Tempsde lecture: 12 min. David Bowie est mort ce dimanche 10 janvier des suites d'un cancer. Il avait 69 ans et venait de sortir Blackstar, son 26e album.Retrouvez ci-dessous les hommages rendus AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Réservé aux abonnés Publié le 03/12/2021 à 2112, Mis à jour le 03/12/2021 à 2112 David Bowie lors d’un concert à Lille, le 17 février 1996. Stephane Cardinale - Corbis/Corbis Via Getty Images DÉCRYPTAGE - La sortie d’une anthologie de ses disques des années 1990 est l’occasion de redécouvrir la vitalité artistique du chanteur durant cette décennie qui était, jusqu’à présent, moins considérée. Une période jugée tout aussi téméraire par les spécialistes. À sa mort, survenue le 10 janvier 2016 à New York, David Bowie avait laissé de très précises instructions quant à son legs discographique. Un premier coffret couvrant la période 1969-1973 était sorti en septembre 2015. Un autre a suivi l’année suivante 1974-1976. Les enregistrements de la période dite européenne» ont été rassemblés en 2017 sous le titre A New Career in A New Town puis les albums controversés des années 1980 l’année d’ lire aussiEt David Bowie sauva Iggy Pop…Brilliant Adventure, qui réunit les enregistrements réalisés par Bowie entre 1992 et 2001 vient de sortir, après avoir été repoussé pour cause de pandémie. En 11 cd ou 18 LP, la boîte permet de contempler une période moins connue de l’artiste avec un regard neuf. Ce qui est intéressant chez Bowie, c’est qu’à chaque période, il arrive toujours à faire quelque chose. Quel que soit l’état d’esprit dans lequel il est, quelle que soit la direction dans laquelle il va aller, il ne peut pas s’empêcher de mettre des accords subtils, des choses un peu imprévues» Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à sa liberté, c’est cultiver sa à lire votre article pour 0,99€ le premier mois Déjà abonné ? Connectez-vous Répondre 3 on une question Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulé sur le web. Il s'agit en fait d'un photo-montage, leurs visages ayant été ajoutés. Qui sont les 2 artistes dans la photo - réponse sur le e-connaissances.com Nous sommes en 1975, la scène se déroule dans un asile psychiatrique californien. James Osterberg s’ennuie comme un rat mort, mais au moins il est en sécurité. Il n’y a pas si longtemps, il vomissait ses dents dans un caniveau, inexplicablement attifé en femme, bourré comme jamais, défoncé comme toujours. A cette époque, on l’appelait Iggy Pop, c’était un anti-héro proto-punk à la tête d’un combo culte et chaotique, adulé par une minorité de freaks en quête de sensations fortes, les Stooges. Mais en 75, James n’était plus grand-chose son groupe légendaire s’était désintégré dans des conditions sordides, et sa tentative d’album solo avec James Williamson n’avait convaincu aucun label. Au fond du gouffre, et pas très enthousiaste à l’idée de crever en même temps que sa carrière, l’Iguane préféra sauver sa peau via l’internement volontaire. Cela dura une année, jusqu’au jour où il reçu la visite du plus célèbre de ses fans. David Bowie n’était pas au top non plus. Emacié, blanc comme un linge, plus Tin White Duke que jamais. La mémoire laminée par la coke il n’a plus aucun souvenir des sessions d’enregistrement de son dernier chef d’œuvre, Station To Station. Mais le bougre a de la ressource. Sa muse respire encore il commence à trainer avec Brian Eno, et découvre les joies du Krautrock, la scène psychédélique allemande dont font partie Kraftwerk, Neu! ou encore Can. Le vampire de la pop va encore frapper, mais d’abord il doit passer prendre son complice dans sa maison de fous. Iggy ne se fait pas prier. Invité sur la tournée Station To Station, il est ébahi par le souci du détail de l’extra-terrestre londonien. Iggy Pop découvre le professionnalisme, et c’est un choc, après les années de délinquance juvénile traversées avec ses intoxiqués