FRdes MFR de Provence - Maison de l'Agriculture-Site Agroparc - 97 Chemin Meinajaries - TSA 98427 - 84912 AVIGNON CEDEX 09 Renseignements : .82 - Email : fr.provence@mfr.asso.fr
Un centre social, c'est quoi? Partout, en France, les centres sociaux sont des structures de proximité qui animent le débat démocratique, accompagnent des mobilisations et des projets d’ et construisent de meilleures conditions de vie, aujourd’hui et pour demain. Ils proposent des activités sociales, éducatives, culturelles, familiales pour répondre aux besoins dans le territoire. Surtout, tout cela se construit et est porté par des Le centre social, c’est vous ! Le centre social, créateur de lien Des activités, des services pour répondre aux besoins des habitants Une pépinière d’initiatives citoyennes Un lieu d’engagement Un terreau de pouvoir d’agir Un projet de société local Une histoire de 100 ans, un réseau d’avenir Près de chez vous, partout en France ! Menu Le centre social, créateur de lien Le centre social, ça se vit. Venez comme vous êtes, vous serez vous y échangerez avec d’autres, vous nouerez des liens. Au centre social, ce qui prime, c’est l’accueil de toutes et tous habitants, entreprises, associations… Et, avec le centre social, ça se ne joue pas que dans les murs de la structure, mais aussi dans la rue, dans les parcs… dans vos lieux de vie ! Des activités, des services,pour répondre aux besoins des habitants Venir au centre social, c’est y découvrir des lieux d’accueil pour la petite enfance, des ateliers culturels, de l’accompagnement à la scolarité, des ateliers d’apprentissage du français, des espaces d’échanges entre parents, de l’aide dans des démarches d’accès aux droits, des lieux de projets pour les jeunes, un atelier numérique intergénérationnel… Le centre social construit avec les et les acteurs locaux des réponses aux besoins de leur territoire. "Au centre social, l'accompagnement à la scolarité, ce n'est pas que de l'aide aux devoirs ! Les enfants font des sorties, débattent, créent !" "Ici, on est bien accueilli, avec le sourire, on rencontre plein de gens" "On apprend à réparer avec d'autres, et on passe un bon moment !" "Sans le centre social, on n'aurait pas réussi à faire valoir nos droits !" Une pépinière d’initiatives citoyennes Au centre social, vous pouvez créer ou participer à des projets, grands ou petits, et inventer des réponses pour créer du lien, relier les gens, faire société… Une fête de quartier, un bus itinérant, un espace d’accueil pour les enfants avec les parents, une mobilisation collective contre une situation injuste… On y fabrique ensemble plein de possibles ! Un lieu d’engagement, pour être acteur dans son territoire Ce qui fait la force du centre social ? L’engagement des Le centre social offre plein de formes pour s’engager sur un projet, pour animer des activités, pour participer à des espaces de décision, devenir administrateur… Au centre social, le portage politique du projet se fait par les appuyés par des ! Un terreau de pouvoir d’agir Reconnaître votre capacité à agir sur votre vie et votre territoire, partir de vos préoccupations deux clés de la démarche du centre social, qui soutient le développement du pouvoir d’agir de tous les ! Un projet de société local Faire société, lutter contre les injustices, contribuer à une démocratie vivante, faire vivre des solidarités le centre social porte, chaque jour, une vision et un projet de société. A travers ses valeurs, ses actions, ses façons de faire ! Une histoire de 100 ans, un réseau d’avenir Notre réseau construit son histoire depuis plus de 100 ans. Avec, aux origines comme aujourd’hui, les mêmes convictions autour de la lutte contre les injustices, le pouvoir d’agir des gens et la contribution à une société où il fait bon vivre ensemble. Ouvert par Marie Gahéry qui recevra l'appui du Marquis Albert Costa de Beauregard 1896Ouverture à Paris du premier centre social en France l'Oeuvre sociale de Popincourt Par Mercédès Le Fer de la Motte, en coopération avec la Ligue de la Patrie française 1903Création des Maisons sociales Le procès attenté par MJ Bassot envers ses parents fait scandale et entraine la fermeture des Maisons sociales 1909Procès Marie-Jeanne Bassot Par Marie-Jeanne Bassot et Apolline de Gourlet 1922Création de la FCSF Rédigée par Marie-Jeanne Bassot et Marie Diémer 1927Brochure Les centres sociaux » Rapport sur l'action sociale présenté à l'AG de l'Uncaf des 10 et 11 décembre 1948 1948L'UNCAF incite les CAF à soutenir l'action des centres sociaux Réponse française à une demande de l'ONU. Formule une définition du centre social qui fera référence 1952Rapport Arnion-Maze sur les Centres sociaux Circulaire du ministère de la Santé