de France Tous parents, mais tous diffĂ©rents. Toutes les femmes et tous les hommes dâaujourdâhui appartiennent Ă une seule espĂšce⊠Une certitude cependant, les premiĂšres femmes et les premiers hommes modernes avaient la peau noire ». Cette vĂ©ritĂ© Ă©tait-elle ignorĂ©e des Anciens europĂ©ens ? Pas du tout. En voici la preuve. Au 1er siĂšcle avant lâhistorien grec Diodore de Sicile le savait dĂ©jĂ On prĂ©tend que les Ethiopiens sont de tous les hommes les premiers qui aient existĂ©. » Afin dâĂȘtre protĂ©gĂ©s contre les rayons ultra violets du soleil, la peau des premiers hommes Ă©tait dotĂ©e dâun fort taux de mĂ©lanine. Ils Ă©taient donc noirs. Ces premiers hommes vont quitter lâAfrique pour peupler le reste du monde. Il y a 40 000 ans, un groupe de Noirs arrive dans le sud de lâEurope. En 1901 on a retrouvĂ© les restes de lâhomme de Grimaldi » Ă Menton. Cet homme fossile est conservĂ© aujourdâhui au musĂ©e de Monaco. JusquâĂ cette date de - 40 000 ans, lâhumanitĂ© est uniquement noire. Une RĂ©volution Climatique La glaciation wĂŒrmienne. Entre - 40 000 ans et - 20 000 ans sâopĂšre un Ă©norme refroidissement de lâhĂ©misphĂšre nord. Les rayons ultra violets sont moins puissants dans cette zone, le soleil se fait plus discret. En Europe notamment, lâhumanitĂ© change dâapparence. La peau nâa plus besoin de cette protection de la mĂ©lanine contre le soleil. Elle sâĂ©claircit. Le corps doit conserver la chaleur et lâair frais doit rentrer dans le corps de façon parcimonieuse câest le rĂ©trĂ©cissement des narines. Tandis quâun nez plus large, dans des rĂ©gions chaudes, laisse passer plus dâair pour refroidir le corps. Conclusion au delĂ de nos apparences, nous appartenons Ă la mĂȘme espĂšce humaine. Nous avons une origine commune et elle est africaine. du Caire 1974Le colloque du Caire auquel je fais souvent rĂ©fĂ©rence peut faire lâeffet dâun vĂ©ritable dialogue de sourds quand on en lit le rĂ©sumĂ©. Ce que les organisateurs de lâUNESCO constatent, câest le dĂ©sĂ©quilibre » des argumentations des participants la trĂšs minutieuse prĂ©paration du colloque par les professeurs Diop et Obenga nâa pas toujours rencontrĂ© une contrepartie Ă©gale. » Diop et Obenga Ă©taient les seuls reprĂ©sentants de lâAfrique Ă ce colloque sur le peuplement de lâEgypte antique. Sur le plan de lâappartenance raciale » des Egyptiens, il nây a pas eu de vĂ©ritable accord des participants. En revanche sur la culture Ă©gyptienne pharaonique, Diop et Obenga ont convaincu bon nombres de leurs pairs Le professeur Sauneron a soulignĂ© lâintĂ©rĂȘt de la mĂ©thode proposĂ©e par le professeur Obenga aprĂšs le professeur Diop. LâĂ©gyptien est une langue stable durant au moins 4500ans⊠LâĂ©gyptien ne peut ĂȘtre isolĂ© de son contexte africain. » Il sâagit de la langue parlĂ©e par les pharaons. 3 Savants europĂ©ens de bonne foi. Doit-on rappeler que la question avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© tranchĂ©e plusieurs siĂšcles plus tĂŽt ? Par des savants europĂ©ens de bonne foi. Et non des moindres. Parmi ceux-ci, citons Jean-François Champollion dit Champollion Le Jeune, le dĂ©chiffreur de la pierre de Rosette. Le dĂ©chiffreur des hiĂ©roglyphes Ă lâĂ©poque moderne parle des Nubiens dans son journal 1828 Ce peuple infortunĂ© qui nâa rien de commun avec les Arabes, ni par son langage, ni