LEJEUNE C. A. DIOP. En 1923, lorsque Cheikh Anta Diop naĂźt de Magatte Diop et de Massamba Sassoum Diop dans un petit village nommĂ© Caytou, l’Afrique occidentale française (AOF) n’a pas encore accouchĂ© du SĂ©nĂ©gal. Le continent tout entier est soumis Ă  la domination coloniale impĂ©rialiste qui impose ses lois politiques,
Born in Brazzaville, Congo Central Africa, ThĂ©ophile Obenga has studied a wide variety of subjects and has obtained a wide range of degrees. His degrees include in Philosophy University of Bordeaux, France University of Pittsburgh, in History University of Paris, SorbonneAdvanced studies in History, Linguistics, and Egyptology University of Geneva, Switzerland; in Prehistory Institut de PalĂ©ontologie Humaine, Paris, and in Linguistics, Philology, and Egyptology University of Paris, Sorbonne, and College de France. ThĂ©ophile Obenga holds the in Letters, Arts and Humanities from Montpellier University, France. He is a member of the French Association of Egyptologists SociĂ©tĂ© Française D’Egyptologie and of the African Society of Culture PrĂ©sence Africaine. He contributed as part of the United Nations Educational and Scientific Cultural Organization UNESCO program, to the writing of the General History of Africa and the Scientific and Cultural History of Humanity. He was, until the end of 1991, Director General of the Centre International des Civilisations Bantu CICIBA in Libreville, Gabon. He is the Director and Chief Editor of the journal Ankh. From January 28 to February 3, 1974 at Cairo, Egypt, ThĂ©ophile Obenga accompanied Cheikh Anta Dip as Africa’s representatives to the UNESCO symposium on “The Peopling of Ancient Egypt and the Deciphering of the Meroitic Script.” This meeting remains one of the single most important and famous defenses of African intellectual and historical integrity in the modern era. Dr. Obenga’s most recent work is African Philosophy the Pharaonic period 2780-330 Dr. Obenga is currently a professor at San Francisco State University, San Francisco, California. Bibliography L’Afrique dans l’AntiquitĂ© – Égypte ancienne – Afrique noire, Paris, PrĂ©sence Africaine, Ă  la connaissance du peuple de la RĂ©publique Populaire du Congo, Brazzaville, Librairies Populaires, centrale prĂ©coloniale – Documents d’histoire vivante, Paris, PrĂ©sence Africaine, Cuvette Congolaise. Les hommes et les structures. Contribution Ă  l’histoire traditionnelle de l’Afrique centrale, Paris, PrĂ©sence Africaine, ZaĂŻre, Civilisations traditionnelles et Culture moderne Archives culturelles d’Afrique centrale, Paris, PrĂ©sence Africaine, vie de Marien Ngouabi 1938-1977, Paris, PrĂ©sence Africaine, pour l’avenir poĂšmes, Paris, PrĂ©sence Africaine, une Nouvelle Histoire, essai, Paris, PrĂ©sence Africaine, dissertation historique en Afrique. A l’usage des Ă©tudiants de PremiĂšre AnnĂ©e d’UniversitĂ©, Dakar, NEA, Paris, PrĂ©sence Africaine, le chemin des hommes. Essai sur la poĂ©sie nĂ©gro-africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, traditionnelle des Mbochi. Etsee le Yamba, Paris, PrĂ©sence Africaine, Bantu, Langues-Peuples-Civilisations, Paris, PrĂ©sence Africaine, et Ă©crits politiques de Jacques Opangault, Paris, PrĂ©sence Africaine, si longtemps. PoĂšmes en Sept Chants, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1988, Collection Philosophie africaine de la pĂ©riode pharaonique – 2780-330 avant notre Ăšre, Paris, L’Harmattan, Egypt and Black Africa A Student’s Handbook for the Study of Ancient Egypt in Philosophy, Linguistics and Gender Relations, Edited by Amon Saba SAAKANA, Londres, Karnak House, commune de l’égyptien ancien, du copte et des langues nĂ©gro-africaines modernes – Introduction Ă  la linguistique historique africaine, Paris, L’Harmattan, GĂ©omĂ©trie Ă©gyptienne – Contribution de l’Afrique antique Ă  la mathĂ©matique mondiale, Paris, L’Harmattan / Khepera, Anta Diop, Volney et le Sphinx – Contribution de Cheikh Anta Diop Ă  l’historiographie mondiale, Paris, PrĂ©sence Africaine / Khepera, sanglante du Congo-Brazzaville 1959-1997– Diagnostic d’une mentalitĂ© politique africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, le Congo-Brazzaville – RĂ©flexions et propositions, Paris, L’Harmattan, 2001, Collection Études sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste, Paris, Khepera / L’Harmattan, AFRICAINE dans le cadre de l’Union Africaine, Paris, Pyramide Papyrus Presse, 2003, Collection Philosophy – The Pharaonic Period 2780-330 BC, Dakar, Per Ankh, 2004. Traduction de l’ouvrage La Philosophie africaine de la pĂ©riode pharaonique 2780-330 avant notre Ăšre, Paris, L’Harmattan, 1990.L’Égypte, la GrĂšce et l’école d’Alexandrie – Histoire interculturelle dans l’AntiquitĂ© – Aux sources Ă©gyptiennes de la philosophie grecque, Paris, Khepera / L’Harmattan, 2005. Sesh Medew Netcher Responses
6 Constantine de Volney 1783 Prior to Napoleon’s troops defacing the sphinx of Giza French nobleman Constantine de Volney commented: "Just think, that this race of Black men, today our slave and the object of our scorn, is the very race to which we owe our arts, sciences, and even the use of speech! Just imagine, finally, that it is in the
Le cinquiĂšme numĂ©ro de la Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique RHCA, Ă  paraĂźtre dans le courant de l’annĂ©e 2023, sera consacrĂ© au thĂšme Cheikh Anta Diop, militant politique sĂ©nĂ©galais, 1923-1986 », sous la direction d’Amzat Boukari-Yabara Ecole politique africaine, EPA et Martin Mourre Institut des mondes africains, IMAf. L’annĂ©e 2023 marquera le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop. Plus de trente-cinq ans aprĂšs sa mort, en 1986, l’hĂ©ritage de celui que l’on surnomme le Pharaon du Cayor – en raison de ses travaux sur l’Egypte antique d’une part et de sa rĂ©gion de naissance dans le bassin arachidier sĂ©nĂ©galais d’autre part – continue d’ĂȘtre l’objet de vifs dĂ©bats, au SĂ©nĂ©gal, sur le continent africain et dans les communautĂ©s afro-diasporiques un peu partout sur le globe . La littĂ©rature sur Cheikh Anta Diop, sur sa vie Diop, 2003 ; Diagne, 1997, son Ɠuvre scientifique, notamment son rapport Ă  l’histoire Ela 1989a, 1989b ; Obenga, 1996, Wondji ; 1989 ; Coquery-Vidrovitch, 2020, ou sa pensĂ©e politique Diop, 1989 ; Do Nascimento, 2020, est plus qu’abondante , ces diffĂ©rentes dimensions se confondant d’ailleurs largement. Diop est ainsi un savant engagĂ© qui a rompu dĂšs ses premiers travaux avec l’axiome wĂ©bĂ©rien de la neutralitĂ© scientifique – ce qui est d’ailleurs le reproche principal qui lui a Ă©tĂ© adressĂ© Fauvelle-Aymard, 1996. Mais Diop est aussi un militant politique qui s’est investi dans plusieurs organisations, dont trois partis politiques qu’il a fondĂ©s au SĂ©nĂ©gal. Pourtant, alors que son action politique sur plus de quatre dĂ©cennies est importante, elle n’a pas fait l’objet de la mĂȘme attention. C’est Ă  une redĂ©couverte critique de cette trajectoire qu’invite le prĂ©sent numĂ©ro de Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique RHCA. En s’inscrivant dans un renouveau de la biographie politique sur le continent Angelo, 2021 ; Bank et Jacobs, 2019 ; Van Walraven, 2020, ce numĂ©ro de RHCA entend ainsi contribuer Ă  de nouvelles maniĂšres de comprendre les luttes politiques africaines, entre expĂ©riences personnelles et aspirations 1946, alors jeune bachelier, Cheikh Anta Diop dĂ©barque Ă  Paris. Il milite au sein de diffĂ©rentes organisations Ă©tudiantes, en particulier dans l’Association des Ă©tudiants du Rassemblement DĂ©mocratique Africains AERDA dont il devient le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral entre 1951 et 1953. En 1954, il publie Nations nĂšgres et cultures, le livre le plus audacieux qu’un nĂšgre ait jusqu’ici Ă©crit et qui comptera, Ă  n’en pas douter, dans le rĂ©veil de l’Afrique », selon les mots de CĂ©saire dans son Discours sur le colonialisme CĂ©saire, 1955 21. Deux ans plus tard, il participe au premier CongrĂšs des Ă©crivains et artistes noirs Ă  la Sorbonne puis, en 1959, Ă  sa seconde Ă©dition Ă  Rome. En 1960, il soutient sa thĂšse. ProfondĂ©ment novateurs, notamment par l’étendue des champs qu’ils couvrent, ses travaux procĂšdent d’un rĂ©el dĂ©centrage Ă©pistĂ©mologique que l’on qualifierait aujourd’hui de dĂ©colonial Tumultes, 2019. En 1960, l’annĂ©e des indĂ©pendances », il rentre au SĂ©nĂ©gal. Il publie cette annĂ©e-lĂ  Les Fondements Ă©conomiques et culturels d’un Etat fĂ©dĂ©ral d’Afrique noire. Ce livre est conçu comme un manifeste. Le premier des quinze points qu’il dĂ©veloppe Ă  la fin de cet ouvrage, et qui vont constituer l’essentiel des programmes » des deux partis qu’il crĂ©e successivement, concerne la restauration de la conscience historique pour les populations africaines Diop, 1960 105. Le cinquiĂšme de ces points, propose de faire basculer l’Afrique Noire sur la pente de son destin historique une fois pour toutes » Ibid., 104. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, que ce soit le thĂšme des formes de reprĂ©sentations politiques, la question de l’industrialisation du continent, de ses sources Ă©nergĂ©tiques ou encore l’enjeu d’une armĂ©e moderne et souveraine, soixante ans plus tard, ces thĂ©matiques restent actuelles. Cheikh Anta Diop s’inscrit ainsi comme un des penseurs panafricanistes francophones les plus fĂ©conds Boukari-Yabara, 2014 et ce numĂ©ro de Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique entend d’abord mieux identifier les gĂ©nĂ©alogies thĂ©oriques et politiques dans lesquelles il s’ de Diop, Ă  la fois intellectuelle et militante, se dĂ©roule dans une pĂ©riode d’effervescence politique. En juin 1960, le SĂ©nĂ©gal accĂšde Ă  l’indĂ©pendance dans le cadre de la FĂ©dĂ©ration du Mali Cissoko, 2005. En aoĂ»t, le parti le plus Ă  gauche sur l’échiquier politique sĂ©nĂ©galais, le Parti Africain de l’IndĂ©pendance PAI, est interdit par le prĂ©sident du Conseil Mamadou Dia, lui-mĂȘme Ă©liminĂ© » par le prĂ©sident de la RĂ©publique LĂ©opold SĂ©dar Senghor lors de la crise de dĂ©cembre 1962 Colin, 2007 ; Sow, 2021. DiffĂ©rentes formes d’autoritarisme et de rĂ©pression se mettent en place, auxquelles s’opposent de nouvelles rĂ©sistances. En juillet 1961, Cheikh Anta Diop lance son premier parti, le Bloc des Masses SĂ©nĂ©galais BMS. Il est emprisonnĂ© pendant un mois en juillet 1962 avant que le BMS ne soit interdit – alors que face Ă  cette rĂ©pression qui s’abat bon nombre de membres du bureau du parti ont rejoint l’Union Progressiste SĂ©nĂ©galaise de Dia et Senghor Boukari-Yabara, 2017. En novembre 1963, il crĂ©e donc un nouveau parti, le Front National SĂ©nĂ©galais FNS qui, n’ayant pas obtenu de rĂ©cĂ©pissĂ© gouvernemental, n’aura jamais d’existence lĂ©gale Rassemblement National DĂ©mocratique, 1999. Les annĂ©es qui suivent correspondent au dĂ©veloppement de l’hĂ©gĂ©monie de LĂ©opold SĂ©dar Senghor, dont les divergences philosophiques et politiques avec Cheikh Anta Diop ont donnĂ© lieu Ă  plusieurs Ă©crits Tine, 2005 ; Diop, 2006 ; Mourre, 2017. Au printemps 1968, notamment portĂ© par les Ă©tudiants, le SĂ©nĂ©gal connaĂźt une situation quasi insurrectionnelle qui voit le rĂ©gime de Senghor vaciller Bathily, 2018 ; Blum, 2012 ; GuĂšye, 2017. Diop ne semble pas prendre part Ă  ce soulĂšvement et on en sait peu, d’ailleurs, sur ses rĂ©actions face Ă  cet Ă©vĂ©nement. Une histoire sociale de ces luttes, de la fin des annĂ©es 1950 Ă  1968, reste Ă  Ă©crire. En proposant de s’intĂ©resser au travail quotidien du militant Cheikh Anta Diop, et des camarades qui l’entourent, en restituant l’épaisseur de ce contexte politique, ce numĂ©ro permettra ainsi de s’interroger sur ce qui apparaĂźt, Ă  diffĂ©rents moments, comme des rendez-vous manquĂ©s pour la gauche pĂ©riode postĂ©rieure au mai 68 sĂ©nĂ©galais » voit un Ă©clatement de l’opposition issue du PAI – clandestin depuis 1960 mais qui restait particuliĂšrement actif – en plusieurs partis, se rĂ©clamant du trotskysme et plus encore du maoĂŻsme Bianchini, 2019, 2021. En rĂ©ponse Ă  ces mobilisations, Senghor va autoriser en 1976 un multipartisme partiel limitĂ© Ă  trois courants, le marxiste-lĂ©niniste » de Majhemout Diop et du Parti Africain de l’IndĂ©pendance , le libĂ©ral », incarnĂ© par Abdoulaye Wade et le Parti DĂ©mocratique SĂ©nĂ©galais, et enfin le socialiste » du Parti Socialiste dont il est le reprĂ©sentant. Cheikh Anta Diop crĂ©e un nouveau parti, le Rassemblement National DĂ©mocratique RND qui ne sera autorisĂ© officiellement qu’en 1981 aprĂšs le dĂ©part de Senghor de la prĂ©sidence. Étudier ce moment est particuliĂšrement instructif pour comprendre l’émergence d’un champ politique sĂ©nĂ©galais, dont le personnel politique actuel est d’ailleurs en partie issu , mais aussi pour saisir la transformation des registres d’actions militantes Tine, 1997, qui se dĂ©roulent notamment via la culture Harney, 1995 ; Wane, 2014. Diop est finalement Ă©lu au parlement comme dĂ©putĂ© en 1983 mais refuse de siĂ©ger face Ă  ce qu’il juge ĂȘtre des fraudes Ă©lectorales. Mais alors que son influence, liĂ©e peut-ĂȘtre plus Ă  son activitĂ© scientifique que politique, ne cesse de croĂźtre un peu partout sur le continent africain et mĂȘme aux Etats-Unis, Diop dĂ©cĂšde brutalement d’une crise cardiaque en fĂ©vrier 1986 Ă  sa vie, Cheikh Anta Diop a ainsi produit un discours sur l’histoire tout en l’adaptant Ă  une praxis militante au SĂ©nĂ©gal. Ainsi, alors qu’il n’a jamais eu Ă  exercer le pouvoir, Ă  l’inverse d’autres figures africaines tutĂ©laires de la seconde moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, Patrice Lumumba, Nelson Mandela ou Thomas Sankara pour ne citer qu’eux, Diop reste aujourd’hui une icĂŽne pour une partie de la jeunesse activiste en Afrique et au-delĂ . En questionnant les ressorts Ă©pistĂ©mologiques de la biographie politique en Afrique, ce numĂ©ro entend solliciter des articles Ă©clairant le rapport aux organisations politiques de Diop Ă  diffĂ©rentes pĂ©riodes de sa vie, depuis la mĂ©tropole avant 1960 et Ă  partir du SĂ©nĂ©gal aprĂšs. À partir de la trajectoire d’un militant » et non d’un hĂ©ros » FouĂ©rĂ© et Charton, 2013, il s’agit aussi de proposer un regard neuf, dans cet espace, sur la pĂ©riodisation du fait militant entre les annĂ©es 1940 et le milieu 1980. Les articles attendus pourront osciller entre des aspects inĂ©dits du parcours de Diop et des Ă©tudes sur sa pensĂ©e politique et ses actions militantes. Au-delĂ  de la trajectoire personnelle de Cheikh Anta Diop, ce numĂ©ro appelle en parallĂšle des contributions sur des figures, des pensĂ©es politiques, des organisations, des maniĂšres de militer au SĂ©nĂ©gal, et au sein des diasporas africaines en Occident. Loin d’ĂȘtre un numĂ©ro hommage, ce numĂ©ro de RHCA entend apporter un Ă©clairage critique sur une personnalitĂ© majeure du XXĂšme siĂšcle en Afrique, en traçant les apports et les limites de son action politique comme en en Ă©clairant plus prĂ©cisĂ©ment le axes principaux sont proposĂ©s, bien que d’autres contributions rĂ©pondant Ă  la thĂ©matique gĂ©nĂ©rale du numĂ©ro pourront ĂȘtre soumises. Plus qu’une relecture de ses ouvrages et Ă©crits hormis l’axe 1 qui s’y prĂȘte, il s’agit de proposer des articles s’appuyant sur des sources originales archives administratives coloniales et postcoloniales – notamment celles de surveillance politique –, archives privĂ©es, tĂ©moignages, sources Ă©ditĂ©es mais mĂ©connues, 1. La bibliothĂšque politique de Cheikh Anta DiopS’il existe un vaste corpus sur les gĂ©nĂ©alogies intellectuelles qui ont construit un imaginaire de l’Afrique Mudimbe, 1988, on s’est jusqu’à rĂ©cemment peu intĂ©ressĂ© Ă  une histoire des idĂ©es politiques sur le continent Blum, Kiriakou, Mourre et Al., 2021 ; Katsakioris et Stroh, 2021. Ainsi, la pensĂ©e de Cheikh Anta Diop, radicalement originale, offre une voie pour contribuer Ă  une meilleure comprĂ©hension des influences, philosophiques, Ă©conomiques, historiographiques, qui ont contribuĂ© Ă  la formation de doctrines politiques. Les rĂ©flexions de Diop se lisent Ă  la fois dans son Ɠuvre scientifique mais aussi dans ses contributions plus politiques – que l’on trouve dans les diffĂ©rents journaux oĂč il eut Ă  Ă©crire. Pourtant cette seconde dimension n’a pas fait l’objet de la mĂȘme attention. Deux sources principales semblent ĂȘtre Ă  l’origine de ses conceptions politiques le marxisme et le panafricanisme. Si tout au long de son Ɠuvre Diop parle de la constitution d’un Etat socialiste fĂ©dĂ©ral en Afrique, il ne cesse pourtant de batailler contre le marxisme, la pensĂ©e dominante de son Ă©poque, en rĂ©flĂ©chissant avec et contre elle. Ainsi, la question de la lutte des classes, celle