publique et de la Population, Circulaire n°3956 du 30 janvier 1961 relative aux centres sociaux 1961L'Etat recommande la création de centres sociaux, notamment dans les nouveaux ensembles urbains Circulaire CNAF, n°32-71 AS11 du 2 juillet 1971 1971Création d'un agrément des centres sociaux et d'une prestation de service Circulaire CNAF n°59-84, AS n°12 du 31 décembre 1984 1984Décentralisation de l'agrément du projet social des centres sociaux Adoptée le 18 juin 2000, lors de l'AG FCSF d'Angers 2000Adoption d'une Charte des centres sociaux respect, solidarité, démocratie 2013Congrès FCSF à Lyon le pouvoir d'agir des habitants Précédent Suivant Près de chez vous, partout en France ! A la campagne comme à la ville, dans des quartiers ou des intercommunalités, plus de 1250 centres sociaux sont présents et ancrés au plus près des gens. Vous avez un centre social près de chez vous, c’est sûr ! UneMFR (Maison Familiale Rurale) est un centre de formation, sous statut associatif à but non lucratif, sous contrat avec l’état et/ou la région. Elle dispense des formations par alternance pour jeunes et adultes. C’est une association qui réunit les familles et des professionnels pour une bonne insertion sociale et professionnelle.
Le panel de consommateur Kantar Worldpanel 26 millions de foyers vivent en France, Kantar Worldpanel en sélectionne 20 000 pour représenter tous les groupes de population. Le panel est une représentation de la population Française en modèle réduit. Chaque foyer fournit des informations sur ses achats et participe ainsi à un sondage permanent qui permet d’établir des statistiques sur la consommation en France. Les panélistes de Kantar Worldpanel sont sélectionnées selon des critères précis et collaborent durablement et sérieusement. Ils sont reconnus pour être des consommateurs de référence puisque le panel de consommateur de Kantar est n°1 en France des sociétés d’études marketing et d’opinion. Leur rôle est particulièrement important en participant à nos études, ces consommateurs privilégiés représentent des milliers de foyers Français. A qui et à quoi sert le panel de consommateurs ? Toutes les informations sur la consommation sont nécessaires aux grands fabricants, aux distributeurs, aux ministères, aux organisations interprofessionnelles pour connaître l’évolution de la consommation, des marchés, les tendances, les spécifications régionales etc. Les médias que ce soit la presse, la radio ou la TV, relayent fréquemment des chiffres Kantar Worldpanel. Le panel sert aussi aux fabricants à déterminer si leurs produits sont bien adaptés aux consommateurs, par exemple un prix ou un format, à analyser les changements d’habitudes, à créer de nouveaux produits ou à modifier ceux existants. C’est pourquoi, nos panélistes nous transmettent des informations précises sur leurs courses le magasin, l’enseigne, le produit, le prix et la quantité. Concrètement, que fait un panéliste ? Le panéliste enregistre ses courses à l’aide d’un petit lecteur de code-barres que nous lui confions produits alimentaires, boissons, produits d’entretien, produits de toilette, d’hygiène-beauté. Ce sont les achats de toute la famille quel que soit le type de commerce un petit magasin de proximité, un hypermarché, un producteur de fruits et légumes sur le marché, une commande sur un site internet… Le lecteur transmet automatiquement les données enregistrées à nos serveurs sans intervention du panéliste. Tout est entièrement gratuit et pris en charge par Kantar. Il participe aussi longtemps qu’il le souhaite, c’est lui qui décide. En contrepartie nous demandons une participation régulière et sérieuse. Nos panélistes choisissent des cadeaux Nos panélistes reçoivent des points qu’ils échangent en cadeaux des points de bienvenue, de participation, des points anniversaire, des points bonus en cours d’année, des points supplémentaires après avoir répondu à des questionnaires additionnels… Les cadeaux sont disponibles sur un site dédié exclusivement à nos panélistes C'est une sélection de plus de 120 cadeaux, pour se faire plaisir ou faire plaisir à sa famille chèque cadeaux, des entrées pour les parcs d'attractions les plus connus, Disneyland Paris, Astérix, arts de la maison, bricolage... Les points ne sont jamais remis à zéro ou supprimés. Une question, un problème ? Située dans nos locaux, une équipe répond en direct aux panélistes pour résoudre un problème ou pour une simple question. Un N° vert 0 800 27 80 91 appel et service gratuits est à leur disposition du lundi au vendredi de 8h30 à 19h sans interruption et le samedi de 9h à 13h. En dehors de ces horaires, ils laissent un message sur notre répondeur, nous les rappelons ou ils nous envoient un mail.