favoris, les frère Asheton. Galvanisé, Iggy prend note. Les fans, eux, se méfient. Iggy Pop est une vraie racaille de Détroit, et Bowie un buveur de thé qui a massacré le mixage de l’ultime brûlot des Stooges, Raw Power. Certains ne pardonnent pas. Présents dans la salle lors du premier concert solo d’Iggy Pop en 1977, Nick Kent et Johnny Thunders attendent beaucoup du retour de l’Iguane aux affaires. Pourtant, la fureur électrique des Stooges n’est pas au rendez-vous. A la place, un son froid et synthétique, un Iggy Pop sous prozac, et un David Bowie discrètement planqué derrière la batterie. Kent est interloqué, mais Thunders fulmine. Quelle merde. Iggy est devenu la pute de Bowie ». Johnny Thunders n’étant pas le plus délicat des punks new-yorkais, on le voyait mal accueillir à bras ouverts le premier album solo d’Iggy Pop, The Idiot. Une œuvre ambitieuse, surprenante, risquée, et fondatrice à bien des égards. La galette fut enregistrée au château d’Hérouville, adorable patelin situé dans le Val d’Oise, bien loin des jungles urbaines auxquelles Iggy est habitué. On dit l’endroit hanté par les esprits de Chopin et de George Sand, des spectres autrement plus raffinés que les camés de Detroit. Le bol d’air est bénéfique pour l’Iguane, qui joue au caméléon avec ses binocles, ses cheveux courts et ses fringues d’élève studieux, il ne ressemble plus vraiment au chanteur des Stooges. The Idiot n’aura pas grand-chose à voir avec la sauvagerie instinctive du trio américain. Sous influence teutonne, Bowie concocte un son rigide et électronique avec grand renfort de synthétiseur, cet instrument méprisé par les punks intégristes. Pop se découvre une belle aisance de crooner déviant, talent dont il abusera lourdement en dernière partie de carrière. "Sister Midnight" déclenche les hostilités avec un groove androïde, porté par une voix de basse stoïque qui attendra la dernière minute pour lâcher la bride. Cerné en plein enfer new-wave, il hurle comme un loup pris au piège, primitif étranger à toute forme de technologie. Seule la guitare inventive de Carlos Alomar vient apporter de l’humanité à cette machinerie, incarnée par la basse obsédante de George Murray, la batterie sentencieuse de Michel Santangeli et les claviers futuristes de Bowie. Une boîte à rythme que n’aurait pas renié le duo de Suicide introduit "Nightclubbing". Bowie voulait une batterie organique, mais ce beat glacial et insidieux fut conservé, sur l’insistance d’Iggy Pop. Ce dernier se fait langoureux, bien aidé par un piano-jazz décadent. La six-cordes de Carlos Alomar, à bout de nerf, crache d’impressionnants tourbillons électriques et achève de pervertir un tube fêlé pour boîtes de nuits malfamées. Pas besoin d’être bilingue pour saisir le texte, la musique parle d’elle-même et l’imagination fait le reste nous sommes dans une fête guindée qui, au fur à mesure des heures qui défilent, s’abîme dans d’épais nuages narcotiques. Les invités sont des dandys accrocs à la morphine, des beaux-parleurs au charme effrayant, rarement cohérents. "Funtime" enfonce le clou de l’hédonisme titubant, avec ses chœurs ivres morts et sa guitare rattrapée par la science fiction. Un hymne dionysiaque au son énorme, parachevé par de violentes giclées distordues, comme si vos oreilles léchaient des piles et y prenaient du plaisir. Au niveau de l’orgasme SM, "Baby", inquiétante rengaine new-wave dominée par des nappes électroniques ombrageuses, n’est pas mal non plus. "China Girl" est sans aucun doute le moment le plus émouvant de The Idiot. Iggy Pop y livre peut-être l’interprétation la plus intense de son répertoire It’s in the whiiiiiiiite of my eeeeeeyes ! ». Celle qui lui inspire un tel désarroi se nomme Kuelan Nguyen, la copine de Jacques Higelin d’origine vietnamienne on sait que les américains ne sont pas les champions de la géographie. "China Girl" dépeint la décrépitude d’une relation amoureuse