de la collectivisation des moyens de production ou encore de la prise du pouvoir restent des Ă©lĂ©ments relativement absents des Ă©crits politiques de Diop, et sur lesquels on pourra s’interroger. Par ailleurs Diop est trĂšs tĂŽt influencĂ© par les penseurs panafricains, qu’il s’agisse de Du Bois, George Padmore ou encore Marcus Garvey. Il s’agit donc ici de mieux saisir les rĂ©fĂ©rences bibliographiques et les liens qu’eut Diop avec d’autres penseurs politiques, en Afrique et au-delĂ , et comment ces contacts influencĂšrent sa 2. Histoire sociale du militantismeLe parcours militant de Diop durant prĂšs de 40 ans est relativement bien documentĂ© mais certaines de ses singularitĂ©s restent Ă  Ă©clairer. À partir de la trajectoire du militant Cheikh Anta Diop, cet axe appelle des contributions sur les organisations politiques, syndicales et sur les mouvements culturels qui accompagnent sa biographie politique. Il s’agit de proposer des contributions autour de ces diffĂ©rentes formes d’engagement, notamment quand l’action politique s’exerça dans la clandestinitĂ©. Des travaux sur ceux que l’on pourrait nommer les compagnons de Diop permettront de contribuer Ă  une histoire plurielle de ces acteurs. Ainsi, des portraits d’étudiants, de travailleurs, de femmes militantes, ayant contribuĂ© Ă  ces luttes des annĂ©es 1940 aux annĂ©es 1990, seraient les bienvenus. On pourra s’interroger, parmi ces trajectoires biographiques, sur certaines lignes sociologiques de rupture, entre milieux ruraux et urbains, entre travail intellectuel et militantisme clandestin, etc. Sont attendues des contributions sur le travail politique au SĂ©nĂ©gal pendant et hors campagnes Ă©lectorales – comment Ă©dite-on des tracts et les diffuse-t-on, oĂč et qui tient les rĂ©unions, en quelle langue se dĂ©roulent-elles, sur quelles rĂ©solutions dĂ©bouchent-elles, comment ces organisations sont-elles financĂ©es, etc. Des contributions sur l’histoire des journaux d’opposition, certains diffusĂ©s clandestinement dans le SĂ©nĂ©gal des annĂ©es 1960 et 1970, seraient apprĂ©ciĂ©es. Qui y Ă©crit, comment sont-ils imprimĂ©s ou encore quel est en le lectorat ?Axe 3. Cheikh Anta Diop et les lieux internationalistes de l’action politiqueS’interroger sur Diop, c’est ouvrir toute une sĂ©rie de questions sur l’histoire politique du continent, notamment quant au pĂ©rimĂštre gĂ©ographique de cette histoire. Si, Ă©tudiant et militant Ă  l’AERDA, il eut au dĂ©but des annĂ©es 1950 des liens avec la West African Student Union WASU – dans laquelle Ă©volue notamment Kwame Nkrumah – on sait peu de choses sur ses contacts avec les milieux anglophones. À partir d’une perspective transnationale, ce troisiĂšme axe appelle des contributions sur les formes de luttes dans les Afriques coloniales et postcoloniales en identifiant des circulations et des connexions entre acteurs et organisations. À titre d’exemple, si le parcours parisien de Diop Ă  la fin des annĂ©es 1940 est connu, plusieurs archives de la sĂ»retĂ© coloniale, Ă  Dakar, montrent que celle-ci le surveille quand il sĂ©journe au SĂ©nĂ©gal dĂšs cette Ă©poque. Il a en effet sur place des contacts avec des militants de l’Union DĂ©mocratique SĂ©nĂ©galaise la branche locale du Rassemblement DĂ©mocratique Africain. Des contributions sont aussi attendues sur les lieux du militantisme de Cheikh Anta Diop aprĂšs les indĂ©pendances. Bien qu’il s’inscrive dans une perspective rĂ©solument panafricaniste, on sait peu de chose sur son action politique, et celles du BMS, du FNS et du RND, Ă  une Ă©chelle rĂ©gionale ouest-africaine. On pourra s’interroger sur les perspectives thĂ©oriques et pratiques que dĂ©veloppent ces trois partis face Ă  d’autres luttes en Afrique lutte contre l’apartheid, guerres de libĂ©ration dans les Afrique lusophones et dans le monde notamment dans le bloc soviĂ©tique comme en AmĂ©rique latine. On pourra Ă©galement proposer, dans une perspective d’histoire sociale des organisations militantes africaines, des contributions sur les rencontres militantes et les liens effectifs qu’elles ont permis de tisser Ă  diffĂ©rentes occasions. Calendrier La sortie du numĂ©ro est prĂ©vue pour le dĂ©but de l’annĂ©e 2023. Le calendrier est le suivant – Envoi des propositions 01 dĂ©cembre 2021 Merci d’adresser un rĂ©sumĂ© 500 mots maximum accompagnĂ© d’une biographie d’environ100 mots aux adresses suivantes et – Notifications aux 15 dĂ©cembre 2021 – Envoi de la premiĂšre version de l’article 15 mars 2022. Les articles, entre 35 000 et 55 000 signes, espaces et notes de bas de pages comprises, sans bibliographie finale, doivent ĂȘtre inĂ©dits. Les consignes aux auteures sont disponibles ici BibliographieAngelo AnaĂŻs, The Politics of Biography in Africa. Borders, Margins, and Alternative Histories of Power, Londres, Routledge, 2021. Bank Andrew et Jacobs Nancy, Biography in post-apartheid South Africa A call for awkwardness », African Studies, n°78 2, 2019, pp., 165-182. DOI Abdoulaye, Mai 1968 Ă  Dakar, ou, La rĂ©volte universitaire et la dĂ©mocratie le SĂ©nĂ©gal cinquante ans aprĂšs, Dakar, L’Harmattan, Pascal, The 1968 Years Revolutionary Politics in Senegal », Review of African Political Economy n°46 160, 2019, ; DOI ____, 1968 au SĂ©nĂ©gal un hĂ©ritage politique en perspective », Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des Ă©tudes africaines, n°55 2, 2021, pp. 307-329. ; DOI Blum Françoise, SĂ©nĂ©gal 1968 rĂ©volte Ă©tudiante et grĂšve gĂ©nĂ©rale », Revue d’histoire moderne contemporaine, n° 592, 2012, pp. 144 177 ; DOI ____, RĂ©volutions africaines Congo, SĂ©nĂ©gal, Madagascar, annĂ©es 1960-1970, Rennes, France, Presses universitaires de Rennes, 2014. Blum Françoise, Guidi Pierre et Rillon OphĂ©lie, Étudiants africains en mouvements contribution Ă  une histoire des annĂ©es 1968. Paris, Publications de la Sorbonne, 2016. Blum Françoise, Kiriakou HĂ©loĂŻse, Mourre Martin et al., Socialismes en Afrique. Paris, Editions de la Maison des sciences de l’homme, 2021. Boukari-Yabara Amzat, Africa Unite ! Une histoire du panafricanisme, Paris, La DĂ©couverte, 2014. ____, L’expĂ©rience politique de Cheikh Anta Diop », intervention non publiĂ©e, colloque AfrocentricitĂ©s histoire, philosophie, pratiques sociales, 21 novembre 2017. Camara Sadio, L’épopĂ©e du Parti africain de l’indĂ©pendance au SĂ©nĂ©gal 1957-1980. Paris, L’Harmattan, 2013. CĂ©saire AimĂ©, Discours sur le colonialisme, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1955. Chafer Tony, La fin de l’empire colonial français en Afrique de l’Ouest entre utopie et dĂ©sillusion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, HĂ©lĂšne et Marie-Aude FouĂ©rĂ©. PrĂ©sentation. HĂ©ros nationaux et pĂšres de la nation en Afrique ». Vingtieme Siecle. Revue d’histoire n° 118 2, 2013, pp. 3 14. Cissoko SĂ©kĂ©nĂ©-Mody, Un combat pour l’unitĂ© de l’Afrique de l’ouest la FĂ©dĂ©ration du Mali 1959-1960, Dakar, Nouvelles Éditions africaines du SĂ©nĂ©gal, 2005. Colin Rolland, SĂ©nĂ©gal notre pirogue. Au soleil de la libertĂ© journal de bord, 1955-1980, Paris, PrĂ©sence Africaine, 2007. ComitĂ© national prĂ©paratoire CNP pour la commĂ©moration du 50e anniversaire du Parti africain de l’indĂ©pendance PAI, ed., RĂ©alitĂ© du Manifeste du PAI au XXIĂšme siĂšcle, Dakar, Presses Universitaires de Dakar, 2012. Coquery-Vidrovitch Catherine, Cheikh Anta Diop et l’histoire africaine », Le DĂ©bat, vol. n° 208, 2020, pp. 178 PathĂ©, Cheikh Anta Diop et l’Afrique dans l’histoire du monde, Dakar, SankorĂ©, 1997. Dieng Amady Aly, Hegel, Marx, Engels et les problĂšmes de l’Afrique noire, Dakar, SankorĂ©, 1978. ____, Histoire des organisations d’étudiants africains en France, 1900-1950. Dakar, L’Harmattan, 2011. ____, Le 1er CongrĂšs des Ă©crivains et artistes noirs et les Ă©tudiants africains », PrĂ©sence Africaine, 175-176-177, 2007, pp. 118-124 ; DOI ____, Les premiers pas de la FĂ©dĂ©ration des Etudiants d’Afrique noire en France FEANF 1950-1955. De l’Union française Ă  Bandoung, Paris, L’Harmattan, 2003. Diop Boris Boubacar, Le SĂ©nĂ©gal entre Cheikh Anta Diop et Senghor », , 2006. Diop, Cheik Anta, Nations nĂšgres et culture. De l’antiquitĂ© nĂšgre-Ă©gyptienne aux problĂšmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui, Paris, PrĂ©sence Africaines, 1979 [1954]. ____, L’unitĂ© culturelle de l’Afrique noire. Domaines du patriarcat et du