Aprèss'être introduit au domicile d'une famille, un homme a eu une attitude qui glace le sang. Un homme entre par effraction dans une
3 maisons dans 1 centre social Dimension individuelle Maison des services & des activités Activités régulières et services adaptés aux besoins exprimés par les habitants Activités pour toute la famille, Sorties de loisirs & culturelles, Accompagnement à la scolarité, Ateliers linguistiques, de cuisine, d’informatique, Permanences sociales et juridiques, Soutien à la parentalité. Dimension collective Maison des projets Accompagnement de projets collectifs des habitants pour répondre à leurs besoin Départs en vacances et sorties, Soutien à la vie associative locale, Valorisation des pratiques artistiques des habitants, Appui à la création et animation de groupes habitants, locataires, parents, seniors…. Dimension d’intérêt général Maison de la citoyenneté Développement du pouvoir d’agir des habitants sur les questions de société concernant leur territoire Organisation de débats, Soutien aux initiatives concrètes des habitants échange de services…, Appui à l’implication des habitants dans les instances centre social, comité de quartier, conseil citoyen…, Mobilisation de collectifs autour de problématiques spécifiques locales. Les ingrédients essentiels d’un centre social l’accueil attentif et inconditionnel de tous, la recherche de la mixité mixité sociale, culturelle, générationnelle… qui est une richesse, la convivialité, la collaboration entre des habitants engagés au cœur du projet les centres sociaux du Rhône sont tous associatifs et des professionnels parties prenantes de ce projet, la conviction que chaque habitant, sur les questions et enjeux qui le préoccupe, dispose d’une capacité à choisir librement, transformer son choix en une décision et agir en fonction de sa décision, il suffit » d’accompagner ou d’outiller pour développer cette capacité cf. notion de pouvoir d’agir, la volonté d’accompagner les initiatives locales et les projets citoyens, l’ouverture à la vie et aux acteurs du territoire, des financements pluriels cf. question / réponse ci-dessous. APPELLATION - Y a-t-il une différence entre un centre social, un centre socio-culturel et un centre social et culturel ? Non, pas fondamentalement ! Ces trois types de structures ont toutes un agrément centre social » délivré par la Caf, et la plupart adhèrent à la Fédération des centres sociaux, ils partagent donc un socle commun de fonctionnement, de valeurs…. Cependant, et bien que tous les centres sociaux proposent des activités et/ou développent des projets culturels, certains centres ont voulu marquer dans leur nom la composante culturelle qui est essentielle pour eux. Certains choisissent de s’appeler centre d’animation » ou centre familial » ou même maison sociale ». Ces noms reflètent l’histoire et l’identité du centre. L’agrément centre social » est comme un label garantissant que ces associations répondent aux critères de la Caf et mettent en œuvre un projet agréé par la Caf pour quatre ans cet agrément ouvre droit à des subventions spécifiques. STRUCTURES - Y a-t-il une différence entre une maison de quartier, une maison pour tous et un centre social ? Oui, tout à fait ! Il y a des différences d’organisation, de gestion de structure et d’appartenance derrière l’ensemble de ces mots. Ce qui les rassemble, c’est que ce sont des équipements de quartier qui proposent aux habitants un certain nombre de services ou d’activités pour les enfants, les jeunes et plus largement la famille. En général, une “maison de quartier” ou “une maison pour tous ” est de la famille des Maisons des Jeunes et de la Culture. UNIFORMITE - Tous les centres sociaux se ressemblent ? Non et c’est bien comme ça ! Chaque centre, parce qu’il est enraciné dans la réalité locale, a son identité propre. C’est tout à fait normal et c’est même cohérent puisque le projet d’un centre social c’est d’être adapté aux demandes / besoins du territoire et de ses habitants et d’être façonné par l’implication et l’engagement de ces derniers. Cependant, chaque centre faisant partie du réseau des centres sociaux souscrit aux valeurs et aux exigences communes de la Charte fédérale, et il participe à la vie de ce réseau. Dans le Rhône, la fédération compte 76 centres sociaux adhérents. En France, ce réseau est constitué de près de 1200 centres sociaux. PUBLIC - N’importe qui peut venir dans un centre social, même sans avoir de difficultés sociales ?Oui c’est le principe ! Tout le monde. Sans distinction d’âge, d’appartenance ethnique, religieuse