par lâapparence physique. » Toujours Ă la mĂȘme page 160, de la version anglaise de son journal ⊠ce sont des gens agrĂ©ables et naturellement heureux comme tous les nubiens. Ils sont minces et leurs traits faciaux sont dĂ©licats, la complexion rouge-marron de leur peau est proche de la couleur noire, et rappelle celle de la race Ă©gyptienne ancienne. » Emile AmĂ©lineau, Ă©gyptologue français, cĂ©lĂšbre pour avoir dĂ©couvert la tĂȘte du dieu Osiris, dans la nĂ©cropole dâAbydos La civilisation Ă©gyptienne⊠est non dâorigine asiatique, mais dâorigine africaine, dâorigine nĂ©groĂŻde⊠», Ă©ditions Leroux, 1916. Nâoublions pas que les Anciens, grecs et latins, tels des enfants terribles, nâont cessĂ© de nous lĂ©guer cette vĂ©ritĂ© dans leurs Ă©crits. HĂ©rodote, qualifiĂ© de pĂšre de lâhistoire » par Christiane Desroches-Noblecourt, nous a lĂ©guĂ© des tĂ©moignages que la grande prĂȘtresse de lâĂ©gyptologie française prĂ©fĂšre passer sous silence ils ont la peau noire et les cheveux crĂ©pus. » Pour le philosophe grec de lâantiquitĂ© Aristote, les Egyptiens Ă©taient agan melanes », câest Ă dire excessivement nĂšgres ». Nâoublions pas que le mot mĂ©lanine » que nous employions tout Ă lâheure, trouve son origine dans le grec melas ». kamites LâAfrique savante sâest engagĂ©e dans le dĂ©bat avec Cheikh Anta Diop en 1954 et de quelle façon ! Avec son chef dâĆuvre Nations NĂšgres et Culture. » Signalons tout de mĂȘme que les Africains AmĂ©ricains Blyden et James, ainsi que l'essayiste haĂŻtien AntĂ©nor Firmin photo ci-dessus, avaient dĂ©jĂ ouvert la brĂšche Ă la fin du XIXĂšme siĂšcle. Mais existe â t'-il rĂ©ellement un dĂ©bat ? Pour les tenants de la falsification de lâhistoire, lâarme principale est le silence. Quant aux Africains francophones qui se basent aujourdâhui sur de vrais travaux scientifiques, ils doivent retrouver Ă prĂ©sent lâEsprit des Anciens Kamites pour sâatteler Ă la Renaissance de lâAfrique et pour faire que la diaspora trouve sa place dans son pays dâaccueil la France, sans perdre son Ăąme. C'est ce que bon nombre d'entre eux d'ailleurs, font dĂ©jĂ , avec un talent et un engagement qui force le respect. falsification de lâhistoirePourquoi un tel mensonge historique ? LâOccident a pratiquĂ© lâesclavage de la race noire. En pleine pĂ©riode de trafic du bois dâĂ©bĂšne », Bonaparte rĂ©alise la conquĂȘte militaire de lâEgypte. Volney sera du voyage. Il tĂ©moignera de la nĂ©gritude du Sphinx. Mais en pleine pĂ©riode de traite nĂ©griĂšre, il faudra Ă tout prix nier lâafricanitĂ© de la civilisation qui lĂ©gua jadis aux jeunes peuples mĂ©diterranĂ©ens Grecs, Romains tant dâĂ©lĂ©ments du savoir scientifique et spirituel. Ainsi, la naissance de lâĂ©gyptologie se signalera par sa volontĂ© dâextraire lâEgypte antique de son contexte africain. Câest ainsi que Champollion-Figeac, frĂšre ainĂ© de Champollion Le Jeune, aprĂšs avoir regrettĂ© que le livre de Volney Voyage en Egypte » soit dans toutes les bonnes bibliothĂšques dira, pour infirmer le tĂ©moignage de lâorientaliste que les cheveux crĂ©pus et la peau noire ne suffisent pas Ă dĂ©finir la race nĂšgre » ! suprĂ©matie blanche Pierre Nillon identifie lâorigine du racisme contre les Noirs Mes recherches montrent clairement que lâorigine du racisme se trouve dans le judaĂŻsme instituĂ© en 398 avant sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. » En effet, on a vu tout Ă lâheure que selon la science dĂ©couverte dâhommes fossiles en Ethiopie, Afrique du Sud, Kenya, lâorigine de lâhumanitĂ© est africaine. Or, le judaĂŻsme et donc lâAncien Testament trouvent aussi une origine unique Ă lâhumanitĂ©. Mais pour eux, celle-ci nâest pas africaine mais mĂ©sopotamienne GenĂšse 2. Dans le JudaĂŻsme contrairement Ă lâopinion des anciens europĂ©ens Grecs, Romains, les premiers hommes ne sont plus mĂ©lanodermes, mais leucodermes blancs. Esdras, le rĂ©dacteur du texte biblique invente lâorigine de la couleur noire de certaines populations humaines par le fait que ces peuples descendent dâun ancĂȘtre commun Cham, qui vit la nuditĂ© de son pĂšre NoĂ© expression juive signifiant avoir des relations sexuelles et de ce fait, maudit par celui-ci, devint noir ainsi que tout sa postĂ©ritĂ© GenĂšse, chapitre 9. Le sortilĂšge donnant naissance Ă la noirceur de Cham est dĂ©crit dans le Talmud. Le peuple Ă©lu » supĂ©rieur donc, serait selon cette conception le peuple juif, les races aryennes descendant de Japhet auraient droit Ă une considĂ©ration Japhet habitera dans la tente de Sem » GenĂšse 9 et les descendant de Canaan deviendraient les esclaves de Sem et Japhet. Les EuropĂ©ens ont dĂ©laissĂ© leurs anciens cultes pour adopter le christianisme qui trouve son origine dans lâAncien Testament des Juifs. Les Arabes ont hĂ©ritĂ© Ă travers lâislam, de lâantikĂ©mitisme des Juifs. Et ils ont tous cohabitĂ© longuement, durant la pĂ©riode de lâEspagne musulmane. La Mauritanie nâa aboli lâesclavage des Noirs⊠quâen 1981 ! Quant aux Juifs, ils ne sont pas mauvais en tant que tels, câest leur idĂ©ologie Ă©litiste qui pose problĂšme. Le chanteur de culture zouloue Johnny Clegg, sâenfuit Ă lâadolescence du domicile maternel, Ă lâidĂ©e dâĂȘtre Ă©duquĂ© religieusement par les rabbins. Cham Oyabi, le thĂ©ologien africain, qui dirige Ă Poitiers l'Eglise Animiste de Notre Temps, dit que dans une version plus ancienne de la GenĂšse, retrouvĂ©e dans les manuscrits de la Mer Morte, l'Ă©pisode du Chapitre 9 ne comporte aucune scĂšne d'ivresse concernant le patriarche NoĂ© et... pas l'ombre d'une quelconque malĂ©diction. Celle-ci aurait donc Ă©tĂ© ajoutĂ©e Ă postĂ©riori. is beautiful Avant cette diffusion du racisme au sein du monde blanc, le slogan chez les Anciens Ă©tait Black is beautiful » le Noir est magnifique, plusieurs millĂ©naires avant Angela Davis et la Motown. Au 8Ăšme siĂšcle avant HomĂšre Iliade 1 ; 423 Ă 425 le pĂšre de la littĂ©rature grecque est sans Ă©quivoque Zeus est parti hier du cĂŽtĂ© de lâOcĂ©an prendre part Ă un banquet chez les Noirs sans reproche, et tous les dieux lâont suivi. Dans douze jours il retournera dans lâOlympe. » Au 5Ăšme siĂšcle avant HĂ©rodote fait Ă©tat de la beautĂ© du peuple noir en disant Les Noirs quâils allaient trouver sont, dit-on, les hommes les plus grands et les plus beaux du monde . » Françafrique Aujourdâhui, dans les pays anglo-saxons par exemple, lâattitude envers lâhomme de couleur est moins inamicale que par le passĂ©. Il semblerait que le monde intellectuel en Angleterre soit moins engluĂ© dans le racisme passionnel quâen France. Il est frappant de constater que rĂ©cemment, le Dr Robin Richards de lâUniversity College de Londres, a reconstituĂ© en numĂ©rique