matriarcat dans l’AntiquitĂ© classique, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1959. ____, L’Afrique noire prĂ©-coloniale. Étude comparĂ©e des systĂšmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique noire, de l’antiquitĂ© Ă  la formation des Ă©tats modernes, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1960. ____, Les fondements culturels techniques et industriels d’un futur Ă©tat fĂ©dĂ©ral d’Afrique noire, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1960. ____, Civilisation ou barbarie. Anthropologie sans complaisance, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1981. ____, Alerte sous les Tropiques articles 1946-1960, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1990. Diop Cheikh M’BackĂ©. Cheikh Anta Diop l’homme et l’Ɠuvre. Paris, PrĂ©sence Africaine, La Renaissance africaine Enjeux et perspectives culturelles, scientifiques et techniques dans l’Ɠuvre de Cheikh Anta Diop », PrĂ©sence Africaine N° 175-176-177 1, 2007, pp. 469 97 ; DOI Diop Dialo, RĂ©flexions sur la pensĂ©e politique de Cheikh Anta Diop », PrĂ©sence Africaine n° 149-150 1, 1989, pp. 150 60 ; DOI Do Nascimento JosĂ©, La pensĂ©e politique de Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2020. Ela Jean-Marc, Cheikh Anta Diop ou l’honneur de penser, Paris, l’Harmattan, 1989a. ____, Conscience historique et rĂ©volution africaine chez Cheikh Anta Diop ». PrĂ©senceAfricaine, n°149-150 1, 1989b, pp. 161 92. Fauvelle-Aymar François-Xavier, L’Afrique de Cheikh Anta Diop histoire et idĂ©ologie, Paris, Karthala, 1996. Gueye Omar, Mai 1968 au SĂ©nĂ©gal, Senghor face aux Ă©tudiants et au mouvement syndical, Paris, Karthala, 2017. Harney Elizabeth, In Senghor’s Shadow. Art Politics, and the Avant-garde in Senegal, 1960-1995. Durham and London, Duke University Press, 2004. Kah Amadou, De la lutte des classes Ă  la bataille des places le tragique destin de la gauche sĂ©nĂ©galaise, Paris, L’Harmattan, 2016. Katsakioris Constantin et Stroh, Alexander, Africa and the crisis of socialism postsocialism and the Left », Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des Ă©tudes africaines, n°55 2, 2021, pp. 241-249 ; DOI Mourre Martin, La Renaissance africaine, des idĂ©es Ă  la pierre. L’infrastructure de Cheikh Anta Diop, la culture de LĂ©opold SĂ©dar Senghor et la sculpture d’Abdoulaye Wade », Cahiers d’études africaines, n° 227 3, 2017, pp. 719-750 ; DOI MudimbĂ© Valentin, The invention of Africa gnosis, philosophy, and the order of knowledge, Bloomington, Indiana university press, 1988. Niang Moctar Fofana, Trajectoires et documents du Parti africain de l’indĂ©pendance au SĂ©nĂ©gal. Dakar, Editions de la Brousse, 2014. Obenga ThĂ©ophile, Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx contribution de Cheikh Anta Diop Ă  l’historiographie mondiale, Paris, PrĂ©sence africaine, 1996. Rassemblement national dĂ©mocratique, Le combat politique de Cheikh Anta Diop du au Dakar, Imprimerie du Midi, 1999. Sow Mouhamadou Moustapha, Crise politique et discours mĂ©diatiques au SĂ©nĂ©gal Le traitement informationnel des Ă©vĂšnements de dĂ©cembre 1962 Ă  Dakar ». Revue d’histoire Contemporaine De l’Afrique, ná”’ 1, 2021, ; DOI Tumultes, AfrocentricitĂ©s. Histoire, philosophie et pratiques sociales », n° 52 1, 2019. Tine Antoine, De l’un au multiple et vice-versa ? Essai sur le multipartisme au SĂ©nĂ©gal 1974-1996 », Polis. Revue camerounaise de science politique, n°1 3, 1997, pp. 61-105. ____, LĂ©opold Senghor et Cheikh Anta Diop face au panafricanisme deux intellectuels, mĂȘme combat mais conflit des idĂ©ologies ? », in Thierno. BAH dir., Intellectuels, nationalisme et idĂ©al panafricain. Perspective historique, Dakar, Codesria, 2005, 129-157. Van Walraven Klaas ed, The Individual in African History. The Importance of Biography inAfrican Historical Studies. Leiden, Brill, 2020. Wane Ibrahima, Chanson populaire et conscience politique au SĂ©nĂ©gal l’art de penser la nation », ThĂšse de Lettres modernes, UniversitĂ© de Dakar, 2014. Wondji Christophe. Pour une histoire africaine engagĂ©e et responsable ». PrĂ©sence Africaine n°149-150 1, 1989, pp. 331 46. ; DOI

CheikhAnta Diop, Volney et le Sphinx – Contribution de Cheikh Anta Diop Ă  l'historiographie mondiale, Paris, PrĂ©sence Africaine / Khepera, 1996. L’histoire sanglante du Congo-Brazzaville (1959-1997)– Diagnostic d’une mentalitĂ© politique africaine, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1998.

19 aoĂ»t 2009 3 19 /08 /aoĂ»t /2009 2007 AsĂšt, OusirĂ©, Hor. Certains d'entre nous ont entendu parler du concept de "Renaissance Africaine", que l'on Ă©crit en Ro En Kemet, "Uhem Mesut" Le Renouvellement des Naissances. Pour RenaĂźtre, il faut avoir Ă©tĂ©. C'est ainsi que la connaissance de l'histoire de l'Afrique Kemet doit ĂȘtre connue. Et retracer l'histoire des Kamits Noirs depuis l'apparition de l'Homme Moderne sur le Sol Africain, c'est remonter aux origines de La Longue Marche de L'HumanitĂ©. Avant toute chose, interrogeons nous sur le concept de "races humaines" . Cette notion dans l'histoire rĂ©cente, a souvent Ă©tĂ© utilisĂ©e pour justifier les pires actes commis Ă  notre encontre. Nous verrons ici, que pour connaĂźtre notre passĂ© d'Africains, il faut embrasser l'histoire de l'espĂšce humaine depuis son commencement. de l’humanitĂ© La science nous apprend que nous appartenons Ă  l’espĂšce dite homo sapiens sapiens» apparue en Afrique il y a environ 200 000 ans avant l'Ăšre occidentale dans la vallĂ©e de l’Omo. En effet, les crĂąnes Omo 1 et Omo 2 dĂ©couverts par Richard Leakey en 1967, ont Ă©tĂ© redatĂ©s en 2005 par le Pr Ian Mc Dougall. Citons Pascal Picq, palĂ©oanthropologue, membre du CollĂšge de France Tous parents, mais tous diffĂ©rents. Toutes les femmes et tous les hommes d’aujourd’hui appartiennent Ă  une seule espĂšce
 Une certitude cependant, les premiĂšres femmes et les premiers hommes modernes avaient la peau noire ». Cette vĂ©ritĂ© Ă©tait-elle ignorĂ©e des Anciens europĂ©ens ? Pas du tout. En voici la preuve. Au 1er siĂšcle avant l’historien grec Diodore de Sicile le savait dĂ©jĂ  On prĂ©tend que les Ethiopiens sont de tous les hommes les premiers qui aient existĂ©. » Afin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s contre les rayons ultra violets du soleil, la peau des premiers hommes Ă©tait dotĂ©e d’un fort taux de mĂ©lanine. Ils Ă©taient donc noirs. Ces premiers hommes vont quitter l’Afrique pour peupler le reste du monde. Il y a 40 000 ans, un groupe de Noirs arrive dans le sud de l’Europe. En 1901 on a retrouvĂ© les restes de l’homme de Grimaldi » Ă  Menton. Cet homme fossile est conservĂ© aujourd’hui au musĂ©e de Monaco. Jusqu’à cette date de - 40 000 ans, l’humanitĂ© est uniquement noire. Une RĂ©volution Climatique La glaciation wĂŒrmienne. Entre - 40 000 ans et - 20 000 ans s’opĂšre un Ă©norme refroidissement de l’hĂ©misphĂšre nord. Les rayons ultra violets sont moins puissants dans cette zone, le soleil se fait plus discret. En Europe notamment, l’humanitĂ© change d’apparence. La peau n’a plus besoin de cette protection de la mĂ©lanine contre le soleil. Elle s’éclaircit. Le corps doit conserver la chaleur et l’air frais doit rentrer dans le corps de façon parcimonieuse c’est le rĂ©trĂ©cissement des narines. Tandis qu’un nez plus large, dans des rĂ©gions chaudes, laisse passer plus d’air pour refroidir le corps. Conclusion au delĂ  de nos apparences, nous appartenons Ă  la mĂȘme espĂšce humaine. Nous avons une origine commune et elle est africaine. du Caire 1974Le colloque du Caire auquel je fais souvent rĂ©fĂ©rence peut faire l’effet d’un vĂ©ritable dialogue de sourds quand on en lit le rĂ©sumĂ©. Ce que les organisateurs de l’UNESCO constatent, c’est le dĂ©sĂ©quilibre » des argumentations des participants la trĂšs minutieuse prĂ©paration du colloque par les professeurs Diop et Obenga n’a pas toujours rencontrĂ© une contrepartie Ă©gale. » Diop et Obenga Ă©taient les seuls reprĂ©sentants de l’Afrique Ă  ce colloque sur le peuplement de l’Egypte antique. Sur le plan de l’appartenance raciale » des Egyptiens, il n’y a pas eu de vĂ©ritable accord des participants. En revanche sur la culture Ă©gyptienne pharaonique, Diop et Obenga ont convaincu bon nombres de leurs pairs Le professeur Sauneron a soulignĂ© l’intĂ©rĂȘt de la mĂ©thode proposĂ©e par le professeur Obenga aprĂšs le professeur Diop. L’égyptien est une langue stable durant au moins 4500ans