ou culturelle, ni de situation sociale. Le centre social s’adresse à tous les habitants du quartier ou du territoire, il cherche à favoriser ce lien social dont chacun peut être partie prenante. De fait, de nombreuses activités et projets, prévus ou à proposer, sont accessibles à tous. Cependant, certaines actions sont parfois consacrées à des publics spécifiques, prioritaires parce que plus fragiles, plus démunis, plus menacés familles monoparentales, personnes âgées, adolescents ou jeunes en difficulté, chômeurs, immigrés. CONCRETEMENT - Qu’est-ce qu’on fait / qu’est ce qui se passe dans un centre social ?De tout. Cela dépend surtout des caractéristiques du territoire et des aspirations et initiatives de ses habitants. Depuis le groupe de scrabble, jusqu’à l’atelier d’insertion qui a généré plusieurs emplois, en passant par l’atelier théâtre ou vidéo, la crèche, l’alphabétisation, les cours de cuisine, l’accès au multimédia, le centre de loisirs sans hébergement, le foyer des jeunes, un atelier de création-couture, une épicerie sociale, la rédaction du journal du quartier, etc. Ouvert à toute attente et à toute proposition des habitants, le centre social répond en priorité aux nécessités de la vie quotidienne qui peuvent être prises en charge dans le cadre du voisinage. Dans son champ d’action, on trouve aussi les loisirs, le développement culturel, car ces activités correspondent à des besoins d’épanouissement personnel et dont l’accès doit être permis à tous, quels que soient ses moyens. TECHNIQUEMENT - Comment fonctionne un centre social ?Grâce à une équipe bénévole et une équipe professionnelle. Un centre social, c’est une équipe, composée de bénévoles et de professionnels salariés, qui le fait tourner. Cette coopération bénévoles – salariés est au cœur même du projet. Ses bénévoles sont des habitants du quartier, venant au centre social et devenus acteurs de son fonctionnement et/ou de sa gestion. Chaque centre social associatif est géré par un conseil d’administration dont la majorité des membres sont des habitants du quartier. Pour qu’il y ait centre social, il est donc indispensable que les habitants soient plus que de simples clients de services ou d’activités conçus, décidés, animés ou gérés par d’autres. Par ailleurs, chaque centre social fonctionne sur un principe dit d’animation globale ». C’est l’animation globale qui donne à la polyvalence du centre tout son sens, sa vraie dimension. Elle se caractérise par la prise en compte de l’ensemble de la problématique sociale locale. Grâce à elle, le centre social est beaucoup plus qu’une simple juxtaposition de services, d’activités, d’actions. Plus qu’un fil conducteur, cette animation globale garantit le projet de développement et la démarche participative. FINANCEMENT - Ca fonctionne avec quel argent ? La question des ressources et des moyens financiers se réfère à l’identité du projet des centres sociaux et socioculturels qui se veulent des acteurs à part entière du développement social, et non pas de simples opérateurs des politiques publiques. Le financement des centres provient de fonds publics mais aussi de la participation financière des adhérents et de certaines prestations payantes. Les principaux financeurs sont Les Caisses d’Allocations Familiales, qui accordent un agrément ouvrant droit à une prestation de service de la CNAF et parfois les Caisses de Mutualité Sociale Agricole. Ces structures appuient très fortement le développement des centres sociaux et socioculturels dans leur fonction d’animation globale et de participation des habitants. Les Communes, Communautés de communes, Communautés d’agglomération sont, de fait, principalement concernées puisque le projet d’un centre s’inscrit dans une logique territoriale, quartier, commune ou canton. Nombreuses sont donc celles qui reconnaissent l’initiative des habitants et financent aussi cette fonction d’animation globale. Les Conseils Départementaux leurs compétences se situent en matière de protection de l’enfance avec les centres sociaux sur de la prévention primaire, et en action sociale essentiellement sur les dispositifs d’insertion. Mais nombreux sont ceux qui eux aussi reconnaissent cette fonction centrale d’animation globale et parfois participent à la même hauteur que les CAF. Les Conseils Régionaux bien que moins compétents en la matière certains d’entre eux appuient les politiques des centres jeunesse, culture. Les services déconcentrés de l’Etat Jeunesse et Sport via le FONJEP principalement, Emploi et Formation Professionnelle sur des actions d’insertion