dans des termes menaçants, allant assez loin dans la rancœur d’amant déçu My little China girl / You shouldn’t mess with me / I’ll ruin everything you are ». Endommagée par la passion névrotique du chanteur, "China Girl" est une perle intimiste dont Bowie fera une reprise franchement inutile dans les années quatre-vingt. Et au milieu de toutes ces expérimentations mutantes, Iggy cherche ses comparses, les frères Asheton. Brutalement sevré de son ancien groupe de rock, Iggy est en manque et le fait savoir sur "Dum Dum Boys". Les frangins n’ont pas dû apprécier l’ironie de voir leur ancien leadeur se lamenter de leur absence sur un titre si volontairement pachydermique, avec une guitare braillant un inlassable arpège métallique sans jamais se planter sur le métronome. Les Stooges étaient un prodigieux accident de voiture musical, et "Dum Dum Boys" est une extravagante ballade post-biture d’une concision fascinante et malsaine, s’étirant sur sept minutes aliénantes. Enfin, avec sa sirène tyrannique harcelant le morceau entier, "Mass Production" évoque un univers glauque de déchéance industrielle. On est en plein milieu d’un port cauchemardesque où des milliards de futures ordures s’importent et s’exportent. On y surprend un Iggy Pop en flagrant délit de drague maladroite, et on devine que la démence comateuse qui l’habite ne lui permettra pas d’obtenir le numéro de la fille. Bowie conclue le morceau avec une boucle synthétique particulièrement tortueuse, les yeux déjà tournés vers l’avenir, aiguisant son inspiration pour sa future trilogie berlinoise avec Brian Eno. Seule ombre au tableau, qui empêche l’album d’obtenir sa cinquième étoile, les trois minutes indigentes de "Tiny Girl". Certes, ça passe relativement vite, mais un titre loupé au milieu de sept bombes atomiques, ça se remarque tout de même. David Bowie y bave un long solo de saxophone pas follement sexy, beaucoup plus proche de la complaisance FM que de ses partitions majestueuses sur Low et Heroes ». Le titre ressemble à une vague parodie de Sinatra, chantée correctement par un Iggy Pop pas trop déstabilisé. Ce sera l’unique anicroche d’un album d’une grande cohésion thématique et musicale, une dystopie assourdissante dans laquelle déambule une rock-star cramée mais en rémission, fraîchement sortie de l’asile. The Idiot aborde finalement les mêmes thèmes que la trilogie discographique stoogienne, mais avec un traitement totalement différent. L’œuvre est cérébrale, exécutée avec une gueule de bois monumentale. C’est la méditation d’un allumé notoire qui, magnifiquement engoncé dans les méandres sophistiqués d’une musique robotique, révèle les séquelles d’un train de vie explosif. The Idiot, c’est comme cela que certains considéraient Iggy. Lou Reed et Lester Bangs, trash-talkers virtuoses, ne se sont pas gênés pour lui adresser leur condescendance dédaigneuse. Mais The Idiot c’est aussi un chef d’œuvre de Dostoïevski, pavé dont se délectent Bowie, le producteur Tony Visconti et bien sûr Iggy Pop. La pochette elle, est une référence à un tableau d’Erich Heckel, comme pour signifier que derrière la carrure scarifiée de la bête de scène, se cache un esthète à l’élégance déglinguée. Premier album solo, coup de maître, The Idiot demeure le plus bel ouvrage de la discographie de l’Iguane. Le grand public lui préfèrera facilement le suivant, Lust For Life, solide opus de rock’n’roll sulfureux, toujours produit par un Bowie désireux de se réserver les textures électroniques pour Low et Heroes ». Mais The Idiot reste l’aventure sonore la plus audacieuse d’Iggy Pop, une épopée visionnaire, qui peut prétendre sans honte avoir créé des émules, voir un genre à part entière. D’ailleurs, c’est le dernier disque qu’écouta Ian Curtis avant de quitter cette terre. Ily reste un an avant de s’envoler, avec son ami David Bowie, pour Berlin. Bref, en 1975, Iggy Pop se soigne. Il doit aussi sûrement