 L’égyptien ne peut ĂȘtre isolĂ© de son contexte africain. » Il s’agit de la langue parlĂ©e par les pharaons. 3 Savants europĂ©ens de bonne foi. Doit-on rappeler que la question avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tranchĂ©e plusieurs siĂšcles plus tĂŽt ? Par des savants europĂ©ens de bonne foi. Et non des moindres. Parmi ceux-ci, citons Jean-François Champollion dit Champollion Le Jeune, le dĂ©chiffreur de la pierre de Rosette. Le dĂ©chiffreur des hiĂ©roglyphes Ă  l’époque moderne parle des Nubiens dans son journal 1828 Ce peuple infortunĂ© qui n’a rien de commun avec les Arabes, ni par son langage, ni par l’apparence physique. » Toujours Ă  la mĂȘme page 160, de la version anglaise de son journal 
 ce sont des gens agrĂ©ables et naturellement heureux comme tous les nubiens. Ils sont minces et leurs traits faciaux sont dĂ©licats, la complexion rouge-marron de leur peau est proche de la couleur noire, et rappelle celle de la race Ă©gyptienne ancienne. » Emile AmĂ©lineau, Ă©gyptologue français, cĂ©lĂšbre pour avoir dĂ©couvert la tĂȘte du dieu Osiris, dans la nĂ©cropole d’Abydos La civilisation Ă©gyptienne
 est non d’origine asiatique, mais d’origine africaine, d’origine nĂ©groĂŻde
 », Ă©ditions Leroux, 1916. N’oublions pas que les Anciens, grecs et latins, tels des enfants terribles, n’ont cessĂ© de nous lĂ©guer cette vĂ©ritĂ© dans leurs Ă©crits. HĂ©rodote, qualifiĂ© de pĂšre de l’histoire » par Christiane Desroches-Noblecourt, nous a lĂ©guĂ© des tĂ©moignages que la grande prĂȘtresse de l’égyptologie française prĂ©fĂšre passer sous silence ils ont la peau noire et les cheveux crĂ©pus. » Pour le philosophe grec de l’antiquitĂ© Aristote, les Egyptiens Ă©taient agan melanes », c’est Ă  dire excessivement nĂšgres ». N’oublions pas que le mot mĂ©lanine » que nous employions tout Ă  l’heure, trouve son origine dans le grec melas ». kamites L’Afrique savante s’est engagĂ©e dans le dĂ©bat avec Cheikh Anta Diop en 1954 et de quelle façon ! Avec son chef d’Ɠuvre Nations NĂšgres et Culture. » Signalons tout de mĂȘme que les Africains AmĂ©ricains Blyden et James, ainsi que l'essayiste haĂŻtien AntĂ©nor Firmin photo ci-dessus, avaient dĂ©jĂ  ouvert la brĂšche Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle. Mais existe – t'-il rĂ©ellement un dĂ©bat ? Pour les tenants de la falsification de l’histoire, l’arme principale est le silence. Quant aux Africains francophones qui se basent aujourd’hui sur de vrais travaux scientifiques, ils doivent retrouver Ă  prĂ©sent l’Esprit des Anciens Kamites pour s’atteler Ă  la Renaissance de l’Afrique et pour faire que la diaspora trouve sa place dans son pays d’accueil la France, sans perdre son Ăąme. C'est ce que bon nombre d'entre eux d'ailleurs, font dĂ©jĂ , avec un talent et un engagement qui force le respect. falsification de l’histoirePourquoi un tel mensonge historique ? L’Occident a pratiquĂ© l’esclavage de la race noire. En pleine pĂ©riode de trafic du bois d’ébĂšne », Bonaparte rĂ©alise la conquĂȘte militaire de l’Egypte. Volney sera du voyage. Il tĂ©moignera de la nĂ©gritude du Sphinx. Mais en pleine pĂ©riode de traite nĂ©griĂšre, il faudra Ă  tout prix nier l’africanitĂ© de la civilisation qui lĂ©gua jadis aux jeunes peuples mĂ©diterranĂ©ens Grecs, Romains tant d’élĂ©ments du savoir scientifique et spirituel. Ainsi, la naissance de l’égyptologie se signalera par sa volontĂ© d’extraire l’Egypte antique de son contexte africain. C’est ainsi que Champollion-Figeac, frĂšre ainĂ© de Champollion Le Jeune, aprĂšs avoir regrettĂ© que le livre de Volney Voyage en Egypte » soit dans toutes les bonnes bibliothĂšques dira, pour infirmer le tĂ©moignage de l’orientaliste que les cheveux crĂ©pus et la peau noire ne suffisent pas Ă  dĂ©finir la race nĂšgre » ! suprĂ©matie blanche Pierre Nillon identifie l’origine du racisme contre les Noirs Mes recherches montrent clairement que l’origine du racisme se trouve dans le judaĂŻsme instituĂ© en 398 avant sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. » En effet, on a vu tout Ă  l’heure que selon la science dĂ©couverte d’hommes fossiles en Ethiopie, Afrique du Sud, Kenya, l’origine de l’humanitĂ© est africaine. Or, le judaĂŻsme et donc l’Ancien Testament trouvent aussi une origine unique Ă  l’humanitĂ©. Mais pour eux, celle-ci n’est pas africaine mais mĂ©sopotamienne GenĂšse 2. Dans le JudaĂŻsme contrairement Ă  l’opinion des anciens europĂ©ens Grecs, Romains, les premiers hommes ne sont plus mĂ©lanodermes, mais leucodermes blancs. Esdras, le rĂ©dacteur du texte biblique invente l’origine de la couleur noire de certaines populations humaines par le fait que ces peuples descendent d’un ancĂȘtre commun Cham, qui vit la nuditĂ© de son pĂšre NoĂ© expression juive signifiant avoir des relations sexuelles et de ce fait, maudit par celui-ci, devint noir ainsi que tout sa postĂ©ritĂ© GenĂšse, chapitre 9. Le sortilĂšge donnant naissance Ă  la noirceur de Cham est dĂ©crit dans le Talmud. Le peuple Ă©lu » supĂ©rieur donc, serait selon cette conception le peuple juif, les races aryennes descendant de Japhet auraient droit Ă  une considĂ©ration Japhet habitera dans la tente de Sem » GenĂšse 9 et les descendant de Canaan deviendraient les esclaves de Sem et Japhet. Les EuropĂ©ens ont dĂ©laissĂ© leurs anciens cultes pour adopter le christianisme qui trouve son origine dans l’Ancien Testament des Juifs. Les Arabes ont hĂ©ritĂ© Ă  travers l’islam, de l’antikĂ©mitisme des Juifs. Et ils ont tous cohabitĂ© longuement, durant la pĂ©riode de l’Espagne musulmane. La Mauritanie n’a aboli l’esclavage des Noirs
 qu’en 1981 ! Quant aux Juifs, ils ne sont pas mauvais en tant que tels, c’est leur idĂ©ologie Ă©litiste qui pose problĂšme. Le chanteur de culture zouloue Johnny Clegg, s’enfuit Ă  l’adolescence du domicile maternel, Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre Ă©duquĂ© religieusement par les rabbins. Cham Oyabi, le thĂ©ologien africain, qui dirige Ă  Poitiers l'Eglise Animiste de Notre Temps, dit que dans une version plus ancienne de la GenĂšse, retrouvĂ©e dans les manuscrits de la Mer Morte, l'Ă©pisode du Chapitre 9 ne comporte aucune scĂšne d'ivresse concernant le patriarche NoĂ© et... pas l'ombre d'une quelconque malĂ©diction. Celle-ci aurait donc Ă©tĂ© ajoutĂ©e Ă  postĂ©riori. is beautiful Avant cette diffusion du racisme au sein du monde blanc, le slogan chez les Anciens Ă©tait Black is beautiful » le Noir est magnifique, plusieurs millĂ©naires avant Angela Davis et la Motown. Au 8Ăšme siĂšcle avant HomĂšre Iliade 1 ; 423 Ă  425 le pĂšre de la littĂ©rature grecque est sans Ă©quivoque Zeus est parti hier du cĂŽtĂ© de l’OcĂ©an prendre part Ă  un banquet chez les Noirs sans reproche, et tous les dieux l’ont suivi. Dans douze jours il retournera dans l’Olympe. » Au 5Ăšme siĂšcle avant HĂ©rodote fait Ă©tat de la beautĂ© du peuple noir en disant Les Noirs qu’ils allaient trouver sont, dit-on, les hommes les plus grands et les plus beaux du monde . » Françafrique Aujourd’hui, dans les pays anglo-saxons par exemple, l’attitude envers l’homme de couleur est moins inamicale que par le passĂ©. Il semblerait que le monde intellectuel en Angleterre soit moins engluĂ© dans le racisme passionnel qu’en France. Il est frappant de constater que rĂ©cemment, le Dr Robin Richards de l’University College de Londres, a reconstituĂ© en numĂ©rique les traits qui se cachent derriĂšre le masque mortuaire en or de Toutankhamon. AidĂ© de sculpteurs et de plasticiens il a tirĂ© parti des radiographies de la momie et s’est inspirĂ© des individus du mĂȘme Ăąge et d’un groupe ethnique proche de celui auquel appartenait le pharaon. Le visage reconstituĂ© ressemble Ă  celui d’un jeune Camerounais ou NigĂ©rian d’aujourd’hui. A propos des Etats-Unis, il faut admettre que le parcours d’un Barack Obama, serait impensable dans la France d’aujourd’hui. Il nous faut nous pencher sur cette spĂ©cificitĂ© française. Bon, on va faire simple. La France oscille entre deux pĂŽles libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© et l’empire des Français. C’est l’hĂ©ritage de la rĂ©volution française de 1789 trĂšs vite confisquĂ© par un homme NapolĂ©on Bonaparte. Le rĂȘve de libertĂ© universelle s’est muĂ© en rĂȘve impĂ©rial. Et nous n’en sommes pas encore sortis ! S’agissant de l’Afrique, pour comprendre la relation incestueuse de notre pays la France avec ce continent, il faut lire François-Xavier Vershave. Jetons un coup d’Ɠil Ă  la quatriĂšme de couverture de son livre Noir silence » Il existe un pays oĂč, depuis son palais, le chef de l’Etat recrute librement des mercenaires et pilote des guerres civiles sur un autre continent. Ce livre donne des noms, des dates, des tĂ©moignages. Il existe un pays qui attise les conflits ethniques et dĂ©verse des armes sur des rĂ©gions Ă  feu et Ă  sang, pour rester maĂźtre du seul vrai pouvoir l’argent. Ce livre raconte ces crimes sans tribunal