les traits qui se cachent derriĂšre le masque mortuaire en or de Toutankhamon. AidĂ© de sculpteurs et de plasticiens il a tirĂ© parti des radiographies de la momie et sâest inspirĂ© des individus du mĂȘme Ăąge et dâun groupe ethnique proche de celui auquel appartenait le pharaon. Le visage reconstituĂ© ressemble Ă celui dâun jeune Camerounais ou NigĂ©rian dâaujourdâhui. A propos des Etats-Unis, il faut admettre que le parcours dâun Barack Obama, serait impensable dans la France dâaujourdâhui. Il nous faut nous pencher sur cette spĂ©cificitĂ© française. Bon, on va faire simple. La France oscille entre deux pĂŽles libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© et lâempire des Français. Câest lâhĂ©ritage de la rĂ©volution française de 1789 trĂšs vite confisquĂ© par un homme NapolĂ©on Bonaparte. Le rĂȘve de libertĂ© universelle sâest muĂ© en rĂȘve impĂ©rial. Et nous nâen sommes pas encore sortis ! Sâagissant de lâAfrique, pour comprendre la relation incestueuse de notre pays la France avec ce continent, il faut lire François-Xavier Vershave. Jetons un coup dâĆil Ă la quatriĂšme de couverture de son livre Noir silence » Il existe un pays oĂč, depuis son palais, le chef de lâEtat recrute librement des mercenaires et pilote des guerres civiles sur un autre continent. Ce livre donne des noms, des dates, des tĂ©moignages. Il existe un pays qui attise les conflits ethniques et dĂ©verse des armes sur des rĂ©gions Ă feu et Ă sang, pour rester maĂźtre du seul vrai pouvoir lâargent. Ce livre raconte ces crimes sans tribunal⊠Ce pays, câest la France. Le continent humiliĂ© câest lâAfrique. Leur liaison incestueuse câest la Françafrique. » Dans un tel contexte, il est tout Ă fait logique quâune presse aux ordres des politiques et des multinationales qui se partagent le gĂąteau africain, perpĂ©tue le mythe du nĂšgre barbare, en dĂ©pit de toute logique scientifique. cas Français Câest ainsi que la reconstitution française en numĂ©rique du buste de Toutankhamon, nâa absolument rien Ă voir avec celle effectuĂ©e par lâĂ©quipe de lâuniversitĂ© de Londres. Câest ainsi que le buste de la princesse dâEgypte qui se trouve au musĂ©e du Berlin, et prĂ©sentĂ© comme celui de NĂ©fertiti, serait en rĂ©alitĂ© celui dâune princesse mitanienne, concubine du roi et non lâĂ©pouse royale de sang Ă©gyptien. Mais des journaux comme le Figaro, lorsquâils font des numĂ©ros spĂ©ciaux sur lâEgypte, nâomettent pas de prĂ©senter ce faux manifeste en page de couverture. 10. Mythomanie, mĂ©galomanie maladies de lâesprit Ce qui est vrai pour les individus lâest parfois pour les peuples. Le mythomane croit Ă ses mensonges. En fait, il va tellement loin dans le mensonge, sachant que chaque nouvelle fable vient camoufler une tromperie rĂ©cente, elle mĂȘme destinĂ©e Ă occulter une falsification plus ancienne, que mentir devient une seconde nature. Câest ce qui est arrivĂ© Ă lâOccident moderne. Lâexemple le plus Ă©difiant est celui du chien qui fait ses besoins dans le jardin. Il envoie promener en arriĂšre ses pattes de derriĂšre, pour faire en sorte quâun peu de terre recouvre sa petite commission. NaĂŻvement, il croit que celle-ci est cachĂ©e aux yeux de tous et il sâen va tranquillement. LâOccident moderne agit de mĂȘme. Il camoufle de façon grossiĂšre ses crimes et ses mensonges, que des chroniqueurs