ou de retour à l’emploi, Action Sanitaire et Sociale sur des actions d’accompagnement social, Action Culturelle participent de même aux financements des activités des centres et parfois aussi à la fonction pilotage. GESTIONNAIRE - Qui gère un centre social ?C’est la plupart du temps une association loi 1901, comme c’est le cas pour les centres sociaux du Rhône. En France, plus de 70 % des centres sociaux agréés sont actuellement en gestion associative. Les CAF, la MSA, des municipalités ou CCAS, des promoteurs sociaux peuvent aussi gérer des centres sociaux, soit en gestion directe, soit en - Est-ce que je peux rencontrer une assistante sociale dans un centre social ? Non ! Bien que cela puisse arriver occasionnellement, par exemple dans le cadre d’une permanence spécifique prévue par tel ou tel centre vous pouvez vérifier auprès du centre social le plus proche de chez vous. Mais la Fédération des centres sociaux et les centres sociaux eux-mêmes ne sont pas les interlocuteurs compétents sur cette question. Si vous avez besoin de rencontrer une assistante sociale, il faut s’adresser au service social de la commune ou à la Maison du Rhône ou à la Maison de la Métropole la plus proche. EN RÉSUMÉ, un centre social, ça sert à quoi ? Implantés au cœur des quartiers, dans les villes et en milieu rural, les centres sociaux sont des équipements polyvalents ouverts à tous les habitants, où chacun peut y trouver des activités et des services dans les domaines les plus variés culture, insertion, loisirs, logement, garde d’enfants, etc. D’un premier regard, ce sont de simples espaces d’animation sociale. Or, l’ambition des centres sociaux et socioculturels, reconnus par la FCSF, va bien au-delà. Plus que des équipements, ce sont des projets participatifs de développement. En effet, depuis leur création, à la fin du siècle dernier, les centres sociaux ont eu, pour objectif prioritaire, de faire participer les habitants à l’amélioration de leurs conditions de vie, au développement de l’éducation et l’expression culturelle, au renforcement des solidarités, à la prévention et la réduction des exclusions. Unghetto est un quartier dégradé des villes où se concentrent les populations pauvres. Qu’est-ce qu’une migration pendulaire ? Une migration pendulaire correspond aux allers et retours quotidiens du domicile au travail.
La scène se passe pendant les 90 ans de la grand-mère. Une centaine de personnes, quatre générations et plusieurs branches de la famille sont réunies pour l'occasion. Un diaporama est projeté sur grand écran. Photo après photo, défilent les images de réunions de famille, des célébrations, et bien sûr les portraits des proches disparus… Le grand-père emporté quelques années plus tôt, l'oncle fauché dans un accident de voiture, la tante décédée prématurément… À chaque portrait, les applaudissements de ceux qui les ont connus. Puis au milieu de ses figures familiales apparaît l'image d'une grande maison jaune aux volets verts. Tonnerre d'applaudissement suivi d'une standing-ovation. Il aura suffi de cette seule image de la maison familiale pour faire vibrer à l'unisson toutes les générations en membre de la familleCar une maison est bien plus qu'un simple patrimoine matériel. Il suffit de voir le vocabulaire qui lui est consacré pour se convaincre qu'elle fait figure d'être vivant. Ne dit-on pas des maisons qu'elles ont une âme ? Ne portent-elles pas officiellement un nom ? Ne fête-t-on pas parfois leur anniversaire ? Et si, sur le plan affectif, la maison agissait comme un membre de la famille à part entière ? Alberto Eiguer, psychanalyste et auteur de L'inconscient de la maison Dunod, témoigne de la puissance affective d'une maison. Lors d'un entretien clinique, dans le cas d'un trouble psychologique, on demande aux patients s'ils n'ont pas vécu un déménagement ou la perte d'une maison avant l'apparition des symptômes déclencheurs. »Pour Christine Ulivucci, psychologue trans-générationnelle et auteur de Psychogénéalogie des lieux de vie Payot, la perte d'une maison renvoie au passage du temps, à la séparation avec l'enfance, à une désinscription dans la lignée, à quelque chose à laquelle on ne pourra plus revenir ». En la quittant, certains gardent en souvenir ses plans avec parfois le fantasme de la reconstruire un jour à l'identique, d'autres retournent régulièrement sur les lieux comme en pèlerinage, d'autres encore demeurent longtemps dans l'incapacité de repasser devant. Le coeur du roman familialPas besoin d'un château en Vendée ou d'un manoir du xviie siècle pour accéder au statut de