sacrément se tourner les pouces. Mais s’il fallait garder une histoire de cette sombre Paris Five Years, Starman au-delà des standards, l’album Ziggy Stardust, paru il y a 50 ans, a permis à David Bowie de décoller en se créant un double, jalon décisif de cet artiste caméléon. Jusqu’ici, il échoue dans tout ce qu’il entreprend depuis le début de sa carrière », raconte à l’AFP Jérôme Soligny, auteur de David Bowie Rainbowman, ouvrage-référence paru en deux tomes Gallimard, objet de rééditions et de traductions internationales. Space Oddity sur l’album du même nom, 1969 n’est qu’un tube éphémère, passé plus tard à la postérité, tout comme Changes sur l’album Hunky Dory 1971. Et voilà que l’Anglais sort en 1972 un disque au titre à rallonge The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars au parfum d’univers singulier L’ascension et la chute de Ziggy Stardust et les Araignées de Mars ». Le morceau Moonage Daydream est une carte de visite cryptique de son double Ziggy Stardust » Je suis un alligator […] je suis l’envahisseur de l’espace ». Pour brouiller un peu plus les cartes, Bowie suggère sa bisexualité en lâchant dans la presse musicale qu’il est gay », alors qu’il vit avec femme et enfant. Le chanteur fréquente des lieux de nuit associés à la culture gay, sans l’être fondamentalement lui-même, il en aime l’imagerie », précise Soligny. Marketing, Amérique profonde Jackpot. Les médias s’intéressent à lui, sans parvenir à le cerner, entretenant son aura mystérieuse. À la télévision, l’intervieweur est engoncé dans un costume gris, lui paraît cheveux teints en rouge, tenue à paillettes. L’un est en noir et blanc, l’autre en couleurs. Bowie devient symbole de modernité, de monde d’après. L’artiste s’impose médiatiquement en star alors qu’il ne l’est pas encore. Les premiers concerts estampillés Ziggy » en banlieue de Londres ne réunissent alors que 150 personnes, dont un tiers d’invités. C’est une sorte de marketing avant l’heure, c’est sa plus belle créature, qui lui a permis d’éclore, d’être autre chose qu’un secret bien gardé d’une intelligentsia rock qui s’intéresse à lui depuis un an et demi », analyse Soligny. Bowie s’ouvre les portes d’une tournée aux États-Unis. Il réussit à imposer un personnage efféminé là où Marc Bolan leader de T. Rex a échoué, c’est-à-dire aller jouer dans l’Amérique profonde, même si parfois des gens furieux l’attendront à la porte des loges », note encore Soligny. Iggy Pop, Orange Mécanique » Comme le dit ce spécialiste, Bowie est une éponge » et son Ziggy Stardust » agglomère plusieurs influences. Ziggy », c’est d’abord Iggy Pop. Bowie est fasciné par le chanteur des Stooges, vu notamment sur une photo où l’Américain marche littéralement sur le public en concert. Les deux musiciens deviendront proches. Stardust » Poussière d’étoile » vient du nom de scène d’un chanteur country américain, The Legendary Stardust Cowboy, obnubilé par le cosmos. Il y a aussi Vince Taylor, rockeur anglais à la carrière chaotique, surtout connu en France. Bowie le côtoie à un moment, Taylor a l’impression qu’il va pouvoir sauver le rock, se prend pour un messie », détaille Soligny. De quoi nourrir le personnage de Ziggy ». Sur la pochette, Bowie pose façon voyou dans une rue avec des bottes rappelant celles portées par la bande de mauvais garçons du film Orange Mécanique de Stanley Kubrick. Il a toujours rêvé d’être dans un gang, mais ce n’est jamais arrivé, il était super bien élevé », selon Soligny. Avec tous ces carburants, la machine est lancée. Il y aura ensuite Aladdin Sane », autre double pour l’album éponyme de 1973, et son célèbre éclair sur le visage. Mais Ziggy Stardust marque les esprits réédition en vinyle ce vendredi. Brian Molko, leader de Placebo, s’y réfère. Et Moonage Daydream est devenu le titre d’un documentaire sur Bowie réalisé par l’Américain Brett Morgen et présenté au dernier Festival de Cannes.