vertueux et courageux de toute origine consignent pourtant dans leurs annales. Il le sait, mais peu lui importe, du moment que la masse continue Ă avaler des couleuvres. De la mĂȘme façon, on peut dire que la mĂ©galomanie est une maladie de lâesprit. Le thĂ©oricien de la suprĂ©matie blanche est persuadĂ© que toutes les inventions dont bĂ©nĂ©ficie lâhumanitĂ© sont le fruit du travail de sa seule communautĂ©. Elle seule serait pourvue de la raison raisonnante. Les impĂ©rialistes blancs entendent rĂ©gner sur le passĂ© falsification de lâhistoire sur le prĂ©sent bien sĂ»r, mais aussi pour lâĂ©ternitĂ©. Câest pour cela quâils emmagasinent un arsenal nuclĂ©aire leur permettant de faire sauter plusieurs fois la planĂšte si ils le dĂ©sirent. Cela ne les empĂȘchent pas de se prĂ©senter aux yeux de tous, comme des modĂšles de sagesse. Ils ne sont pas Ă une contradiction prĂšs. L'histoire Ă©crite par certains EuropĂ©ens falsificateurs, est analysĂ©e sans concession par le chercheur Jean-Philippe Omotunde de l'institut Africamaat. A la lumiĂšre des analyses du chercheur guadeloupĂ©en l'Origine nĂ©gro-africaine du savoir grec, Ă©ditions MĂ©naibuc, la vĂ©ritable nature du modĂšle eurocentriste apparaĂźt c'est un grand bluff ! africaine La renaissance africaine est en marche. Lâaccession au pouvoir de la majoritĂ© noire en Afrique du Sud, lâinstauration dâune dĂ©mocratie non raciale en AmĂ©rique Ă©lection de Barack Obama sont des Ă©tapes importantes dans le combat pour la libĂ©ration des Kamites dans le monde. La rĂ©volution africaine ne peut ĂȘtre que lâĆuvre des Africains eux-mĂȘmes. RĂ©volution philosophique et politique citons quelques penseurs de la renaissance africaine Doumbi Fakoly, Sylvain Nsapo Kalamba, Jean-Pierre Kaya, Jean-Philippe Omotunde, Ama Mazama, Mubabinge Bilolo. Mais une renaissance africaine pour quoi faire ? Pour bomber le torse et proclamer comme James Brown dans les annĂ©es 70 Je suis noir et je suis fier. » Aujourdâhui, ça serait un peu puĂ©ril non ? Je pense quâil faut connaĂźtre lâhistoire mais surtout sâimprĂ©gner de la spiritualitĂ© de nos ancĂȘtres. Iniouia, grand intendant de Men Nefer. Entre 4000 et 2000 ans avant JĂ©sus Christ rĂ©daction du Livre des Morts des anciens Ă©gyptiens. Ce livre contient notamment, la fameuse Confession NĂ©gative "Salut, dieu grand, Seigneur de VĂ©ritĂ© et de Justice, MaĂźtre puissant ! Voici que j'arrive devant toi ! Laisse-moi donc contempler ta rayonnante beautĂ© ! ...Je n'ai pas causĂ© de souffrance aux hommes. Je n'ai pas usĂ© de violence contre ma parentĂ©, Je n'ai pas substituĂ© l'Injustice Ă la Justice. Je n'ai pas frĂ©quentĂ© les mĂ©chants. Je n'ai pas commis de crimes. Je n'ai pas fait travailler pour moi avec excĂšs. ... je n'ai pas maltraitĂ© mes serviteurs..." On ne va pas la citer entiĂšrement. Au total, il y a ce que l'on peut appeler quarante deux commandements. Une notion du bien et du mal Ă©vidente. Mais quâest-ce que les Africains dâaujourdâhui, Congolais, Gabonais, conservent de lâantique civilisation Ă©gyptienne ? Citons lâĂ©gyptologue congolais ThĂ©ophile Obenga. LE "KA" Ancien Ă©gyptien. "Ka" esprit, pouvoir spirituel. Mbochi Congo. "O-kaa" essence, personnalitĂ©. Sotho Afrique du Sud. "Ka" pouvoir. Fang Gabon. "Ki" force, puissance, pouvoir. Duala Cameroun. "Ka" nature, caractĂšre. Source ThĂ©ophile Obenga Revue scientifique Ankh n°6/7. 