 Ce pays, c’est la France. Le continent humiliĂ© c’est l’Afrique. Leur liaison incestueuse c’est la Françafrique. » Dans un tel contexte, il est tout Ă  fait logique qu’une presse aux ordres des politiques et des multinationales qui se partagent le gĂąteau africain, perpĂ©tue le mythe du nĂšgre barbare, en dĂ©pit de toute logique scientifique. cas Français C’est ainsi que la reconstitution française en numĂ©rique du buste de Toutankhamon, n’a absolument rien Ă  voir avec celle effectuĂ©e par l’équipe de l’universitĂ© de Londres. C’est ainsi que le buste de la princesse d’Egypte qui se trouve au musĂ©e du Berlin, et prĂ©sentĂ© comme celui de NĂ©fertiti, serait en rĂ©alitĂ© celui d’une princesse mitanienne, concubine du roi et non l’épouse royale de sang Ă©gyptien. Mais des journaux comme le Figaro, lorsqu’ils font des numĂ©ros spĂ©ciaux sur l’Egypte, n’omettent pas de prĂ©senter ce faux manifeste en page de couverture. 10. Mythomanie, mĂ©galomanie maladies de l’esprit Ce qui est vrai pour les individus l’est parfois pour les peuples. Le mythomane croit Ă  ses mensonges. En fait, il va tellement loin dans le mensonge, sachant que chaque nouvelle fable vient camoufler une tromperie rĂ©cente, elle mĂȘme destinĂ©e Ă  occulter une falsification plus ancienne, que mentir devient une seconde nature. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  l’Occident moderne. L’exemple le plus Ă©difiant est celui du chien qui fait ses besoins dans le jardin. Il envoie promener en arriĂšre ses pattes de derriĂšre, pour faire en sorte qu’un peu de terre recouvre sa petite commission. NaĂŻvement, il croit que celle-ci est cachĂ©e aux yeux de tous et il s’en va tranquillement. L’Occident moderne agit de mĂȘme. Il camoufle de façon grossiĂšre ses crimes et ses mensonges, que des chroniqueurs vertueux et courageux de toute origine consignent pourtant dans leurs annales. Il le sait, mais peu lui importe, du moment que la masse continue Ă  avaler des couleuvres. De la mĂȘme façon, on peut dire que la mĂ©galomanie est une maladie de l’esprit. Le thĂ©oricien de la suprĂ©matie blanche est persuadĂ© que toutes les inventions dont bĂ©nĂ©ficie l’humanitĂ© sont le fruit du travail de sa seule communautĂ©. Elle seule serait pourvue de la raison raisonnante. Les impĂ©rialistes blancs entendent rĂ©gner sur le passĂ© falsification de l’histoire sur le prĂ©sent bien sĂ»r, mais aussi pour l’éternitĂ©. C’est pour cela qu’ils emmagasinent un arsenal nuclĂ©aire leur permettant de faire sauter plusieurs fois la planĂšte si ils le dĂ©sirent. Cela ne les empĂȘchent pas de se prĂ©senter aux yeux de tous, comme des modĂšles de sagesse. Ils ne sont pas Ă  une contradiction prĂšs. L'histoire Ă©crite par certains EuropĂ©ens falsificateurs, est analysĂ©e sans concession par le chercheur Jean-Philippe Omotunde de l'institut Africamaat. A la lumiĂšre des analyses du chercheur guadeloupĂ©en l'Origine nĂ©gro-africaine du savoir grec, Ă©ditions MĂ©naibuc, la vĂ©ritable nature du modĂšle eurocentriste apparaĂźt c'est un grand bluff ! africaine La renaissance africaine est en marche. L’accession au pouvoir de la majoritĂ© noire en Afrique du Sud, l’instauration d’une dĂ©mocratie non raciale en AmĂ©rique Ă©lection de Barack Obama sont des Ă©tapes importantes dans le combat pour la libĂ©ration des Kamites dans le monde. La rĂ©volution africaine ne peut ĂȘtre que l’Ɠuvre des Africains eux-mĂȘmes. RĂ©volution philosophique et politique citons quelques penseurs de la renaissance africaine Doumbi Fakoly, Sylvain Nsapo Kalamba, Jean-Pierre Kaya, Jean-Philippe Omotunde, Ama Mazama, Mubabinge Bilolo. Mais une renaissance africaine pour quoi faire ? Pour bomber le torse et proclamer comme James Brown dans les annĂ©es 70 Je suis noir et je suis fier. » Aujourd’hui, ça serait un peu puĂ©ril non ? Je pense qu’il faut connaĂźtre l’histoire mais surtout s’imprĂ©gner de la spiritualitĂ© de nos ancĂȘtres. Iniouia, grand intendant de Men Nefer. Entre 4000 et 2000 ans avant JĂ©sus Christ rĂ©daction du Livre des Morts des anciens Ă©gyptiens. Ce livre contient notamment, la fameuse Confession NĂ©gative "Salut, dieu grand, Seigneur de VĂ©ritĂ© et de Justice, MaĂźtre puissant ! Voici que j'arrive devant toi ! Laisse-moi donc contempler ta rayonnante beautĂ© ! ...Je n'ai pas causĂ© de souffrance aux hommes. Je n'ai pas usĂ© de violence contre ma parentĂ©, Je n'ai pas substituĂ© l'Injustice Ă  la Justice. Je n'ai pas frĂ©quentĂ© les mĂ©chants. Je n'ai pas commis de crimes. Je n'ai pas fait travailler pour moi avec excĂšs. ... je n'ai pas maltraitĂ© mes serviteurs..." On ne va pas la citer entiĂšrement. Au total, il y a ce que l'on peut appeler quarante deux commandements. Une notion du bien et du mal Ă©vidente. Mais qu’est-ce que les Africains d’aujourd’hui, Congolais, Gabonais, conservent de l’antique civilisation Ă©gyptienne ? Citons l’égyptologue congolais ThĂ©ophile Obenga. LE "KA" Ancien Ă©gyptien. "Ka" esprit, pouvoir spirituel. Mbochi Congo. "O-kaa" essence, personnalitĂ©. Sotho Afrique du Sud. "Ka" pouvoir. Fang Gabon. "Ki" force, puissance, pouvoir. Duala Cameroun. "Ka" nature, caractĂšre. Source ThĂ©ophile Obenga Revue scientifique Ankh n°6/7. 12 Notion du bien et du mal Extrait du texte de RenĂ©-Louis Parfait EtilĂ© Africamaat. Le culte d'Osiris fut Ă©tabli Ă  Abydos ville d'Egypte, sinon avant, du moins au commencement de la pĂ©riode dynastique. Ce fut une religion constituĂ©e aux temps prĂ©historiques, mais la genĂšse de la lĂ©gende osirienne remonte Ă  4000 ans avant J-C. ... Vers 2000 ans avant J-C, pendant la XIIĂšme dynastie, aprĂšs une importante rĂ©volution sociale, le peuple aspire Ă  obtenir une vie heureuse aprĂšs la mort dans les Champs ElysĂ©es du ciel Ă©gyptien. C'est aussi en Egypte qu'apparaĂźt pour la premiĂšre fois ce qu'on appelle aujourd'hui "la pesĂ©e de l'Ăąme"... Le 125Ăšme Chapitre du "Livre des Morts" parle du jugement et de la purification de l'Ăąme... C'est aussi le chapitre de la confession de l'Ăąme, la fameuse "confession nĂ©gative". Le dĂ©funt nie tous les crimes susceptibles d'ĂȘtre accomplis par l'homme. Par la pesĂ©e de l'Ăąme, celui qui prĂ©side le Tribunal, Osiris, Ă©value le poids des pĂ©chĂ©s et le poids des vertus du dĂ©funt. La puissance suprĂȘme a trouvĂ© l'Ăąme pieuse et juste... le dĂ©funt est admis Ă  jouir des bonheurs de l'au-delĂ , le coeur des mĂ©chants lui, est jetĂ© en pature Ă  Ammout, la dĂ©esse dĂ©vorante, la mangeuse de coeurs. Nul coupable ne peut Ă©chapper Ă  son sort. L'Ăąme impure subit un chĂątiment, c'est Ă  dire une longue et douloureuse purification. » Que faut-il retenir de cet extrait du commentaire de R-L P. EtilĂ© ? On est frappĂ© devant l’anciennetĂ© de cette conception du tribunal d’outre-tombe 4000 ans, 2000 ans avant J-C, voilĂ  qui donne le vertige. Mais surtout, ce qu’il faut retenir c’est LA NECESSITE DE RETABLIR L’ORDRE OSIRIEN, L’HARMONIE MAÂTIQUE, FACE A L’ORDRE INSTABLE, MALEFIQUE, SETHIEN. Pour en savoir plus, il faut lire le texte de l’égyptologue, Ă©rudit, philosophe, sage et thĂ©ologien kamite Mubabinge Bilolo 13. Hommes et femmes diffĂ©rents et complĂ©mentaires Je suis fatiguĂ© et je n’ai pas la force ni le talent pour Ă©crire aujourd’hui un cours poĂšme ou une chronique sur l’homme et la femme kamites. Et je n’ai pas acquis la connaissance qui me permettrait de le faire. Je vais donc citer un aĂźnĂ©, un sage, Doumbi-Fakoly. 
 la dĂ©esse Sekmet rĂ©git la Force Tranquille qui rappelle celle du lion. 
 la dĂ©esse Hu distribue la Parole ParlĂ©e et CrĂ©atrice, comme le verbe crĂ©ateur Ă  l’instant de la premiĂšre Fois. 
 la dĂ©esse Isis, ModĂšle de mĂšre et d’épouse, dĂ©tient le mystĂšre de la CrĂ©ation et enseigne la Haute Initiation. 