Cetarticle date de plus de six ans. Iggy Pop : David Bowie "m'a sauvé de l'anéantissement" Dans une interview au New York Times, Iggy Pop rend un hommage vibrant à David Bowie, pygmalion et

David Bowie est mort à 69 ans © SIPA 11/01/2016 à 0916, Mis à jour le 11/01/2016 à 1146 De nombreuses personnalités du monde du spectacle et de la politique ont réagi ce lundi matin à la mort de David Bowie, qui a succombé à un cancer à 69 ans. Tous s’accordent à dire que David Bowie était une inspiration. Lundi matin, de nombreux artistes et hommes politiques ont réagi à l’annonce du décès à 69 ans du chanteur légendaire . Le rappeur Kanye West a rendu hommage à l’une de ses plus grandes inspirations, sans crainte, créative, qui nous a offert la magie». J’ai perdu un héros, RIP David Bowie», a pour sa part écrit Ricky Gervais. Les gens me demandent toujours avec quel acteur je veux jouer, et je réponds toujours David Bowie. Triste de ne jamais avoir cette chance», a écrit Joe Manganiello. Mark Ruffalo a lui tweeté RIP, père de nous, les gens bizarres. Triste, triste journée». Pour Josh Groban, il n’avait pas l’air d’être de cette terre. Maintenant, il l’a quittée. Il a défié les règles, les genres, et nos esprits». J’ai presque fondu en larmes en apprenant cette soudaine nouvelle», a expliqué Billy Idol. RIP David. J’aimais ta musique. Je t’aimais toi. Un des plus grands artistes à avoir vécu», selon Russell Crowe. This is Major Tom to Ground Control I'm stepping through the door And I'm floating in a most peculiar way jesseWilliams. iJesseWilliams 11 Janvier 2016 Rest in peace David Bowie. — oliviamunn oliviamunn 11 Janvier 2016 David Bowie has been my musical north star my entire life. This hurts even more for people close to me. He will NEVER be surpassed, never.— Kat Dennings OfficialKat 11 Janvier 2016 A voir Ses looks les plus extravagants A écouter ses meilleurs albums La suite après cette publicité En France aussi, les hommages sont unanimes. Nikos a écrit Triste nouvelle ce matin avec la disparition de DavidBowie "Never let you down ..." RIPDavidBowie underpressure un chef d'œuvre». Bowie était vraiment un personnage crucial, un grand créateur pop du siècle», a déclaré Philippe Manœuvre sur Europe 1. Il a ajouté David Bowie va manquer à la planète rock, son ombre va planer». Délicieux, élégant, humble, raffiné, cultivé, pro avec une dose d'humour british, voilà ce qu'il me reste de cette heure avec Bowie», s’est souvenu l’animateur Florian Gazan qui avait interviewé la star sur Twitter. La rock star britannique Iggy Pop a rendu hommage lundi à son complice David Bowie en assurant sur twitter que leur amitié était "la lumière" de sa vie. "L'amitié de David était la lumière de ma vie. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi brillant. Il était le meilleur", ajoute le chanteur de 67 ans, qui a collaboré avec lui pendant sa période berlinoise et notamment sur la chanson China Girl La suite après cette publicité Le producteur de longue date de David Bowie a expliqué que son dernier album était un cadeau à ses fans "Un artiste hors norme aux multiples visages"Les politiques ont également rapidement réagi à cette annonce, à commencer par le Premier ministre britannique, David Cameron. J’ai grandi en écoutant et en regardant ce génie de la pop, David Bowie. C’était un maître dans la ré-invention, qui faisait toujours tout de la bonne manière. Une immense perte», a-t-il tweeté. David Bowie un artiste hors norme aux multiples visages qui aura révolutionné la musique. Un héros du rock qui nous fait toujours vibrer», a écrit Manuel Valls. La ministre de la Culture, a déclaré sur iTélé Toute ma génération, mais aussi celle d'avant, celle d'après, se sentent un peu orphelines probablement. Je réalise assez mal pour l'instant [...] C'était une icône comme il en reste peu».