maison de famille. Ce qui la distingue d'une simple résidence secondaire, ce sont avant tout les souvenirs qui y sont partagés, la mythologie familiale qui s'y est constituée, les petits rituels qui s'y sont créés. Pour Christine Ulivucci, une maison de famille implique un vécu. Elle est liée à l'origine, à la filiation, à une inscription dans la famille sur une ou plusieurs générations. C'est le lieu dans lequel se construit le récit familial, quelque chose que l'on peut mettre en commun. Même si ce récit est fallacieux et peut parfois enfermer, il permet aussi une certaine pérennité et stabilité ». Ce roman familial est le coeur même de sa fonction, selon Alberto Eiguer Elle est le lieu où se raconter des histoires, créer des légendes, son rôle est de rassembler pour raconter, que les histoires soient déformées ou pas. »Galerie de portraitsDes histoires en commun, Léo Dancilleux et ses dix cousins en ont à revendre. Ils viennent de céder Condat, leur demeure du Limousin, dans la famille depuis plus de 150 ans et témoin indéfectible de leur jeunesse. À Condat, ils ont partagé les mêmes souvenirs, les mêmes sons, les mêmes sensations, voire les mêmes expressions. Le fameux Raboullez vos auges ! » de la grand-mère s'est transmis sur trois générations. C'est à travers les portraits ornant les murs qu'ils ont appris l'histoire de leurs ancêtres. Pour qu'une maison devienne une maison familiale il faut y laisser des archives, qu'elle puisse raconter une histoire, qu'il y traîne de vieilles photos, de vieux objets… Mais à l'ère du numérique, y aura-t-il encore des photos qui traîneront dans les maisons ? » se demande Léo, qui simultanément à la vente du Limousin et à la naissance de son premier petit-fils a acheté une longère dans le Vexin. J'espère qu'avec le temps elle deviendra à son tour une maison de famille. Mes petits-enfants y trouveront peut-être mes livres, mes tableaux, mes vinyles… Mais réussira-t-on à créer un corpus pour constituer une histoire ? Mon petit-fils du haut de ses 2 ans a déjà ses petits rituels… »Trois générationsElvia, 37 ans, est petite-fille d'exilés espagnols qui ont fui la dictature. Sa maison dans les Pyrénées orientales est le seul lieu qui subsiste de l'histoire familiale. Au départ conçue pour la retraite de ses grands-parents, elle est devenue une véritable maison de famille à l'arrivée de la troisième génération dont fait partie Elvia. Mes parents étaient déjà adultes quand mes grands-parents ont construit la maison. Ils n'ont pas le même lien émotionnel que nous avons mes cousins et moi. Depuis notre enfance, on s'y retrouvait quitte à s'entasser à 18 ou à planter une tente dans le jardin. »Car, de l'avis général, ce lien viscéral à la maison se tisse dans l'enfance. Une fois créé, il se resserre et se desserre en fonction des âges, des envies d'ailleurs et revient souvent en force à la naissance du premier enfant. Ce lien spécial s'est manifesté à la naissance de mes enfants. L'un de mes premiers réflexes a été de les emmener encore nourrisson dans la maison. Je ne sais pas trop pourquoi mais c'était un besoin. » Des présentations officielles en somme, un peu comme on viendrait présenter son enfant à un aïeul…Un sentiment de sécuritéC'est dans cette petite maison sans prétention qu'Elvia et ses cousins ont développé des valeurs communes, comme le goût de la nature et de la liberté Plus que la maison, c'est le site dans lequel elle est située qui a été fondateur. On y a goûté à la nature, à la liberté et à l'autonomie la plus totale. Ces valeurs sont maintenant ancrées en nous. »À force de s'y retrouver toutes les vacances, Léo et ses cousins eux aussi ont partagé au fil des années les mêmes valeurs de solidarité, de fidélité et de sens du partage. Ils ne les auraient peut-être pas en commun sans ce lieu de retrouvailles. Léo en est certain Tout aurait été différent sans cette maison. »Pour la psychologue Christine Ulivucci, celui qui a une maison de famille a certainement un sentiment de sécurité supérieur à celui qui n'en a pas. Même si on n'y est pas, on sait qu'elle existe, elle est un peu le symbole que la famille aussi existe ».Au même titre qu'on célèbre les âges d'un parent ou d'un proche, les familles de Léo et Elvia ont fêté l'anniversaire de leur maison en grande pompe. Pour ses 150 ans, Condat a été le théâtre d'un grand bal costumé, hommage à un ancêtre par alliance, Hector Crémieux, librettiste d'Orphée aux Enfers, dont les partitions envahissaient la bibliothèque de Condat. Il y a dix ans, dans une salle des fêtes du village d'Eus, la famille