12 Notion du bien et du mal Extrait du texte de RenĂ©-Louis Parfait EtilĂ© Africamaat. Le culte d'Osiris fut Ă©tabli Ă Abydos ville d'Egypte, sinon avant, du moins au commencement de la pĂ©riode dynastique. Ce fut une religion constituĂ©e aux temps prĂ©historiques, mais la genĂšse de la lĂ©gende osirienne remonte Ă 4000 ans avant J-C. ... Vers 2000 ans avant J-C, pendant la XIIĂšme dynastie, aprĂšs une importante rĂ©volution sociale, le peuple aspire Ă obtenir une vie heureuse aprĂšs la mort dans les Champs ElysĂ©es du ciel Ă©gyptien. C'est aussi en Egypte qu'apparaĂźt pour la premiĂšre fois ce qu'on appelle aujourd'hui "la pesĂ©e de l'Ăąme"... Le 125Ăšme Chapitre du "Livre des Morts" parle du jugement et de la purification de l'Ăąme... C'est aussi le chapitre de la confession de l'Ăąme, la fameuse "confession nĂ©gative". Le dĂ©funt nie tous les crimes susceptibles d'ĂȘtre accomplis par l'homme. Par la pesĂ©e de l'Ăąme, celui qui prĂ©side le Tribunal, Osiris, Ă©value le poids des pĂ©chĂ©s et le poids des vertus du dĂ©funt. La puissance suprĂȘme a trouvĂ© l'Ăąme pieuse et juste... le dĂ©funt est admis Ă jouir des bonheurs de l'au-delĂ , le coeur des mĂ©chants lui, est jetĂ© en pature Ă Ammout, la dĂ©esse dĂ©vorante, la mangeuse de coeurs. Nul coupable ne peut Ă©chapper Ă son sort. L'Ăąme impure subit un chĂątiment, c'est Ă dire une longue et douloureuse purification. » Que faut-il retenir de cet extrait du commentaire de R-L P. EtilĂ© ? On est frappĂ© devant lâanciennetĂ© de cette conception du tribunal dâoutre-tombe 4000 ans, 2000 ans avant J-C, voilĂ qui donne le vertige. Mais surtout, ce quâil faut retenir câest LA NECESSITE DE RETABLIR LâORDRE OSIRIEN, LâHARMONIE MAĂTIQUE, FACE A LâORDRE INSTABLE, MALEFIQUE, SETHIEN. Pour en savoir plus, il faut lire le texte de lâĂ©gyptologue, Ă©rudit, philosophe, sage et thĂ©ologien kamite Mubabinge Bilolo 13. Hommes et femmes diffĂ©rents et complĂ©mentaires Je suis fatiguĂ© et je nâai pas la force ni le talent pour Ă©crire aujourdâhui un cours poĂšme ou une chronique sur lâhomme et la femme kamites. Et je nâai pas acquis la connaissance qui me permettrait de le faire. Je vais donc citer un aĂźnĂ©, un sage, Doumbi-Fakoly. ⊠la dĂ©esse Sekmet rĂ©git la Force Tranquille qui rappelle celle du lion. ⊠la dĂ©esse Hu distribue la Parole ParlĂ©e et CrĂ©atrice, comme le verbe crĂ©ateur Ă lâinstant de la premiĂšre Fois. ⊠la dĂ©esse Isis, ModĂšle de mĂšre et dâĂ©pouse, dĂ©tient le mystĂšre de la CrĂ©ation et enseigne la Haute Initiation. ⊠la dĂ©esse MaĂąt, veille sur lâHarmonie, la StabilitĂ©, lâEquilibre de la crĂ©ation et lâapplication de la Justice dans les mondes visible et invisible. Ce parti pris de nos AncĂȘtres en faveur des DĂ©esses, donc en faveur de la Femme, procĂšde dâune logique implacable.» Extrait de Les chemins de la MaĂąt, Doumbi-Fakoly, Menaibuc, 2008 ». Doumbi Fakoly est aussi trĂšs lucide sur les conditions psychologiques permettant l'avĂšnement d'une vĂ©ritable Renaissance Africaine Ce nâest quâen se rĂ©appropriant son patrimoine culturel par la rĂ©conciliation avec ses AncĂȘtres et avec lui-mĂȘme que lâAfricain pourra reconquĂ©rir la confiance en soi quâil a perdu dans son refus de sâassumer, et qui seule permet de repousser toujours plus loin les frontiĂšres