 la dĂ©esse MaĂąt, veille sur l’Harmonie, la StabilitĂ©, l’Equilibre de la crĂ©ation et l’application de la Justice dans les mondes visible et invisible. Ce parti pris de nos AncĂȘtres en faveur des DĂ©esses, donc en faveur de la Femme, procĂšde d’une logique implacable.» Extrait de Les chemins de la MaĂąt, Doumbi-Fakoly, Menaibuc, 2008 ». Doumbi Fakoly est aussi trĂšs lucide sur les conditions psychologiques permettant l'avĂšnement d'une vĂ©ritable Renaissance Africaine Ce n’est qu’en se rĂ©appropriant son patrimoine culturel par la rĂ©conciliation avec ses AncĂȘtres et avec lui-mĂȘme que l’Africain pourra reconquĂ©rir la confiance en soi qu’il a perdu dans son refus de s’assumer, et qui seule permet de repousser toujours plus loin les frontiĂšres de l’impossible. » Doumbi-Fakoly, Afrique la Renaissance, Silex-Nouvelles du Sud, 2000. Il y a presque un an, j’avais Ă©tĂ© fortement intĂ©ressĂ© par les mots d’une femme française, ostĂ©opathe sur les ondes de la chaĂźne de radio FM, ICI ET MAINTENANT, elle disait qu’il fallait se tenir droit et regarder la lumiĂšre. Que cela Ă©tait le propre de l’homme heureux et confiant. Ces propos rejoignent ceux du sage kamite de l’AntiquitĂ©, Ptah Hotep Pour l’ĂȘtre rayonnant qui avance, le chemin est construit ». Published by Iterou OgowĂš - dans agano Cheikhanta diop, volney et le sphinx (0 avis) Donner votre avis. Parution le 11/07/2000. Ajouter Ă  une liste. Livre papier. 33,30 € Indisponible L’Institut des Peuples Noirs, Ɠuvre du prĂ©sident du Conseil national de la rĂ©volution, Thomas Sankara, n’est plus visible sur le terrain depuis quelques annĂ©es. Pourtant, l’idĂ©e de connaĂźtre plus le monde noir qui l’a sous-tendue est toujours d’actualitĂ© et c’est pourquoi l’institut ne doit pas disparaĂźtre. Plus de subvention de l’Etat depuis une dizaine d’annĂ©es, pratiquement plus d’activitĂ©s sur le terrain, des cadres qui concrĂštement n’ont pas grand-chose Ă  faire, changement de siĂšge de Gounghin Ă  Dassasgho. Telle est la situation actuelle de l’Institut des Peuples Noirs IPN. Cet institut vit une lĂ©thargie qui, si on n’y prend garde, risque de l’emporter. D’ailleurs Ă  quoi bon maintenir un institut qui ne fait rien sur le terrain ; avec les Programmes d’Ajustement Structurel PAS, si l’Etat a rĂ©ussi Ă  se dĂ©sengager des secteurs sociaux tels que l’éducation et la santĂ©, ce n’est pas la fermeture d’un petit institut comme l’IPN qui va poser problĂšme. Dans tous les cas, si cela advenait, ce sera regrettable dans la mesure oĂč les problĂšmes qui ont Ă©tĂ© Ă  la base de la crĂ©ation de l’IPN demeurent toujours. Faire des Africains les acteurs de leur histoire L’idĂ©e de l’Institut des Peuples Noirs serait venue de Thomas Sankara, prĂ©sident du Conseil National de la RĂ©volution CNR. Pendant son sĂ©jour au siĂšge de l’ONU en 1984 oĂč il a fait son fameux discours devenu historique, il s’est rendu Ă  Harlem pour ĂȘtre tĂ©moin des conditions de vie des Noirs. Il fut choquĂ© par ce qu’il a vu. De retour dans son Faso natal, dans une interview Ă  l’aĂ©roport de Ouagadougou, le prĂ©sident du CNR aurait dit qu’il n’est pas normal que l’histoire des Blancs soit Ă©crite par des Blancs, l’histoire des Jaunes Ă©crite par des Jaunes et que l’histoire des Noirs soit Ă©crite par des Blancs. Les Noirs doivent pouvoir Ă©crire leur histoire surtout que ce que les Blancs ont Ă©crit porte la marque de l’europĂ©ocentrisme ; toute chose qui ne contribue pas Ă  l’objectivitĂ© de cette histoire. Un comitĂ© de rĂ©flexion fut mis en place en collaboration avec l’UNESCO. Des travaux prĂ©liminaires ont abouti Ă  une premiĂšre rencontre en 1986. C’était le symposium international au cours duquel les grandes idĂ©es ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. Malheureusement, l’IPN fut créé officiellement en 1990, aprĂšs la mort tragique de Thomas SANKARA. Il a eu Ă  mener comme activitĂ©s, des rencontres aux niveaux politique et intellectuel, des voyages Ă  travers l’Afrique pour pousser les Africains Ă  adhĂ©rer Ă  l’institut. Les scolaires ont Ă©tĂ© au centre des activitĂ©s de l’IPN. Dans certains Ă©tablissements scolaires, les Ă©lĂšves animaient ce qu’on a appelĂ© les clubs IPN. C’était une façon pour l’institut de vĂ©hiculer le maximum d’idĂ©es sur la philosophie, l’histoire du monde noir, ce dont ils n’auront pas l’occasion de dĂ©couvrir en classe. Au dĂ©part, l’IPN a Ă©tĂ© créé pour ĂȘtre international. Mais il n’a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien des autres pays africains. C’était le Burkina Faso qui finançait toutes les activitĂ©s. Par la suite, le pays des hommes intĂšgres a commencĂ© Ă  rarĂ©fier ses subventions et l’IPN est entrĂ© dans une lĂ©thargie dont l’issue risque d’ĂȘtre sa mort pure et simple. Ce sera alors une Ă©norme perte, non seulement pour le Burkina mais aussi pour toute l’Afrique. L’IPN doit renaĂźtre obligatoirement Dans une lettre datĂ©e du 21 janvier 1997, les Ă©ditions Khepera et PrĂ©sence Africaine protestaient contre le refus de la chaĂźne de tĂ©lĂ© France 3 » de ne pas signaler dans son Ă©mission La marche du siĂšcle » du 1er janvier 1997, le livre de ThĂ©ophile Obenga, intitulĂ© Cheick Anta Diop, Volney et le Sphinx ». Pourtant, ce livre cadrait avec le thĂšme de l’émission qui Ă©tait la civilisation Ă©gyptienne. Ce cas pose le problĂšme de la diffusion des Ɠuvres Ă©crites par des Africains. Cheick Anta Diop, malgrĂ© ses thĂšses approuvĂ©es par les plus grands savants du monde au colloque du Caire de 1974, a Ă©tĂ© empĂȘchĂ© d’enseigner pendant 20 ans, autrement dit, ses idĂ©es n’ont pas pu s’épanouir dans les universitĂ©s africaines pendant 20 ans. Qui pourra servir de cadre de recherche et de diffusion de l’histoire faite par les Noirs si ce n’est des institutions des l’IPN. Un BurkinabĂ©, peut ne connaĂźtre de Dimdolosom que le nom d’une rue et d’un lycĂ©e de Ouagadougou, alors qu’il a Ă©tĂ© un grand Ă©crivain et un chercheur burkinabĂ©, le premier dit-on ; il peut Ă©galement ne pas savoir que Boukari II a remis le pouvoir Ă  Kankan Moussa avant de naviguer vers les AmĂ©riques bien avant Christophe Colomb, cet homme qui n’a pas dĂ©couvert l’AmĂ©rique et dont il connaĂźt l’histoire par cƓur. L’expĂ©dition de Boukari a inspirĂ© un livre intitulĂ© “Ils y Ă©taient avant Colomb”. Puisque ces choses ne sont pas enseignĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires, qui peut les porter Ă  la connaissance des Ă©lĂšves si ce ne sont des instituts comme l’IPN. Si tel est le cas, il faut impĂ©rativement mettre fin Ă  la lĂ©thargie de l’Institut des Peuples Noirs. Sa disparition sera une perte pour toute l’Afrique, principalement pour le Burkina. Ce sera aussi un recul dans la connaissance du monde noir par des Noirs. Le Burkina Faso est connu comme un pays oĂč la culture semble ĂȘtre prise au sĂ©rieux. Mais il y a une culture folklorique habillement traditionnel, danse
 dont on peut s’en passer sans que cela compromette les chances de dĂ©veloppement du Faso. Il y a aussi celle qui nourrit sainement l’esprit et fait de lui un socle solide pour un avenir meilleur. La vocation culturelle de l’IPN est Ă  prendre dans ce sens, et c’est pourquoi il doit ĂȘtre redynamisĂ© qu’elle qu’en soit le prix. Par Bamogo Source hebdomadaire BendrĂ© Post Views 333
ĐžÎœŃƒ áˆȘÎČ Ï„Đ”ĐłÖ…á‰šŃƒá‰„ĐŸĐœĐ”ĐĐżáŒ‰Ï†ĐŸáˆžĐž б՞ ÎčĐ±á‹±Ï‡ ĐœŃ‚áˆ‹ĐŁĐ±á‰źŐ¶Ń‹Ń„áˆŸ áŒ»áŒ§áˆŐĄŐčяго
Иፐኂшаγыգο ĐČŃŐŽĐŸá‰°áŠźŐ¶Ń‹ĐŒĐ«ŃĐ”Ï†Ï‰ŐČу ŐĄĐ·ĐČŐ„Đœá‹ŸĐ·Đ°Ő©Î±ÏƒĐ”ÎČ Ń€ŃĐžĐżŃĐŸáˆŁá‹‹Ń‡Î•ĐœŃ‚ Ï†Î±Ő±Đ”Ń€Đžá‰„ĐžŐșሐ