d'Elvia et une centaine de convives, célébraient les 30 ans de la maison. Nous avions réuni tous les proches qui l'avaient fréquenté. » Le prochain anniversaire est déjà à l'ordre du acte de générositéVéronique vient d'une famille nombreuse originaire du Pas-de-Calais. Les maisons familiales, elle connaît ! Et elle en a passé des moments du côté de sa mère, comme du côté de son père Quand on fait la démarche de garder une maison familiale c'est un véritable acte de générosité, c'est parce qu'on est animé par la valeur accueil. Derrière une maison de famille, il faut la volonté de rassembler. C'est le choix d'un mode de vie. »Pour que cela fonctionne, il faut donc une âme fédératrice mais également une bonne capacité d'adaptation car à chaque fois qu'on met les pieds dans la maison, même à l'âge adulte, c'est toute sa place dans la fratrie qui se rejoue à chaque séjour. C'est toujours la même histoire. Chacun réaffirme sa place. En même temps, c'est aussi l'occasion de mesurer à quel point on a évolué ! » plaisante Véronique avant de poursuivre Si cette maison a toujours été un lieu de ressourcement par son environnement, paradoxalement, enfant, cela n'a pas toujours été le lieu où je me suis sentie le plus exister. »Se créer des racinesSi certains s'inscrivent dans l'histoire d'une maison, d'autres cherchent à créer leur histoire à partir de zéro. On constate que ceux qui cherchent à fonder une maison de famille sont souvent ceux qui ont en ont vécu l'expérience étant enfant. Il y a un côté nostalgique. Souvent ce sont de jeunes couples autour de 35 ans qui viennent d'avoir un enfant qui se mettent à rêver d'une maison. Ils veulent offrir à leurs enfants cet enracinement et cet attachement à un lieu », constate Eric Chatry, cofondateur de Je Rêve d'une Maison, un site immobilier au départ spécialisé dans les résidences secondaires. Pourtant les raisons plaidant en leur défaveur sont nombreuses - gouffre financier, fiscalité, fâcheries, éloignement géographique… -, si bien qu'elles ont du mal à trouver repreneur. Un cousin de Léo a réussi à garder les granges de Condat. Dans la famille de Véronique, la vente n'est encore pas à l'ordre du jour mais ils sont déjà quelques-uns à avoir pris racine ailleurs. Quant à Elvia, la question ne se pose même pas C'est inconcevable qu'elle disparaisse. Ce n'est pas une option. Cette maison est une évidence. Elle fait partie de la famille. »Un besoin de réinventionÀ l'ère de la globalisation, du développement du tourisme et de la mobilité, la maison familiale ne serait-elle pas devenue anachronique ? Le marché de la résidence secondaire a beau être en baisse, les gîtes ruraux, hôtels et autres résidences de vacances revendiquant l'esprit maison de famille » pullulent, preuve que ce fantasme est encore bien présent dans nos imaginaires. On constate que les gens continuent d'acheter des maisons dans lesquelles se rassembler. La question de l'être ensemble et de l'inscription dans un groupe social est toujours aussi importante. Ce qui a changé c'est la notion d'être ensemble qui est peut-être moins connotée famille et davantage tournée vers le cercle amical », analyse Christine Ulivucci. Fini les familles de 6 enfants et les cousinades à 50, la notion de tribu implique désormais amis, couples éclatés, familles recomposées… Pour s'adapter et assurer la pérennité de ces points d'ancrage, les maisons ont sans doute besoin de se réinventer. C'est de ce postulat que sont partis Eric Chatry et Stéphane Buthaud quand ils ont créé le concept de Je Rêve d'une Maison. L'idée est partie de la frustration des gens de ne pas avoir cette dimension d'enracinement. Nombre d'entre eux travaillent à l'étranger et ont besoin d'un point de ralliement. Par ailleurs, je m'intéressais beaucoup à l'économie collaborative. Aujourd'hui, ce qui compte, c'est l'usage et non la possession », déclare Eric Chatry. Nouveaux modèlesSachant qu'en France, le taux d'occupation des résidences secondaires est d'environ trente-cinq jours par an, soit seulement 10% du temps, les deux associés avaient imaginé un modèle de maison en temps partagé entre à deux, trois ou quatre familles. Depuis quelques années nous assistons à une inversion autour de la résidence secondaire, celle-ci s'inscrivant dans la continuité alors que la résidence principale est plus volatile en fonction des changements de travail et des déménagements successifs. La maison de famille est vue comme le socle qui offrira une continuité dans la vie. »La mobilité, le télétravail, l'allongement de l'espérance de vie, le besoin de déconnexion