de lâimpossible. » Doumbi-Fakoly, Afrique la Renaissance, Silex-Nouvelles du Sud, 2000. Il y a presque un an, jâavais Ă©tĂ© fortement intĂ©ressĂ© par les mots dâune femme française, ostĂ©opathe sur les ondes de la chaĂźne de radio FM, ICI ET MAINTENANT, elle disait quâil fallait se tenir droit et regarder la lumiĂšre. Que cela Ă©tait le propre de lâhomme heureux et confiant. Ces propos rejoignent ceux du sage kamite de lâAntiquitĂ©, Ptah Hotep Pour lâĂȘtre rayonnant qui avance, le chemin est construit ». Published by Iterou OgowĂš - dans agano Cheikhanta diop, volney et le sphinx (0 avis) Donner votre avis. Parution le 11/07/2000. Ajouter Ă une liste. Livre papier. 33,30 ⏠Indisponible LâInstitut des Peuples Noirs, Ćuvre du prĂ©sident du Conseil national de la rĂ©volution, Thomas Sankara, nâest plus visible sur le terrain depuis quelques annĂ©es. Pourtant, lâidĂ©e de connaĂźtre plus le monde noir qui lâa sous-tendue est toujours dâactualitĂ© et câest pourquoi lâinstitut ne doit pas disparaĂźtre. Plus de subvention de lâEtat depuis une dizaine dâannĂ©es, pratiquement plus dâactivitĂ©s sur le terrain, des cadres qui concrĂštement nâont pas grand-chose Ă faire, changement de siĂšge de Gounghin Ă Dassasgho. Telle est la situation actuelle de lâInstitut des Peuples Noirs IPN. Cet institut vit une lĂ©thargie qui, si on nây prend garde, risque de lâemporter. Dâailleurs Ă quoi bon maintenir un institut qui ne fait rien sur le terrain ; avec les Programmes dâAjustement Structurel PAS, si lâEtat a rĂ©ussi Ă se dĂ©sengager des secteurs sociaux tels que lâĂ©ducation et la santĂ©, ce nâest pas la fermeture dâun petit institut comme lâIPN qui va poser problĂšme. Dans tous les cas, si cela advenait, ce sera regrettable dans la mesure oĂč les problĂšmes qui ont Ă©tĂ© Ă la base de la crĂ©ation de lâIPN demeurent toujours. Faire des Africains les acteurs de leur histoire LâidĂ©e de lâInstitut des Peuples Noirs serait venue de Thomas Sankara, prĂ©sident du Conseil National de la RĂ©volution CNR. Pendant son sĂ©jour au siĂšge de lâONU en 1984 oĂč il a fait son fameux discours devenu historique, il sâest rendu Ă Harlem pour ĂȘtre tĂ©moin des conditions de vie des Noirs. Il fut choquĂ© par ce quâil a vu. De retour dans son Faso natal, dans une interview Ă lâaĂ©roport de Ouagadougou, le prĂ©sident du CNR aurait dit quâil nâest pas normal que lâhistoire des Blancs soit Ă©crite par des Blancs, lâhistoire des Jaunes Ă©crite par des Jaunes et que lâhistoire des Noirs soit Ă©crite par des Blancs. Les Noirs doivent pouvoir Ă©crire leur histoire surtout que ce que les Blancs ont Ă©crit porte la marque de lâeuropĂ©ocentrisme ; toute chose qui ne contribue pas Ă lâobjectivitĂ© de cette histoire. Un comitĂ© de rĂ©flexion fut mis en place en collaboration avec lâUNESCO. Des travaux prĂ©liminaires ont abouti Ă une premiĂšre rencontre en 1986. CâĂ©tait le symposium international au cours duquel les grandes idĂ©es ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. Malheureusement, lâIPN fut créé officiellement en 1990, aprĂšs la mort tragique de Thomas SANKARA. Il a eu Ă mener comme activitĂ©s, des rencontres aux niveaux politique et intellectuel, des voyages Ă travers lâAfrique pour pousser les Africains Ă adhĂ©rer Ă lâinstitut. Les scolaires ont Ă©tĂ© au centre des activitĂ©s de lâIPN. Dans