En1997, David Bowie fêtait à New York ses 50 ans avec quelques copains ­ Lou Reed, Smashing Pumpkins, Frank Black, Sonic Youth, Foo Fighters, Robert Smith ou JD Beauvallet. Nous republions Vos propos sur La La Land avaient déjà eu du mal à passer, difficile de traiter la grandiose Emma Stone de pou », particulièrement dans la belle robe jaune qui la fait danser sur les collines de Los Angeles. Mais s’en prendre à David Bowie était définitivement l’erreur de trop. Et je pense ne pas être la seule de cet avis. avid Bowie performs at Tweeter Center outside Chicago in Tinley Park,IL, USA on August 8, 2002. Photo de Adam Bielawski Article écrit par Eva Darré-Presa Pour se remettre dans le contexte, Eddy Mitchell était l’invité de Léa Salamé dans l’émission Stupéfiant ! sur France 2 lundi soir. C’est lors de cette interview qu’il compare Godard à Bowie dans cette phrase Godard, pour moi, c’est un petit peu ce qu’est David Bowie au Rock’n’Roll, c’est un escroc, quoi. ». Et pour continuer ainsi Quand vous arrivez avec une plume dans le cul et des cheveux en pétard… ». Mais Bowie ce n’est pas une plume dans le cul et des cheveux en pétard ». C’est un être multiple aux personnages mythiques, Major Tom, Ziggy Stardust ou encore the Thin White Duke. C’est un précurseur du look androgyne, de la libération des normes. On se souvient de ses métamorphoses incroyables, que ce soit sur scène ou dans ses clips, allant de Pierrot à l’astronaute Major Tom perdu dans l’espace. C’est l’acolyte de Mick Jagger dans Dancing in the Street ou celui de Queen dans Under Pressure. L’héros près du Mur à Berlin, la poussière d’étoile, le funk des années 80, l’homme qui a vendu le monde. David Bowie est présent en musique mais aussi au cinéma. Comment oublier sa performance dans Les Prédateurs au côté de Catherine Deneuve ? Difficile de passer à côté de ce corps vampirique assoupi au son du Trio In E-Flat de Schubert. Comment oublier le soldat de Furyo ou la créature du Labyrinthe ? L’extraterrestre égaré sur terre dans L’homme qui venait d’ailleurs ? On se souvient même de sa très brève apparition dans Fire walk with me de David Lynch ou du magistral cameo de Zoolander. David Bowie c’est un renouvellement musical, une phase très rock en tant que Mods dans son groupe des Konrads, un chanteur pop folk totalement avant-gardiste pour son album Space Oddity, du glam en veux tu en voilà, et même une remise en question totale en 1980 avec son tube mythique Ashes to Ashes. David Bowie s’est réinventé jusqu’à sa mort, en 2016, laissant derrière lui un grand vide dans le monde de la musique. Alors oui, on se souvient de ses cheveux en pétard » pour Aladdin Sane, on se souvient de Let’s Dance comme d’une grande chanson et non comme d’une bonne chanson ». Mais j’ai personnellement beaucoup de mal à associer le nom de David Bowie au terme d’escroquerie. David Bowie c’est surtout, et enfin, un héritage certain, et la nouvelle génération s’en souvient encore. La mémoire nous revient en dansant sur Rebel Rebel ou en écoutant Lou Reed et Iggy Pop. Cette mémoire c’est Denis Lavant se déchirant sur Modern Love dans Mauvais Sang de Leos Carrax. C’est la reprise incroyable de Moonage Day Dream des Last Shadow Puppets. C’est tout ça et bien d’autres encore. Alors, M. Eddy Mitchell, il me semble que le terme d’escroc n’a jamais été aussi mal utilisé que pour parler de David Bowie. Du timide Davy Jones à l’album Blackstar, David Bowie c’est la modernité et l’amour. Irrévocablement. Lecélèbre photographe