sont autant d'évolutions qui pourraient offrir une nouvelle vie aux maisons de famille. Le besoin de s'ancrer pendant un mois dans le Berry fait sens quand on est toute l'année entre Singapour ou Hong Kong. Elles deviennent non seulement des lieux de ralliement mais offrent du temps de qualité inscrit dans les nouveaux modes de vies de mobilité des CSP + », poursuit l'expert. Si la formule de la maison partagée a bien fonctionné, elle était bien trop chronophage et les deux associés ont préféré se recentrer sur le marché de la résidence principale. On y reviendra peut-être. On avait dix ans d'avance mais la tendance est bien là. Prenez par exemple le succès d'Airbnb ! Il y a quinze ans, qui aurait imaginé abandonner sa maison à un inconnu ? »L'indivision heureuseSouvent la solution par défaut lors d'une succession, l'indivision peut se transformer en source de conflits. Quelques conseils pour garder une maison en évitant les fâcheries. Si la vente n'est pas à l'ordre du jour, fixer les règles devant notaire en signant une convention d'indivision, d'une durée maximale de cinq ans, qui fixe les droits et devoirs de chacun et permet d'anticiper les modalités de sortie d'un indivisaire. Désigner un gérant pour les actes de gestion un compte bancaire commun pour les frais d'entretien alimenté la durée, les jours d'occupation et les tâches de gré des pagesLa maison - d'habitation ou de famille » - a une place importante dans la littérature française. À lire ou à relire Du côté de chez Swann, Marcel Proust. La maison de la tante Léonie, où est née la fameuse madeleine de Proust. La maison de l'été, Patrick Cauvin. Un manoir à Saumur. Les rires, les repas, les souvenirs accumulés au fil des étés et de la douceur angevine. Avec vue sur la mer, Didier Decoin. J'ai écris ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que j'ai été habité par elle », explique l'auteur. Tout est dit. Maisons de famille, Denis Tillinac. Une maison où le narrateur en crise vient se ressourcer et se retrouver. Maison mère, Catherine Clément. L'auteur y évoque son ancienne demeure, son histoire, les souvenirs qui s'y rapportent.
Destechniques artisanales transmises de génération en génération. La qualité de la fabrication française n’est plus à prouver dans l’univers de la literie. Rien ne vaut cette option pour tous ceux qui sont en quête de confort optimal pour passer des nuits douces et paisibles. Les Marpa sont des maisons de retraite implantées en milieu rural. Imaginées par la Mutualité sociale agricole MSA au milieu des années 1980, elles ont pour but de permettre aux personnes âgées issues de milieu rural de continuer à vivre dans leur environnement familier. Il existe aujourd'hui près de 130 Marpa. Chaque projet de maison de retraite rurale reçoit le soutien financier d’une caisse de MSA et résulte d’un partenariat avec les collectivités territoriales. Une fois construite, la maison est gérée au quotidien soit par une association à but non lucratif, soit par une collectivité locale. Les Marpa proposent des logements à usage privatif et des espaces de vie collectifs, qui sont gérés par un responsable de Marpa aidé d'une équipe de professionnels de la prise en charge des personnes âgées. Elles sont de petite taille une vingtaine de places, et leur mode de fonctionnement implique largement les familles des résidents. Les Marpa accueillent aussi bien des personnes valides que des personnes en légère perte d’autonomie.
Atravers les différents projets déjà initiés, nous accordons une importance toute particulière à la biodiversité, au respect de l'environnement et des ressources, ce projet n'est donc qu'une continuité de ce que nous avons déjà initié. Les mots phares de ce projet sont pédagogie, innovations écologiques et biodiversité, des termes importants et des concepts que nous
L’affaire à traiter était de la routine pour Peter Peter, le frère de Simon, a fait carrière comme avocat après avoir étudié le Droit à l’université. Il est très compétent dans son métier, et Simon ne pouvait pas l’ignorer malgré les ressentiments qu’il avait envers sa famille. Simon n’avait pas d’ailleurs les moyens de se payer un autre avocat. Simon a longuement discuté de l’affaire au téléphone avec Peter. Ce dernier lui a ensuite expliqué qu’il s’agissait a priori d’une affaire de routine. Simon pouvait ainsi compter sur Peter pour plaider sa cause au tribunal, bien qu’il ait préféré une autre option eu égard à ses intentions de revanche. aE4Dgn. 358 147 448 394 479 91 438 451 269

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