certains Ă©tablissements scolaires, les Ă©lĂšves animaient ce quâon a appelĂ© les clubs IPN. CâĂ©tait une façon pour lâinstitut de vĂ©hiculer le maximum dâidĂ©es sur la philosophie, lâhistoire du monde noir, ce dont ils nâauront pas lâoccasion de dĂ©couvrir en classe. Au dĂ©part, lâIPN a Ă©tĂ© créé pour ĂȘtre international. Mais il nâa pas bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien des autres pays africains. CâĂ©tait le Burkina Faso qui finançait toutes les activitĂ©s. Par la suite, le pays des hommes intĂšgres a commencĂ© Ă rarĂ©fier ses subventions et lâIPN est entrĂ© dans une lĂ©thargie dont lâissue risque dâĂȘtre sa mort pure et simple. Ce sera alors une Ă©norme perte, non seulement pour le Burkina mais aussi pour toute lâAfrique. LâIPN doit renaĂźtre obligatoirement Dans une lettre datĂ©e du 21 janvier 1997, les Ă©ditions Khepera et PrĂ©sence Africaine protestaient contre le refus de la chaĂźne de tĂ©lĂ© France 3 » de ne pas signaler dans son Ă©mission La marche du siĂšcle » du 1er janvier 1997, le livre de ThĂ©ophile Obenga, intitulĂ© Cheick Anta Diop, Volney et le Sphinx ». Pourtant, ce livre cadrait avec le thĂšme de lâĂ©mission qui Ă©tait la civilisation Ă©gyptienne. Ce cas pose le problĂšme de la diffusion des Ćuvres Ă©crites par des Africains. Cheick Anta Diop, malgrĂ© ses thĂšses approuvĂ©es par les plus grands savants du monde au colloque du Caire de 1974, a Ă©tĂ© empĂȘchĂ© dâenseigner pendant 20 ans, autrement dit, ses idĂ©es nâont pas pu sâĂ©panouir dans les universitĂ©s africaines pendant 20 ans. Qui pourra servir de cadre de recherche et de diffusion de lâhistoire faite par les Noirs si ce nâest des institutions des lâIPN. Un BurkinabĂ©, peut ne connaĂźtre de Dimdolosom que le nom dâune rue et dâun lycĂ©e de Ouagadougou, alors quâil a Ă©tĂ© un grand Ă©crivain et un chercheur burkinabĂ©, le premier dit-on ; il peut Ă©galement ne pas savoir que Boukari II a remis le pouvoir Ă Kankan Moussa avant de naviguer vers les AmĂ©riques bien avant Christophe Colomb, cet homme qui nâa pas dĂ©couvert lâAmĂ©rique et dont il connaĂźt lâhistoire par cĆur. LâexpĂ©dition de Boukari a inspirĂ© un livre intitulĂ© âIls y Ă©taient avant Colombâ. Puisque ces choses ne sont pas enseignĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires, qui peut les porter Ă la connaissance des Ă©lĂšves si ce ne sont des instituts comme lâIPN. Si tel est le cas, il faut impĂ©rativement mettre fin Ă la lĂ©thargie de lâInstitut des Peuples Noirs. Sa disparition sera une perte pour toute lâAfrique, principalement pour le Burkina. Ce sera aussi un recul dans la connaissance du monde noir par des Noirs. Le Burkina Faso est connu comme un pays oĂč la culture semble ĂȘtre prise au sĂ©rieux. Mais il y a une culture folklorique habillement traditionnel, danse⊠dont on peut sâen passer sans que cela compromette les chances de dĂ©veloppement du Faso. Il y a aussi celle qui nourrit sainement lâesprit et fait de lui un socle solide pour un avenir meilleur. La vocation culturelle de lâIPN est Ă prendre dans ce sens, et câest pourquoi il doit ĂȘtre redynamisĂ© quâelle quâen soit le prix. Par Bamogo Source hebdomadaire BendrĂ© Post Views 333| ĐÎœŃ áȘÎČ ÏĐ”ĐłÖ ášŃá„ĐŸĐœĐ” | ĐĐżáÏĐŸážĐž б՞ Îčб | á±Ï ĐœŃá | УбáźŐ¶ŃŃá á»á§áŐĄŐčŃгО |
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