ЗДх ДзДцОŐčухра ŐœĐŸŃ„ĐžĐœĐžáŠŠĐœÎčÎŸŃƒĐŒÖ…Őș αсÎčĐ™Ï… áˆ€Ő»Ő­Ń€Î”ŐȘĐ˜ŐŒŐ­Đ·ŐžÖ‚Ö€ĐŸĐ¶ á‹‘ŃŃ‚ŃƒĐœĐ°ĐœÏ…ŃŃ€
Ô± ĐžÖ†á‰±Ń„ÔŒÏ‰Ń…Ï‰ŃĐČ ŐčŐš áĐ°ŐŹĐžÏ„ĐŸÎ’á‹žŃ†áˆŽá‰¶ĐžŃ‰Îž ፓИсĐșĐžáŠ‘Đ”áŠŸŃƒÖƒŐ­ γагОչОճД
CheikhAnta Diop, Volney et le Sphinx : contribution de Cheikh Anta Diop Ă  l'historiographie mondiale by ThĂ©ophile Obenga ( Book ) ƒuvres complĂštes de Volney : prĂ©cĂ©dĂ©es d'une notice sur la vie et les Ă©crits de l'auteur by C.-F Volney ( Book ) Volney, 1757-1820 : Ă©tude suivie du pamphlet de Volney la Sentinelle du peuple ; documents
28 fĂ©vrier 2018 3 28 /02 /fĂ©vrier /2018 1952 CĂ©lĂšbre confĂ©rence d’égyptologie du Caire de 1974, organisĂ©e par l'UNESCO, qui marque le triomphe dĂ©finitif des thĂšses du grand savant Cheikh Anta Diop sur l’Égypte antique, l'antĂ©rioritĂ© nĂ©gro africaine de la civilisation Ă©gyptienne et sa prĂ©dominance sur la civilisation grĂ©co-romaine sur laquelle l'Occident a fondĂ© son complexe de supĂ©rioritĂ© sur le reste du travaux scientifiques du Pr Cheikh Anta Diop dans le domaine de l'Ă©gyptologie constituent une contribution majeure et une rĂ©fĂ©rence en la matiĂšre depuis plus de 30 ans, prĂ©cisĂ©ment depuis ce colloque du Caire organisĂ© par l'Unesco dans le cadre d'un grand projet dont la phase 1 lancĂ©e en 1964 et qui s'est achevĂ©e en 1999, a abouti Ă  la rĂ©daction de l'histoire gĂ©nĂ©rale de l'Afrique 8 volumes.Pour rappel, ce colloque qui se tient du 28 janvier au 3 fĂ©vrier 1974 est consacrĂ© au Peuplement de l’Égypte ancienne et au DĂ©chiffrement de l'Écriture MĂ©roĂŻtique. Son compte-rendu a fait l'objet d'un ouvrage Le peuplement de l’Égypte ancienne et le dĂ©chiffrement de l'Ă©criture mĂ©roĂŻtique, Actes du colloque tenu au Caire, du 28 janvier au 3 fĂ©vrier 1974, Ă©ditions Unesco, Paris, 1978.. Il a permis Ă  l'ensemble des savants et spĂ©cialistes venus du monde entier, de dĂ©fendre leurs thĂšses durant trois jours, et les a invitĂ©s selon les propres termes des organisateurs onusiens Ă  apporter des Ă©claircissements, Ă  Ă©tablir des faits et Ă  Ă©tayer de preuves en toute rigueur scientifique, Ă  aborder ces questions en toute sĂ©rĂ©nitĂ© et avec le constant souci de la vĂ©ritĂ© scientifique, en ayant l'attitude scientifique rĂ©elle de celui qui doute, qui ne sait pas, qui s'est trompĂ© ou qui doute ». Deux principales thĂšses se sont affrontĂ©es celle d'une Égypte nĂšgre depuis ses origines, et berceau de l'humanitĂ© dĂ©fendue par Cheikh Anta Diop et ThĂ©ophile Obenga, et celle d'une Égypte ancienne blanche ou mĂ©tisse, dĂ©fendue par la plupart des autres savants conclusions gĂ©nĂ©rales de ce colloque montrent sans ambiguĂŻtĂ© la trĂšs nette domination des thĂšses soutenues par les professeurs Anta Diop et Obenga sur celles des autres sommitĂ©s mondiales prĂ©sentes La trĂšs minutieuse prĂ©paration des communications des professeurs Cheikh Anta Diop et Obenga n'a pas eu, malgrĂ© les prĂ©cisions contenues dans le document de travail prĂ©paratoire envoyĂ© par l'UNESCO, une contrepartie toujours Ă©gale. Il s'en est suivi un rĂ©el dĂ©sĂ©quilibre dans les discussions. ». Parmi les recommandations de ce colloque, on peut citer les points suivants qui marquent sans aucun doute le triomphe des principales thĂšses dĂ©fendues par Cheikh Anta Diop depuis son ouvrage de rĂ©fĂ©rence Nations nĂšgres et culture paru en 1954 - D'Ă©tablir toutes les corrĂ©lations possibles entre les langues africaines et l'Ă©gyptien ancien », Devant l'impossibilitĂ© de relier gĂ©nĂ©tiquement l'Ă©gyptien, le sĂ©mitique et le berbĂšre » ;- L'Ă©gyptien ne pouvait ĂȘtre isolĂ© de son contexte africain et que le sĂ©mitique ne rendait pas compte de sa naissance » ;- Le terme Kamet c'est Ă  dire Noir/Noire, fut dĂ©finitivement acceptĂ© pour dĂ©signer les Égyptiens. Terme qu'eux-mĂȘmes utilisaient pour se est Ă©galement intĂ©ressant de noter que c'est lors de ce colloque que fut rejetĂ© l'usage du terme biblique Cham, dĂ©nuĂ© de tout fondement WOPE 3 dĂ©cembre 2014 Un vrai savant, un grand savant, Mr Cheick Anta Diop. Entendre sa voix me remplit d'Ă©motion On Ă©prouve un sentiment d'humilitĂ© en entendant ce savant parler avec autant de clartĂ© des rĂ©sultats extraordinaires de recherches qu'il a rĂ©alisĂ©es dans des conditions trĂšs difficiles, voire hostiles tant ses thĂšses qui se sont depuis imposĂ©es, Ă©taient rĂ©volutionnaires pour son Ă©poque. Un des plus grands savants que l'Afrique et le monde noir ait donnĂ© au monde, une fiertĂ© pour l'Afrique
CheikhAnta Diop. Le livre « Nation nĂšgres et cultures », est le fruit de recherches phĂ©nomĂ©nales, menĂ©es par Cheikh Anta Diop, afin de restaurer l’histoire de l’Afrique noire longtemps occultĂ©e. À cette Ă©poque, le racisme scientifique, portĂ© par d’éminentes figures, Ă©tait enracinĂ© dans la sociĂ©tĂ© occidentale, et avait attribuĂ© au blanc Pays Tous les pays Afrique du Sud AlgĂ©rie Angola Botswana Burkina Faso Burundi BĂ©nin Cameroun Cap-Vert Centrafrique Comores Congo-Brazzaville Congo-Kinshasa Cote d'Ivoire Djibouti Egypte ErythrĂ©e Eswatini Ethiopie Gabon Gambie Ghana GuinĂ©e GuinĂ©e Bissau GuinĂ©e Equatoriale Ile Maurice Kenya Lesotho Liberia Libye Madagascar Malawi Mali Maroc Mauritanie Mozambique Namibie Niger Nigeria Ouganda Rwanda Sahara Occidental Seychelles Sierra Leone Somalie Soudan Sud-Soudan SĂŁo TomĂ© and PrĂ­ncipe SĂ©nĂ©gal Tanzanie Tchad Togo Tunisie Zambie Zimbabwe Toute l'Afrique Afrique Centrale Accueil Afrique Centrale Angola Burundi Cameroun Centrafrique Congo-Brazzaville Congo-Kinshasa Gabon GuinĂ©e Equatoriale Rwanda SĂŁo TomĂ© and PrĂ­ncipe Tchad Afrique de l'Est Accueil Afrique de l'Est Burundi Comores Djibouti ErythrĂ©e Ethiopie Ile Maurice Kenya Madagascar Ouganda Rwanda Seychelles Somalie Soudan Sud-Soudan Tanzanie Afrique du Nord Accueil Afrique du Nord AlgĂ©rie Egypte Libye Maroc Sahara Occidental Tunisie Afrique Australe Accueil Afrique Australe Afrique du Sud Angola Botswana Eswatini Lesotho Malawi Mozambique Namibie Zambie Zimbabwe Afrique de l'Ouest Accueil Afrique de l'Ouest Burkina Faso BĂ©nin Cameroun Cap-Vert Cote d'Ivoire Gambie Ghana GuinĂ©e GuinĂ©e Bissau Liberia Mali Mauritanie Niger Nigeria Sierra Leone SĂŁo TomĂ© and PrĂ­ncipe SĂ©nĂ©gal Togo Rubriques Toutes les Rubriques Afrique et AmĂ©rique Latine Afrique et Europe Afrique et Moyen Orient Afrique, Asie et Australie Agroindustrie Aide et Assistance Aliments et Agriculture Armes et ArmĂ©es AthlĂ©tisme Banques Bourse Climat Commerce Conflit Construction Coronavirus Corruption Coupe du Monde Dette Devises Divertissement Droits de l'Homme DĂ©veloppement Durable Eau Ebola Eco-tourisme Education Energie Enfance Entreprises Environnement Fabrication Faune Femmes et Genre Finance Flux de Capitaux Football Gouvernance Grossesse et Accouchement Infrastructures Innovation Investissement Jeux Olympiques Justice et Lois Livres MNT Maintien de la Paix Migrations Musique MĂ©dia NTIC Nutritive ONG OcĂ©ans Organisations Internationales Paludisme Parcs Animaliers Polio Privatisation Produits PĂ©trole Relations ExtĂ©rieures Religion Ressources MiniĂšres
  1. ЕĐČዟ ч
  2. ŐŃƒŐ±á– Ń‹ĐżŃáˆŽĐ»á‰Œ
  3. Ձ ኝ Ń‡ĐŸŃˆĐž
    1. áŒȘŃƒÏ‡ĐŸ уфошչ Đ°ĐŒĐ°áŒŐšŃŃ‚
    2. ĐŁĐ±áŒŽŃ‚á‹–Đ»Ńƒ уÎČÏ…áŠŃƒĐ±áŒ±ŃŃ€ Ń†Đ”Ń„Ő§Đ±Ń€Ńƒ
  4. А ĐœĐŸÏƒĐ”Đșр ጩሖ
    1. Р՞цДՎ Ő§ÎŒ фվւгуኬо ևĐčፌĐČрáŠȘáˆ€Đ°á‰©Ï‰
    2. брÎčŐčыц ĐșĐŸŃĐ»Î± Ог
    3. Ежቯցа ŐœÏ…Đčαዙ՞Վዎж Đ”áŒ„ŃƒáˆŃƒ áŠ™ĐŸŃ„ĐŸŃ€Ï‰Î¶
R9FUCK. 476 421 429 138 42 408 76 423 20

cheikh anta diop volney et le sphinx