britannique Mick Rock qui avait photographié dans les années 70 entre autres David Bowie, Lou Reed et Iggy Pop s’est éteint à 72 ans. Le photographe britannique Mick Photo truquée de Yoko Ono et David Bowie. A l’origine, Paul Simon et Art Garfunkel se trouvaient entre les deux artistes. La photo a été publiée à la mort de David Bowie en hommage par Yoko Ono. Lorsqu’on tente de refaire l’histoire avec une photo truquée, on est rarement satisfait des retombées. Yoko Ono n’est pas la première à essayer et à en faire les frais. Les photos racontent l’Histoire et ceux qui tentent de raconter une autre version n’obtiennent finalement jamais satisfaction. La photo truquée de Yoko Ono avec David Bowie publiée sur Twitter David Bowie est décédé le dimanche 10 janvier 2016 à l’âge de 69 ans des suites d’un cancer de longue date. La communauté internationale s’est presque mise en pause pour rendre hommage à l’artiste. Célèbre pour sa musique, le britannique sexagénaire était également visionnaire dans le monde de l’entrepreneuriat. Fondateur de BowieNet, il est l’un des premiers à créer un fournisseur internet. Il est également parmi les premiers du secteur à proposer son album en ligne en 1997. Les anecdotes de la vision et du génie de l’artiste se comptent par dizaines. Logique que l’on tente de tirer la couverture vers sois. C’est ce que tente de faire la veuve de John Lennon en publiant au lendemain du décès de Bowie une photo truquée représentant la veuve aux côtés de David Bowie. Dans la version originale, prise au théâtre Uris à New York en mars 1975 à l’occasion de la 17e cérémonie des Grammy Awards, Art Garfunkel et Paul Simon séparent les deux artistes. Le trucage est grossier et l’intention très mauvaise. Démonstration du trucage de Yoko Ono sur la photo de 1975 Démonstration du trucage de la photo de Yoko Ono avec David Bowie. Sur la photo originale, le bras de Bowie fait un angle avec son buste tandis que sur le trucage on voit que ce n’est pas le cas. Une partie du bras de Paul Simon est encore présente. La retouche de la photo est grossière et s’est rapidement diffusée sur le web. A l’aide d’un logiciel photo, on a simplement ôté les deux compères du groupe Simon & Garfunkel pour rapprocher la compagne de John Lennon de David Bowie. On aperçoit d’ailleurs une partie du bras de Paul Simon sur la retouche ne laissant aucune marge à l’interprétation. Les autres photos truquées pour changer l’Histoire Yoko Ono n’est pas la première à tenter ce genre de subterfuge pour embellir la vérité. Parmi les farceurs du clic on retrouve plusieurs personnalités. Voici la liste des photos truquées pour changer les faits historiques La date de la photo de Nicolas Sarkozy prise à Berlin La photo de Steven Seagal faisant des oreilles de lapin à Poutine La photo où l’on voit Kennedy embrasser Marilyn dans le cou à la Maison Blanche La photo de Gandhi qui danse La photo du membre du Ku Kux Klan sauver dans un bloc opératoire par une équipe médicale constituée d’afro-américains La photo de John Lennon jouant de la guitare avec le Che La photo du drapeau russe au dessus du Reichstag etc. Revenez vite nous voir et vous en découvrirez encore plus sur les photos historiques et tous leurs trucages. Recherches associées photo truquée yoko ono david bowie photo yoko bowie trucage photo david bowie yoko ono photo truquée mort de david bowie yoko ono truque une photo avec david bowie pour se rapprocher euc2Ya. 123 299 290 121 129 466 38 137 107

cette photo de david bowie et iggy pop